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CERCLES de FEMMES

CERCLES de FEMMES Dominantes.

Afin de permettre aux Femmes de se retrouver périodiquement entre amies dominantes, un premier cercle existe dans la Région Parisienne.

Le projet se matérialise, voir ici.

Si vous désirez en creer dans d'autres régions, n'hésitez pas à nous le faire savoir, nous en ferons ici, la publicité pour vous aider à vous retrouver entre dominatrices.

Mercredi 16 février 3 16 /02 /Fév 09:19

Frederic.P  18/12/07  



Bonjour Maîtresse,
 


Il y a quelques temps, je me suis arrêté sur votre excellent site. Depuis longtemps, je voue une passion sans limite à la suprématie féminine. Sur ordre de ma Maîtresse femme, je me suis permis de vous envoyer ma dernière expérience de soumission en sa compagnie.
 

Mon épouse et moi sommes mariés depuis 18 ans, elle a 44 ans et moi 50 ans. Depuis le début de notre mariage nous pratiquons la domination féminine accompagnée de quelques séances SM, mais le week-end seulement et de temps en temps. J’aimerais bien être son soumis continuellement, mais en semaine ce n’est pas sa tasse de thé. Le dimanche matin, dès mon lever, je dois me mettre entièrement nu, un collier de chien autour du cou, et des menottes qui relient mes chevilles. Dans cette tenue, je dois lui apporter son petit déjeuner au lit. Pendant ce temps là, je prépare la salle de bain, la tenue vestimentaire sexy qu’elle m’a ordonné de préparer, un tailleur en cuir noir, un chemisier blanc qui sera rehaussé d’une cravate, sans oublier le large ceinturon qui lui confinera sa taille de mannequin. Par contre, elle me laisse la liberté de choisir sa lingerie, lingerie qu’elle m’oblige à lui acheter, deux fois par mois, ce qui me prive financièrement pour subvenir à mes loisirs et à mes besoins. Avec entrain, J’astique ensuite ses cuissardes, en pensant que je vais devoir souvent les embrasser pour la remercier. Quand elle a eu terminé de manger, j’ai débarrassé le lit et j’ai filé dans la cuisine pour faire la vaisselle de la veille et celle du matin. Quant à ma Maîtresse, elle s’est préparé pendant des heures, car elle adore me faire languir. Sur une feuille de papier, elle a écrit tous les travaux ménagers que je devais exécuter pendant la journée et jusqu’au soir. Il était notifié en bas de la feuille, que je pourrais aller me coucher, seulement après avoir accompli tout mon travail. Après la vaisselle terminée, j’ai du laver le carrelage du couloir. En même temps je ne devais pas oublier de préparer le repas de ma Reine. Vers treize heures, le repas était prêt dans la salle à manger. Sur son ordre je devais me tenir à 4 pattes sous la table. Au préalable elle m’avait accroché la laisse à mon collier. Avec impatience, j’ai du attendre son ordre pour pouvoir admirer son entrejambe et le tissu soyeux de sa petite culotte. J’étais très excité et je n’ai pas le droit de me masturber. 

