Q. Les Lesbiennes sont-elles les meilleures dominatrices ? La meilleure que j’aie jamais eu en était une. Que pensez-vous des lesbiennes ?

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CERCLES de FEMMES Dominantes.
Afin de permettre aux Femmes de se retrouver périodiquement entre amies dominantes, un premier cercle existe dans la Région Parisienne.
Le projet se matérialise, voir ici.
Si vous désirez en creer dans d'autres régions, n'hésitez pas à nous le faire savoir, nous en ferons ici, la publicité pour vous aider à vous retrouver entre dominatrices.
Nous sommes mariées depuis 15 ans, avec mon second maris ; nous avons 47 ans tout les deux aujourd’hui. Ce fut une belle histoire d’amour pendant les trois premières années, puis comme la plupart des couples le quotidien, nous a un peu submergé et notre libido sans être laissé de coté était très classique et sans surprises, petit à petit, nous ne faisions l’amour qu’une à deux fois par moi, toujours de la même manière ; d’abords il me faisait jouir avec sa langue, puis il me pénétrait pour prendre son plaisir à son tour et puis plus rien jusqu’au mois suivant.
Je sais que j’y suis pour beaucoup ; car mes pulsions sexuelles sont très cycliques et mon mari s’en plaignait. Alors il se masturbait souvent en cachette ou même devant moi, je le branlais aussi de temps en temps, car je pensais qu’un homme pour être équilibré avait besoin d’éjaculer régulièrement, et petit à petit sans m’en rendre compte, mon mari qui je pense avait déjà des dispositions ancrées en lui, (devint soumis), bien sur, je ne m’en rendais pas compte car j’ignorais tout de ce style de vie, dont vous parlez si bien dans votre site.
Mon époux devenait un étranger, il ne s’intéressait plus vraiment à moi, il était distant énervé, il ne s’impliquait plus dans les tâches ménagères, j’avais beau lui demander ce qui n’allait pas il fuyait la question toujours sur les nerfs, je sentais le malaise sans être capable de l’expliquer.
Puis il y a de cela quatre mois, il m’a expliqué rouge de honte et la peur au ventre, son désir de soumission, je tombai du ciel, je n’aurai jamais pensé à cela, il m’a fallut du temps pour comprendre et accepter ce que j’aurai cru inacceptable.
Puis il m’a rassuré, expliqué ce qu’il voulait, il m’a dit que mon comportement sexuel le frustrait, mais tant qu’à être frustrer autant que cette frustration serve à quelque chose, il souhaitait donc être interdit d’orgasme pour redevenir plus énergique, moins fainéant, s’impliquer plus dans la vie quotidienne et me redécouvrir sous un nouveau jour.
Il avait déjà découvert votre site, qui l’a aidé m’a t’il dit à mettre fin à toutes ses années où il n’osait pas m’en parler.
Il avait déjà fait un essai seul dans son coin, il avait tenue sept jour sans se toucher, et le connaissant : c’était pour lui un exploit et c’est vrai que cet effort lui avait donné le courage de m’avouer son fantasme et je l’avais effectivement trouvé beaucoup plus agréable pendant cette semaine.
J’ai donc pris chaque jour un peu plus connaissance avec votre site où j’y puise énormément de conseils et sans vouloir me l’avouer au début ; je me rends compte que je suis quelque par une dominante, et que je le dominais déjà puisque mes envies sexuelles passaient avant les siennes depuis longtemps.
Nous avons donc commandé notre première cage de chasteté : une CB 3000 Curve et notre vie D / S a commencée ; Il devient plus amoureux ne me contrarie plus sans arrêt comme avant, il devient docile, prévenant et surtout se défonce dans les tâches ménagères.
En bref un changement radical, ce que je découvre est tout le contraire de ce que j’imaginais, il apprécie de s’abstenir de jouir, mais uniquement si c’est moi qui détiens la clef de son sexe, il souhaite devenir ma chose, mais j’ai encore bien des réticences à lui faire subir des séances de dressage, malgré que je sente qu’il en ait vraiment besoin pour se motiver, pour avancer et être toujours meilleur, mais pour moi cela est encore difficile, et notre relation stagne.