Pour seule nourriture, je devais accepter les restes que Madame n’avait pas dédaigné manger. Elle me les a jetés dans une assiette posée à terre. A la fin du repas, j’ai été détaché et quelques coups de cravache bien placés m’ont rappelé à l’ordre. Ma femme désirant se détendre est allée s’asseoir sur le canapé pour regarder la télévision. Je lui ai préparé son dessert et son café. Pendant ce temps, j’ai débarrassé la table et j’ai filé à la cuisine pour faire la vaisselle. Ensuite, moment extrêmement jouissif pour moi, j’ai du lui laver sa lingerie intime à la main. Pauvre de moi, elle est venue subrepticement contrôler l’avancement de mon travail et elle m’a surpris en train de me masturber en cachette. Folle de rage de lui avoir désobéi, elle m’a emmené à la cave, une cave voûtée qui est froide et humide. Debout, mains menottées et les bras tirés et attachés en arrière, elle m’a administré une centaine de coups de fouet sur tous le corps avec une préférence sadique sur mes parties génitales. Elle a ajouté : « voilà, j’espère que la prochaine fois tu ne recommenceras plus ». Tu vas rester dans cette position et dans le noir, le temps qu’il me plaira, afin que tu puisses méditer sur ta faute ». Je ne sais combien de temps je suis resté dans cette situation, mais j’avais les bras ankylosés et le froid m’a fait grelotter continuellement. Les pinces à poids qu’elles m’avaient appliquées sur les seins et le sexe avant de me laisser dans cette position humiliante, m’ont fait atrocement mal. Pendant tout le temps que je suis resté ainsi, je repensais sans cesse à son entrejambe, à sa tenue sexy, à l’odeur du cuir, à la séance de flagellation qu’elle m’avait infligée comme punition. J’étais à nouveau très excité. Puis j’ai entendu avec un soulagement profond, la porte de la cave s’ouvrir. Je l’ai vu descendre habillée d’un manteau chaud. Cela m’a intrigué un instant. Je ne comprenais pas l’idée qui lui avait germé dans la tête. Elle m’a détaché, enlever les poids et m’a remis la laisse. Elle m’a ordonné de me mettre à genoux. Elle a relevé sa minijupe et m’a ordonné de lui pratiquer un cunnilingus. Après, nous sommes remontés jusqu’à la cour, et là, à 4 pattes ce coup-ci, j’ai du lui baiser la pointe de ses cuissardes. J’ai compris ensuite le port de son manteau, car toujours tenu en laisse et dans un froid de canard, elle m’a forcé à balayer la cour pendant 5 bonnes minutes et sous quelques coups de martinets bien placés. Avant de reprendre mon travail bien au chaud, j’ai pu prendre une bonne douche pour me remettre de mes émotions. 

L’envie de me masturber m’étant passée, j’ai repris le lavage de sa lingerie à la main, en m’appliquant sérieusement. Ensuite, ce fut le lavage des sols de la cuisine, de W.C. de la salle de bains. Après ce travail effectué, ma femme m’a demandé de venir me reposer un peu à ses côtés, je dirais plutôt à ses pieds. Allongé sur le dos, mon corps lui a servi de repose-pied. 

Elle en a profité pour frotter sa semelle sur mon pauvre sexe bandant et enfoncer son talon aiguille par intermittence dans mes testicules. L’autre talon était enfoncé dans ma bouche pour que je puisse le sucer. Le téléphone a sonné, c’était la sœur de ma femme qui voulait prendre de ses nouvelles. Comme si de rien n’était, elles se sont raconté des histoires entre femmes, parler de produits de beauté, de vêtements. Elles ont rigolés ensemble à plusieurs reprises, et pendant ce temps là, ma geôlière m’écrasait le sexe avec encore plus de vigueur. Pour un mâle, c’est très troublant et très humiliant d’être dans cette posture. A la fin de la communication, elle m’a jeté un coup de pied et m’a ordonné d’aller reprendre mes tâches ménagères. Pendant que la lessive tournait dans la machine, j’ai fait les poussières et préparé le dîner pour mon épouse uniquement. Lors du repas, elle m’a annoncé : « comme tu es fou dingue de ma petite lingerie intime, pendant que je regarderais le film ce soir, je te réserve une petite surprise ». Surprise récompense ou surprise punition, mon cœur a battu la chamade. 

Le temps que je débarrasse à nouveau la table, et que je fasse à nouveau la vaisselle, le temps m’a paru une éternité. Elle m’a dit de préparer un plateau et d’y ajouter du gravier. Quelques minutes avant le début du film, elle m’a accroché plusieurs slips et soutien- gorges humides sur mon corps à l’aide pince à linge en bois. Mains menottées dans le dos, j’ai du me mettre à genoux sur les petits graviers, face au mur et contre le radiateur. Plusieurs fois, j’ai demandé l’autorisation à ma tortionnaire, de me relever pour atténuer la douleur, ce qu’elle accepta heureusement. A la fin du film, j’ai du remettre sa lingerie pratiquement sèche sur le sèche linge. Habillée d’une nuisette vaporeuse et avant de se coucher, elle m’a coiffé le visage de son string porté de la journée. Ainsi paré j’ai eu le droit de pouvoir me masturber devant elle et à genoux. Toujours nu, elle m’a enlevé les menottes des chevilles et j’ai pu ainsi aller me coucher avec mon collier d’esclave, toujours autour du cou. J’espère que cette histoire véridique et je vous l’assure, donnera des idées aux nombreuses épouses dominantes. Pour ma part, cette journée fut très fatigante et très douloureuse mais que ne feront pas pauvres soumis que nous sommes, pour faire plaisir à ces Dames, êtres supérieurs.

 

Esclave Frédéric

 

 

 

Réponse Ms.Dana :

 

Merci Frédérique de nous avoir fait partager une journée de votre intimité que je pense réelle par bien des petits détails.


Chaque couple vie la D&s à sa façon, sur sa partition. L'essentiel est que la dominante et le soumis soient heureux et y trouvent leur épanouissement et leur équilibre.


Il y a des descriptions dans ce témoignage qui pourront inspirer d'autres dominantes en manque idées, et Frédérique peut remercier le ciel d'avoir une Maitresse qui s'assume comme telle et qui lui permet de vivre de tels moments, qui sans l'ombre d'un doute lui apporte beaucoup.

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Par LO
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Dimanche 6 février 7 06 /02 /Fév 05:15

Dès que j’étais entré en Mathilde, j’avais failli jouir. J’avais été obligé de m’immobiliser un instant, le temps de laisser ma « sève » redescendre. Sans pitié, Mathilde continuait de remuer son cul, ses hanches, ses reins. Je réussis quand même à résister à ma presque irrésistible envie de décharger (je ne me rappelle plus depuis combien de temps Mathilde m’en privait, mais ça faisait un bail). C’était très dur, plus dur que jamais.

 

Excitée comme elle l’était par ce qu’elle avait vécu et par ce qu’elle me faisait vivre pour s’amuser de moi et de mon désir, ma Femme commençait à geindre. Puis une idée diabolique dut traverser l’idée de Mathilde. Entre deux soupirs, deux mouvements de son ventre, elle se mit à me parler de son amant. Comment il était beau et musclé. Comment il était bien membré. Comment il l’avait bien caressée. Comment il l’avait prise en levrette (ce qu’à juste titre elle ne m’avait jamais accordé)… Ce devait être délicieux pour elle de me « torturer » de la sorte. J’aimais ça aussi, mais je n’en pouvais plus.

 

Redoublant de coups de reins, en haletant déjà de plaisir, Mathilde me porta l’estocade : « Tout en me baisant à fond, il me pelotait les seins. Et tu sais quoi, mon chéri ? J’avais envie de lui demander de m’enculer ! » (Ça non plus, je n’y avais jamais eu droit et je trouvais cela normal.) Là, je suppliai Mathilde : « Oh, mon amour, arrête un peu s’il te plaît, ou je vais exploser… ‑ Que j’arrête quoi ? De bouger ou de parler ? – Les deux, ma Mathilde, car j’ai peur de jouir… sauf si j’en ai le droit. – Non ! Pas question ! Pas tout de suite en tout cas, car je n’ai pas fini de venir. – Mais je n’en peux plus, chérie, depuis le temps que je ne me suis pas vidé. – Ce n’est pas mon problème. Pense à mon plaisir, espèce d’égoïste, et le tien passera… »

 

Je ne demandais pas mieux. Malheureusement, ce fut le contraire qui arriva. Et aujourd’hui, des années après, non seulement je ne comprends toujours pas ce qui m’est arrivé, mais j’en ai toujours autant honte. J’ai tout à coup débandé sans avoir juté (ce qui n’avait pas grande importance), mais sans avoir mené Mathilde à l’orgasme (ce qui était une faute maritale gravissime). Je sentis mon sexe se dégonfler, mollir, se ratatiner. Il devenait tout petit, riquiqui, perdu dans le vagin brûlant et huileux de Mathilde. En fait, je ne le sentais plus : j’avais l’impression de n’avoir plus de queue !