Quelque part, je me sens un peu ridicule de le fesser comme un enfant, je croyais avoir épousé un homme et pas un gamin qui cherche les punitions et teste mes limites.
D’un autre coté sans cela il retombe dans le quotidien et s’éloigne de nouveau, le dénis d’orgasme est une chose, mais elle n’est pas suffisante, quand j’arrive à correspondre à ces attentes en matière de domination, il devient merveilleux, nous redevenons complice, notre sexualité est pétillante ; j’ai beaucoup plus d’orgasmes avec son service oral qu’avant, il s’applique à me procurer le maximum de plaisir.
Alors comment être une vraie dominante permanente ? quand on bloque sur plein d’ a priori pleins de contradictions, pleins de tabous . . . Je ne sais trop comment m’y prendre ? C’est un autre homme que je découvre, c’est attirant cette vie, mais c’est difficile.
Pour le moment : Je lui interdis le port de sous-vêtements inutile avec la cage, par conséquent son nom de soumis est Kunu, je l’oblige à se raser tout le corps pour être plus doux la nuit contre moi, et je trouve cela plus jolis, un peu féminin aussi.
Je lui fait aussi écrire journellement un compte rendus ou il inscrit ses impressions, ses envies, ses rêves, il y fait une vraie auto analyse, qui me permet de le connaître chaque jours un peu mieux, c’est très instructif pour moi.
Il doit aussi s’administrer des douches dorées pour avoir encore la peau plus douce, nous avons récemment acheté un gode ceinture, nous ne l’avons pas encore essayé.
Mais il a besoins de séances de soumissions, de dressage, je le sens quand il redevient tendu et désobéissant, mais c’est là que je coince, je n’arrive pas à passer ce cap.
Que puis-je faire pour devenir plus forte, plus dominante, plus salope ? Je n’ai pas d’autres personnes à qui le demander.
D’avance merci pour vos conseils, et encore bravo pour votre site.
Une Maîtresse inexpérimentée.
Une autre petite chose ; j’ai lus que beaucoup de soumis ont un problème avec les cages de chastetés qui leur blesse les testicules surtout pendant les érections nocturne.
Mon petit soumis de mari, qui est bricoleur a crée un petit système tout simple qui rend le port permanent de sa cage beaucoup plus confortable et sans être moins efficace pour autant.
Je pense que l’explication de ce système intéressera beaucoup de soumis qui souhaitent porter de façon permanente une cage sans pour autant souffrir inutilement.
Il faut d’abord commencer par renforcer la cage en récupérant le haut d’un des 5 anneaux dont on ne se sert pas, la matière se scie bien avec une scie à métaux, puis on colle à la Super-Glue ce nouveau haut contre celui de la cage, bien en face des trous, après avoir retiré les guides.
Une fois sec, on perce de part en part les deux haut collé au diamètre des guides que l’on remplacera par des vis à métaux et des écrous, beaucoup plus solide.
Attention aux perçage bien calé la pièce à percer, utilisez une mèche neuve et tournez doucement sans appuyer, sinon ça casse !
Puis ensuite on attachera, (une fois la cage sur le sexe) une chaîne à ces écrous après avoir fait le tour de la taille, (on trouve de la chaîne plate dans tous les magasins de bricolage, on les coupes avec une bonnes paires de tenailles) une petite chaîne équipé d’un mousqueton permettra le réglage de tension sur le pubis.
Ensuite sur le bas de l’anneau au niveau de la charnière derrière les testicules ; on passe une petite gaine de tissu relié à un anneau brisé, sur lequel on fixe deux autres chaînes qui passeront sous chaque fesses pour venir s’accrocher à l’aide de deux mousquetons à l’avant aux niveau du pubis également. (Voir photos.)
On ajuste la taille des chaînes en prenant les mesures sur le corps.
C’est simple, ensuite il suffit de les couper à la bonne longueur.
Ce système a pour but de tenir l’anneau plaqué au ventre pendant les érections et par conséquent ne plus tirer sur les bourses et les coincer entre l’anneau et la cage.