 

Je suppliai : « Oh, pardon Mathilde, pardon ma chérie ! » Mais le mal était fait. Mathilde était furieuse. Elle grogna : « Ça, tu me le paieras ! C’est la première fois que tu me fais le coup, mais tu me le paieras, ça je te le promets… En attendant, descends vite à la cave et finis de me faire jouir. » Ma bouche était déjà ventousée à sa vulve. Assez vite (tellement Mathilde était près de sa jouissance), mes lèvres et ma langue déclenchèrent l’orgasme de ma Femme, mais ça ne changea rien à la honte de ma vie. J’avais déjà plus ou moins « raté » Mathilde, mais jamais comme ça.

 

Quand j’eus nettoyé son intimité, Mathilde prononça la sentence qui me frappait. « Tu vois, tu as loupé ta chance. Je me sentais si bien que j’étais presque disposée à te permettre de prendre ton plaisir en moi. Mais là, mon petit vieux, ce n’est pas près de t’arriver, crois-moi. D’ailleurs, sauf quand j’aurai besoin de toi, ou que je voudrai que tu me caresses, je ne veux plus te voir dans ma chambre avant que je le dise… »

 

C’était la « cata », mais tout était de ma faute.

 

*

À compter de ce jour, Mathilde eut de multiples aventures. Heureusement, c'était avant les années sida ! Au lit, en général avant l’amour parce que ça m’excitait, mais parfois aussi pendant qu’elle me possédait, elle aimait me raconter ses frasques sexuelles. Elle me disait les préférences de ses amants, leurs points forts et leurs points faibles. Elle me parlait de ses orgasmes. Je crois qu'elle jouissait encore de voir la drôle de tête que je faisais. Cependant, je continuais à lui dire : « Tu es une Femme merveilleuse ! Et une Femme merveilleusement libre ! Je t'admire, je t'aime, je suis à toi, tu peux faire ce que tu veux de moi ». Ce genre de paroles lui plaisaient et presque à chaque fois elles l’aidaient à jouir plus fort.

 

Un jour, un peu parce que je le lui avais suggéré dans mes délires de soumission après l'avoir menée à son plaisir, Mathilde m'appela au bureau alors qu'elle était au lit avec un jeune homme. « Je viens de jouir comme une reine. Et il est beau comme un dieu, très musclé si tu vois ce que je veux dire, et très doué pour faire du bien aux Femmes. » Je dus prendre n'importe quel prétexte pour m'absenter un moment et aller me soulager aux waters à grand coups de poignet, tout en reniflant le fond d'une petite culotte portée par Mathilde, délicieuse, translucide et odorante petite chose que j'avais toujours à cet effet dans ma poche gauche, fanfreluche objet de mon fétichisme qu'il m'est arrivé plusieurs fois de sortir par mégarde devant tout le monde, en la confondant avec mon mouchoir !

 

Ce fut une période à la fois de terribles frustrations, de terrible jalousie et d’intense bonheur masochiste. Quand elle voyait que je faisais triste figure, Mathilde me disait en plaisantant : « Je ne comprends pas que tu fasses cette tête. N'est-ce pas toi qui m'as expliqué en long, en large et en travers que la jouissance de la Femme est essentielle, pour sa beauté par exemple ou pour son rayonnement, alors que le pauvre plaisir des mecs est tout à fait secondaire ? » Je ne pouvais que m'incliner. Je pleurais et bandais à la fois… ce qui donnait parfois à Mathilde l'idée de m'utiliser… au profit de sa jouissance, bien sûr.

 

Mathilde ne m’a jamais ligoté ni battu. Un premier avril, je lui avais offert pour rire une cravache, et je la lui avais présentée à genoux en lui disant : « Mon amour, ça t’aidera à te faire obéir. » Je pensais qu’elle allait rire, mais au lieu de ça, elle a pris la cravache et l’a lancée contre le mur en criant : « Tu n’es pas fou ? Je n’ai pas besoin de ce truc pour me faire obéir, espèce d’obsédé ! »

 

Mathilde était stricte envers elle-même (dans son travail) et envers moi. Quand elle me demandait quelque chose, je n’avais pas intérêt à traîner ni à mal faire. Elle n’hésitait pas à me crier dessus, à me parler méchamment, voire de façon humiliante (j’adorais !), mais la pire des punitions qu’elle m’infligeait, c’était de me chasser de sa chambre et de m’exiler pour le temps qu’elle voulait (qui dépendait de la faute et de sa colère) dans la petite chambre d’amis qui se trouvait à l’autre bout de l’appartement. L’horreur des horreurs… Je continuais à lui apporter son petit déjeuner au lit, mais elle ne demandait pas de caresses et ne m’adressait même pas la parole, même quand je brossais ses longs cheveux blonds ou frottais ses souliers à ses pieds. Elle me laissait des mots pour me dicter ses ordres pratiques.

 

Et puis un soir, alors que j’étais déjà couché, tout triste d’être privé de ma sultane, Mathilde entrait sans frapper dans ma chambrette, venait à moi, disait « J’ai envie » en retroussant sa nuisette sous laquelle elle était nue, sautait sur mon lit, repoussait les draps, m’enjambait, s’asseyait sur ma poitrine puis glissait vers mon visage en s’appuyant des deux mains sur moi, posait sa vulve en plein sur ma bouche et se faisait sucer. En agitant ma langue en elle et en tétant son clitoris, je me sentais à la fois suffoquer et rayonner de bonheur. Mathilde m’avait pardonné ! Ah, je peux dire qu’elle m’en a donné à laper de sa bonne mouille ! Un peu épaisse, chaude et gluante, elle coulait dans ma gorge et c’était le meilleur miel du monde…

 

Naturellement, ma petite queue était raide comme un piquet et aussi longue qu’elle pouvait l’être. Quand elle avait joui dans ma bouche, Mathilde, encore toute mouillée, tâtait derrière elle, empoignait ma tige, se soulevait et, reculant sur moi d’un bond léger, me prenait d’un seul coup et s’empalait à fond. Dès qu’elle m’avait pris en elle, j’avais envie de décharger mais je serrais les dents. Pendant que Mathilde s’agitait sur moi, « se cherchait » comme elle disait, j’essayais de penser à n’importe quoi de déplaisant. Je résistais. Je voulais tenir la distance, je voulais qu’elle jouisse encore. Le plus dur, c’est quand Mathilde me disait, au moment où elle commençait à venir : « Ne jouis pas, toi… Ne jouis pas ! », car cette phrase, aussi incroyable que cela puisse paraître, décuplait le plaisir qui irradiai de mon gland.

 

Une ou deux fois par semaine (oui, je sais, c’est beaucoup pour un soumis, mais par rapport à mes « besoins », c’était très peu), Mathilde, après avoir joui de moi plusieurs fois, me disait, en se faisant très tendre : « Allons, mon grand, je crois que je vais t’autoriser à te vider ! » Ce verbe un peu méprisant sortant de sa belle bouche dont j’aimais tant le goût, l’haleine et la salive, me faisait partir immédiatement, et Mathilde disait : « Heureusement que j’avais pris la précaution de prendre d’abord mon plaisir ! »

 