Sans être vraiment sans douleurs, il rend les érections bien plus tolérable.
De plus il n’interdit pas les fonctions naturel du soumis et laisse ses fesses libres pour les fessées et son anus peut être aussi utiliser sans rien enlever.
Tout bricoleur avec un peu de patience et beaucoup de soins, peut réaliser ce petit système très efficace.
Vous pouvez diffuser ces deux lettres sur le net si elles restent anonymes.
Votre témoignage me fait extrêmement plaisir. Il me conforte dans la démarche de partage d’expérience et de conseil que j’ai entrepris.
Votre histoire, même si elle reste unique par vos personnalités, pourrait être un exemple type de tant d’histoire de couple découvrant l’apport de la Domination et Soumission (D&s).
Il est tellement évident que ce mode de vie qu'est l’inclusion de la domination / Soumission au sein du couple apporte un nouvel élan, et une telle énergie que je me demande encore comment on pourrait vivre sans.
Vous évoquez la masturbation de votre mari, et son effet néfaste sur l’intimité du couple. Vous avez sentit de vous même, peut être inconsciemment que cela posait un problème réel et profond à votre relation. Un homme qui a jouit retrouve ses penchant naturels, la flemmardise, le désintérêt voir un caractère insupportable. La frustration est fondamentale, c’est la base de l’éducation d’un homme, pour en faire une personne bien.
Qu'il ait eu le courage de vous parler de son désir de soumission est très belle chose, il a proposé et comprit de lui même où était tout l’intérêt pour votre relation qu'’il vous devienne soumis. Oui je sais, cela fait étrange d’entendre de tels mots, bien des femmes n’arrivent pas simplement à les écouter ; Elles les entendent mais s’y refuse d’emblée, le poids de l’éducation qu’elles ont reçue les empêche d’ouvrir leurs esprits, sur un Art de vivre qui pourtant leur donnerait tant de bonheur.
Je suis heureuse que le site ait pu l’aider à saisir la démarche et à comprendre le mécanisme qui peut rendre le couple heureux en l’épanouissant lui dans sa soumission et vous dans une nouvelle vie merveilleuse.
Bravo pour avoir eu le courage de venir lire vous même le site. Il est fait au départ pour les femmes, pour les aider à entreprendre cette vie que découvrir tout le bonheur qui est à leur porter de main en comprenant simplement quelques principes de bases. Et oui en toute femme il y a une part latente de dominante. Il faut simplement en avoir conscience et l’éveiller, se laisser aller à elle et la reconnaître comme positive et constructive pour le couple.
Chaque chose en son temps. Apprenez à avoir du plaisir à le dresser. Laissez le vous servir, faites-lui des remarques, soyez exigeante et ordonnez !
Tentez si vous n’êtes vraiment pas contente de commencer à le punir en le mettant au coin, ou de lui donner une fessée. C’est sensuel et cela est une très bonne chose pour découvrir le plaisir que l’on peut avoir en dominant aussi physiquement. Car ce plaisir est réel, il a des répercussions non seulement mentales très puissantes, mais aussi physiques, vous verrez.
Vous avez bien comprit qu'un soumis a besoin d’être corrigé pour progresser. Alors faites-le à votre façon et en vous faisant plaisir. Mais punissez-le car en effet un soumis a besoin de cela pour progresser, c’est indéniable, et vous verrez cela devient même très plaisant pour nous.
Vous verrez qu'avec le plaisir qui va grandir de jour en jour en découvrant votre nouveau statut, en apprenant doucement à le dresser et le punir, il va être de plus en plus docile et attentif, merveilleux et prévenant. Alors cela vaut la peine d’aller au départ au delà de ses préjugés, qui n’en seront plus bientôt, dès que vous aurez gouté à la vie de dominante. Vous aurez naturellement tendance à vouloir la vivre en permanence ainsi.
La domination permanente s’instaure petit à petit. A force d’exiger, de vous faire servir, votre nature dominante va se développer, et elle a déjà commencée au vu de tout ce que vous lui faites faire déjà. Alors continuez, il faut plusieurs années pour que les choses se mettent vraiment en place.