Ma fierté d’esclave est que, la plupart du temps, je réussissais à ne pas jouir du tout quand ma Femme ne m’y autorisait pas. Je crois que Mathilde en était contente. Une fois, elle m’avait dit : « Je n’en suis pas sûre, mais je crois que ma volupté est plus profonde, plus forte et plus longue quand toi tu ne jouis pas ! » Je lui avais répondu que cela me paraissait normal, puisqu’elle était Femme : « Tu es faite pour le plaisir, ma chérie, et le plaisir est fait pour toi ‑ Et toi, tu es fait pour quoi ? – Mais pour te le donner, mon amour… ou du moins pour essayer, de toute la force de mon amour pour toi ! – C’est très beau, ce que tu viens de dire. C’est pour des choses comme ça que moi aussi je t’aime ». Comme, une fois son plaisir pris, Mathilde me chevauchait encore, attendant que mon sexe fonde dans le sien, elle s’était penchée sur moi pour me prendre la bouche et me la fouiller d’un interminable baiser qui m’asphyxia presque … et me fit éjaculer en elle.

 

C'était mon âge d'or. Mais rien ne dure très longtemps en ce monde. Un beau jour, ou plutôt un mauvais jour, Mathilde décida de prendre un appartement à elle. Elle se disait lasse de moi et de ma routine, et prétendait qu'elle voulait « respirer et prendre un peu de recul ». Cependant, bonne fille, elle continua de venir me voir… chaque fois qu'elle avait envie de m’utiliser sexuellement… ou que son amant du moment n’était pas disponible. Pour jouer à l'esclave, je lui demandais toujours : « Tu me laisseras jouir, cette fois ? », parce que pour elle il a toujours été clair que si la Femme a constamment besoin de son plaisir, et que l'homme, entre autres, est là pour lui en donner, lui peut aisément s'en passer, et même le doit. Elle disait, un peu à la blague tout en étant très sérieuse : « C'est mieux pour ton désir de ne pas trop jouir. Comme ça, tu continues à avoir envie de moi et tu restes disponible chaque fois que j’en ai besoin. J’espère que tu ne te branles pas sans arrêt, parce que je te connais… ». Je l’assurai que non… ce qui n’était pas tout à fait vrai. Je me limitais, j’avais le fantasme de me priver complètement mais je n’y arrivais pas toujours. La phrase de Mathilde ‑ tu continues à avoir envie de moi et tu restes disponible – m’avait ébloui et j’avais trop insisté dans ce sens pour la démentir. D’ailleurs, je ne l’aurais jamais osé. Quand je lui demandais si elle me laisserait « me soulager », Mathilde me répondait toujours : « Peut-être… Je verrai… Cela dépendra de mon humeur… Il se pourrait que oui… Mais il faut que tu commences par me donner beaucoup, beaucoup de plaisir… »

 

Mathilde me fascinait par ce Pouvoir tranquille et naturel qu'elle avait sur moi. Elle ne passait pas toujours la nuit chez moi, mais quand elle le faisait, j'aurais tout fait pour elle, tellement je me sentais heureux et comblé par le sort. Parfois, Mathilde me demandait de venir chez elle et elle me démontait en ajoutant avec un beau sourire : « Tu verras, il y a plein de choses à faire, une énorme vaisselle en retard, le grand ménage, les draps de ma chambre et ceux de la chambre d'amis à changer… ». Il lui arrivait de me garder pour sa nuit, mais pas toujours. Je devais le mériter. Mais même si je le méritais, ou croyais le mériter, il lui arrivait de me renvoyer chez moi, une fois satisfaite de mon travail pratique et de mon service sexuel. Je ne protestais jamais, parce que je ne voulais pas risquer de la perdre totalement. Le peu qu’elle m’accordait me semblait déjà dépasser largement mes pauvres mérites. Quand Mathilde me gardait auprès d'elle, j'étais le plus heureux des hommes, mais je savais qu'elle me tenait comme une marionnette au bout d'un fil et cela me plaisait.