Mais ne relâcher pas prise, n’accepter pas qu'’il régresse, exiger qu'’il vous serve et serve bien. Et vous de votre coté, prenez plaisir, prenez du plaisir, profitez de votre temps libre, et amusez vous !
L’idéal est de réserver un soir de la semaine, par exemple le vendredi, pour une séance de dressage. Ce jour là habillez vous sexy, préparez vous, et pensez à quelques idées que vous aimeriez essayer sur lui. Fessées, cravaches, gifles… ou tout autre chose qui vous vient à l’esprit.
Je sais ce n’est pas évident, c’est pour cela qu'’il existe des PROCEDURES, une vingtaine (voir chapitre procédures), qui vous guident totalement en vous prenant par la main pour ces séances de dressage.
C’est très pratique et très progressif. Elle vous aideraient surement à passer ce cap que tant de jeunes dominantes ont du mal à franchir… et qui pourtant une fois passé assure une vie si agréable et riche.
Date: Tue, 16 Nov 2010 17:17:05 +0100
Subject: Une réponse
From: iloxxx
Bonjour,
Je suis universitaire et m'intéresse à la psychologie. Ce qui m'a amené à me poser des questions sur les pathologie et les perversions, et qui m'a amené à votre blog.
Je pense qu'il fallait que quelqu'un vous dise ceci: vous êtes dégoutée du machisme et du sexisme? C'est normal. Ce qui l'est moins c'est la réaction de féministe exacerbée que vous avez
développée. En clair, vous trouvez une pratique injuste et y répondez par une autre tout aussi obtuse.
Est-ce pour masquer vos fantasmes ou y croyez-vous vraiment?
Plus grave, j'ai lu des choses particulièrement choquante sur votre site.Attention, ne vous méprenez pas, je n'ai rien contre ce genre de pratique (même si il révèle une instabilité chez les deux
protagonistes), tant qu'on parle d'adulte consentant que peut-on trouver à y redire? Néanmoins, je met un bémol sur les cas suivants:
l'histoire de cette femme qui laisse son fils avoir des rapports avec une dominatrice,
Et également de cette femme qui puni son fils pour se masturber.
Vous n'avez pas marqué de désaccord profond dans ces cas. Or, que ces histoires soient vraies ou fausses importent peu car, dans les deux cas des esprits faibles
peuvent être influencé par vos réponses.
Et en ce sens vous avez une responsabilité morale eu égard à vos ce que vous leur répondez.
REPONSE DE MS DANA :
Bonjour.
Si vous avez bien lu le site, vous avez du voir qu'il est fait en deux parties.
1- Les témoignages des lettres et réponses d'Elise Sutton, traduits par nos soins en français, et bien évidement dont nous ne sommes pas responsables. C'est ces traductions que vous évoquez,
elles ne reflètent pas mon opinion.
Je note au passage qu'Elise Sutton est universitaire et spécialisé en psychologie. Ce qui n'est pas la garantie de détenir une quelconque vérité.
2- Les réponses que JE fais aux emails que JE reçois, et pour lesquels je donne des conseils pour que les femmes se libèrent enfin. Elles m'engagent et vous pourrez voir à travers mes nombreuses
réponses que je dis et répète que les enfants doivent avoir leur propre sexualité et qu'ils ne doivent en rien être mis au courant de notre mode de vie. Je ne confond pas ma vie intime et celle
de mes enfants.
Jusqu'à ce jour et depuis des années que le site existe, je n'ai reçu que des centaines de remerciement de femmes et d'hommes qui m'ont témoignés une profonde gratitude pour leur avoir ouvert des
portes sur leur relations et les frustrations qui leurs interdisaient de vivre avant.
Devoir vous répondre sur ces sujets est blessant, car si vous m'aviez lu vous ne m'auriez même pas posé ces questions et fait ces remarques.
Pour le reste, le jugement que vous portez sur " l'instabilité" qui serait révélée par notre mode de vie, sachez qu'en ce domaine nous n'avons pas du tout la même opinion et que je trouve votre
avis quelque peu "formaté" par une "science" qui n'en est pas encore une. Si la psychologie avait la réponse aux relation D/S, cela ferait longtemps que nous serions au courant croyiez moi.
Si vous pratiquiez vous verriez que s'accepter tel que l'on est, est porteur d'une bien plus grande stabilité et pérennité, que de vouloir être ce qu'il faudrait être, dans notre idéal ou dans
celui de la société. Les fait sont là, le bonheur et la sérénité que connaissent tous ces couples en sont la meilleure preuve. La théorie aussi profonde que la prétendent les détenteur d'un
savoir en matière d'inconscient humain, n'a jamais apporté de preuve aussi réelles et concrètes.
Voilà mon opinion.
Sur ce, j'espère ne plus avoir à répondre à des attaques personnelles qui ne sont pas fondées et qui montre qu'avant de critiquer il faut avoir fait le tour d'un sujet, pour éviter de tomber dans
le travers de pas mal de journalistes.
REPONSE DE L'UNIVERSITAIRE A LA REPONSE DE MS DANA :
Tout d'abord merci de m'avoir répondu aussi vite et pardon car, j'ai confondu cette Elise Sutton (dont le diplôme a peut-être été trouvé dans un paquet cadeau) avec vous.
En revanche, il est inutile de vous braquez; Ce n'est pas une attaque personnelle et je ne cherche pas à vous "formatez". Je le dis moi-même: "temps que les personnes sont adultes et consentantes
on ne peut rien y dire". Et quand j'utilise le terme "instabilité" ce n'est pas de le sens péjoratif d'instable mentale.
Alors pour vos réponses aux mails. Oui, vous avez reçu beaucoup de félicitations, bien. Et bien il était temps d'avoir une critique non? Quand elles sont bien faites c'est constructif.
Mais, je suis un peu déçu. Je m'attendais surtout à une réponse sur votre "ultra-féminisme". Y croyez-vous sérieusement?
REPONSE DE MS DANA :
Je ne suis pas 'ultra féministe'. Je suis dominatrice et j'assume ma vie de dominante au quotidien.
Je respecte les hommes et particulierement les hommes respectueux et qui ne sont pas dans le jugement.
Je crois que les femmes ont une sensibilité plus grande aux humains que les hommes. Enfin les femmes avec un cerveau de femme. Il existe à mon avis des hommes avec un cerveau féminin qui eux aussi ont cette sensibilité qui manque parfois à bien des hommes.
Je ne dis pas que l'homme est inférieur, même si beaucoup d'entre eux aiment qu'on leur disent. Je pense que chacun a sa place, et les soumis la leur est aux pieds des maitresses. Ils aiment cela et tant mieux, car je suis persuadé que le couple peut ainsi trouver un équilibre et un épanouissement bien plus facilement que dans les relations classiques.
Q. Chère Mme Sutton ; certaines discussions et lectures d’articles, ainsi que la relecture du roman « 2001 – L’odyssée de l’espace » d’Arthur C. Clarke m’ont conduit récemment à quelques réflexions, qui, je pense, relèvent de votre domaine d’expertise.
Cet auteur a toujours été considéré comme un visionnaire, et je crois même qu’il a été consultant pour la NASA à plusieurs reprises. Cependant, ses prédictions n’étaient pas toujours très exactes. En particulier, s’il avait décrit de façon réaliste l’ascension des femmes dans le monde de 2006, je suis certain qu’on ne l’aurait jamais publié. Son éditeur lui aurait sûrement ri au nez en le traitant de fou !
Je ne suis pas certain de la date de rédaction de ce livre, mais cela devait être probablement vers 1965 : cela n’est pas si vieux, le temps qui s’est écoulé depuis représente à peine la moitié d’une vie moyenne. Et pourtant, ce que les femmes sont capables d’accomplir de nos jours aurait paru incroyable à un citoyen de l’époque.
Quelqu’un aurait-il pu prévoir que 40 ans plus tard, les filles seraient si supérieures aux garçons dans les études qu’il serait même question de remettre au goût du jour les classes séparées ? Et ce non pas dans le but de tenter de combler le fossé grandissant entre les résultats des deux sexes, mais afin de protéger les garçons contre de trop nombreux et trop rapides syndromes d’échecs dans leur scolarité ? Ou bien que 57 % des étudiants seraient des femmes ? On voit même de plus en plus souvent le chiffre de 60 %, et il est communément admis que ce nombre va continuer à augmenter.
Quelqu’un aurait-il pu suggérer qu’à peine 40 ans plus tard les entreprises au développement le plus rapide seraient celles gérées par des femmes ? Bien sûr, j’ai pu entendre un nombre incalculable d’hommes argumenter sur ce point, en prétendant que « c’est uniquement parce que les femmes vendent des produits cosmétiques ou des savons, des trucs de filles. » Mais ce n’est tout simplement pas vrai. Une telle argumentation est la manifestation flagrante d’une attitude anachronique et rétrograde. Le pire est que ces hommes qui se réfugient derrière de telles inepties ne donnent même pas l’impression d’être machistes ou ignorants, mais plutôt effrayés et vulnérables. Les preuves s’accumulent sans cesse, et il est maintenant devenu évident que les femmes possèdent bien plus de talents pour diriger que les hommes.
Quelqu’un aurait-il pu prévoir que 40 ans plus tard, on aurait prouvé que les femmes ont plus de capacité neuronale, leur donnant ainsi la possibilité de réfléchir plus rapidement que les hommes, qu’elles peuvent utiliser les deux hémisphères de leur cerveau au contraire des hommes, et qu’elles sont capables de gérer plusieurs tâches en même temps, bien au-delà de la possibilité de leurs équivalents masculins ? Il y a 40 ans, la seule observation de ce type qui aurait pu être acceptée, peut-être, aurait été que les femmes ont une meilleure mémoire que les hommes ; et encore cette remarque n’aurait pas été générale, mais seulement réservée au cadre restreint de la mémorisation de textes par des acteurs.
Il est difficile d’analyser au présent les modifications qui affectent notre société, et personne ne sait réellement ce qui sera considéré comme naturel et convenable dans 40 ans. On trouvera peut-être parfaitement normal d’encourager les jeunes filles à travailler dur pour réussir leurs études, et parallèlement d’orienter les garçons vers des domaines plus pragmatiques tel que le commerce, ou simplement de leur conseiller de trouver rapidement un bon travail honnête qui pourra contribuer à compléter le revenu de leur future femme. Bien sûr, il restera (et devra rester) de la place pour des hommes talentueux et ambitieux afin qu’ils puissent aller aussi loin qu’ils le désirent dans leurs études, mais cela ne représentera qu’une exception ; en particulier si la tendance actuelle se confirme.
Il est certain que notre culture a subi des transformations essentielles ces
Par exemple, la devise : « trouve-toi une fille pour fonder une famille » sera probablement remplacée par une formule telle que « trouve une femme pour te commander et te punir. » En cas de mauvaise conduite, la remarque classique : « après tout, ce sont des garçons » ne sera plus utilisée comme excuse, mais plutôt comme préambule à une sévère punition. Je n’ai rien contre le fait d’encourager les garçons à être fiers de leurs performances physiques, comme on le voit de nos jours ; la compétition sportive me semble être une chose très naturelle, mais n’est-il pas venu le moment d’encourager de manière équivalente les filles pour leurs capacités intellectuelles ? Je ne dis pas qu’il faudrait empêcher les filles de pratiquer tous les sports qu’elles souhaiteraient, et qu‘il faudrait interdire les livres aux garçons, je dis juste que chaque sexe a ses forces et ses faiblesses par rapport à l’autre, et il faut savoir le reconnaître.
Comme vous êtes une femme sensée qui ne va pas divaguer sur un quelconque fantasme irréaliste de domination féminine en réponse à ma question, je me permets de vous demander :
Quelle place dans la société pensez-vous que la femme aura dans 40 ans ? Le rapport entre les garçons et les filles dans la scolarité va probablement continuer à évoluer, mais je ne crois pas que dès le milieu du 21ème siècle on aura déjà 80 % de femmes étudiant et enseignant à l’université. Avez-vous observé des évolutions encourageantes chez les enfants d’aujourd’hui en rapport avec le respect naturel que les hommes doivent aux femmes ?
De même, pensez-vous que l’on puisse réussir à trouver un moyen de permettre aux garçons de garder confiance dans leur valeur au cours de la scolarité, malgré leur incapacité à lutter avec les filles sur le plan intellectuel ? Apparemment ce n’est pas si simple, et je pense que ce serait une grosse erreur de s’acharner à maintenir artificiellement les garçons au niveau des filles. Toute réflexion de votre part sur ce sujet sera accueillie avec grand plaisir et intérêt. Merci.
Merci pour toutes ces observations très intéressantes. Vous avez pu constater l’énorme portée des changements que notre société a subis au cours des 40 dernières années, et dans quelle direction cela nous mène. Bien que nous ne soyons pas sûr de ce à quoi ressemblera notre monde dans 40 ans (de la même manière que M. Clarke ne l’était pas il y a 40 ans), nous ne pouvons que constater que les tendances actuelles nous promettent un futur qui sera sans aucun doute dominé par les femmes : reste à voir dans quelle mesure.
La façon dont les sociétés évolue est un sujet fascinant à étudier. Il y a ceux qui vont adopter intuitivement un modèle linéaire, et qui supposeront donc que les x prochaines années évolueront de manière similaire (en termes de tendance) aux x dernières années. Cependant, plutôt que faire cette hypothèse simplificatrice, il vaut mieux examiner les données historiques et les indices de tendances et y appliquer une progression exponentielle. Avec un tel modèle on peut émettre des prévisions bien plus exactes sur les futures évolutions de la société.
J’ai eu l’occasion de discuter avec des chercheurs travaillant dans le domaine de la prospective, et quand on aborde le sujet de l’évolution à venir des relations entre les hommes et les femmes, la grande majorité répond que la société du futur sera dominée par les femmes. Bien sûr, tous ces spécialistes tempèrent ce jugement en précisant qu’il est impossible de réellement prédire le futur, mais seulement d’envisager des scénarios avec un certain degré de probabilité.
Ce que l’on peut affirmer avec certitude est que la progression de la domination féminine est une tendance lourde et non une mode passagère, et cette distinction est importante. Une tendance lourde aura des effets à long terme et sur de grandes distances, affectera de nombreux groupes sociaux, et progressera lentement, dénotant ainsi d’une origine profonde. Au contraire, une mode passagère n’a des effets qu’à court terme, s’étend rapidement mais superficiellement. Il est évident que la domination féminine est une tendance à long terme, car nous pouvons maintenant juger sur un certain nombre de générations de la progression d’indicateurs objectifs, tels que l’accès au droit de vote pour les femmes, ou bien leur réussite scolaire ou professionnelle.
Et puis il y a l’apparition de nouveaux comportements sociaux, comme ces mariages de plus en plus nombreux où la femme porte sans complexe la culotte, et/ou apporte le principal revenu financier. Ou bien ces femmes prenant l’initiative de draguer des hommes plus jeunes, ces adolescentes aux comportement sexuel plus agressif, et, bien sûr, le nombre croissant de couples explorant des relations alternatives telles que la domination féminine associée à la soumission masculine : tout cela indique un renforcement du rôle dominant des femmes et celui soumis des hommes. Et ce sont là bien des tendances lourdes, et non des modes éphémères, car elles agissent à long et non à court terme.
Mais quelle que soit la manière, je suis sûre de l’issue finale. Le génie a été libéré de sa bouteille, et on ne pourra jamais le forcer à revenir à l’intérieur. Maintenant que les femmes ont goûté à la liberté et au pouvoir, le vieux modèle patriarcal est destiné aux poubelles de l’histoire. Le futur est féminin et la Nature elle-même nous conduit dans cette voie, avec le besoin profond et toujours croissant de soumission de l’homme, et sa vénération de l’autorité féminine. Au fur et à mesure que les femmes gagnent en pouvoir, de plus en plus d’hommes sont favorables à ce changement social, et comme la nature dominante de la femme renforce la nature soumise de l’homme, cela ne fera que nourrir et accélérer cette tendance vers la domination féminine. Merci pour cette intéressante question.
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