 

Un soir où elle avait décidé de me garder près d’elle, une fois que je l'eus « honorée et comblée », Mathilde se souvint sans doute d’un autre fantasme que je lui avais raconté. Elle m'ordonna de sortir de son lit car, me dit-elle, « j'aime bien avoir toutes mes aises et pouvoir me coucher en travers sans être gênée par un autre corps » ! J’étais foudroyé, au bord de la défaillance. Je ne m’attendais pas à une chose pareille, mais la force de l’habitude me fit obéir. Je m'apprêtais déjà à rejoindre la chambre d'amis lorsque Mathilde me rappela : « Non, non ! Pas par là. Je te veux près de moi, au cas où j'aurais besoin de toi… pour n'importe quoi, un verre d'eau par exemple, ou une caresse de plus en pleine nuit... Tu vas dormir par terre à côté de mon lit. Je t'ai préparé une couverture dans le débarras. Va la chercher ». Je me sentais fou de joie et de reconnaissance. J'ai fait ce qu'elle voulait et j'allais m'allonger lorsqu'elle me dit : « Reviens un peu ici. Tu vas me lécher entre les fesses. Tu sais que j'aime ça, et en plus ça me calme bien et ça me prépare à dormir comme un ange ». Bandant comme un âne, je la léchai avec toute la douceur, tout l'amour et toute la soumission qui étaient en moi, jusqu'à ce que Mathilde me repousse d'une main déjà amollie par le sommeil. Mais dormait-elle vraiment ? Sitôt que je fus allongé sur le plancher, je vis ses pieds dépasser du matelas. Je me dis qu'elle voulait sans doute que je les lui « honore », eux aussi. En appui sur un coude, je me mis à les lui baiser, à les lui lécher, à sucer ses orteils, à passer ma langue entre eux. Sans rien dire, Mathilde me laissa faire et c'est ainsi qu'elle finit par s'endormir.

 

Je me rends compte aujourd'hui, et notamment en parcourant ce merveilleux site dévolu à la Domination Féminine intégrale, que j'ai vécu avec Mathilde le pain blanc de ma vie d'homme soumis aux Femmes. Elle est la Dame qui m'a le plus est le mieux asservi à ses propres intérêts, à ses propres besoins, à ses propres plaisirs, et cela sans jamais se laisser manipuler par mes désirs masochistes. Je crois qu'en dehors des avantages qu'elle pouvait tirer de moi j'étais à ses yeux quantité négligeable. J'étais fou de Mathilde mais je pense que de son côté elle n'a jamais aimé en moi que précisément ma faiblesse, ma docilité, ma servilité. C'est d'ailleurs pourquoi, plus tard, au bout de six ans de mariage, elle m'a si facilement quitté pour un autre et m’a imposé le divorce. 

Bien sûr, Mathilde ne s'occupait pas de mes fantasmes comme je l'aurais voulu. Elle ne m’appelait pas son esclave, ni ne me traitait vraiment en esclave. Elle ne me faisait pas agenouiller (si je le faisais, c'était de mon plein gré), elle ne me faisait pas prosterner, elle ne me faisait ni baiser ni lécher ses bottes, elle ne me faisait pas mettre à quatre pattes pour se servir de mon dos comme d'un siège, elle ne posait pas un pied sur ma tête, elle ne m'urinait pas dans la bouche… Elle ne faisait rien de tout cela, que j'aurais tant aimé qu'elle fasse. Pourtant elle régnait sur moi, littéralement comme la reine toute-puissante qu’elle «était pour moi. Et je me rends compte maintenant qu'elle refusait que je la manipule de quelque façon que ce fut. Comme le disent beaucoup de Femmes sur ce site, elle n'était pas là pour écouter et satisfaire mes fantasmes : elle était là pour bénéficier à fond de tout ce que je pouvais lui apporter de tendresse constante, d'obéissance et d'amour. 

C'est Mathilde, il faut bien que je l'admette, qui était dans le vrai de la vraie Domination Féminine et, sans qu'elle ait à prononcer le mot ni à m'imposer des postures, elle a su très souvent faire de moi son véritable esclave. J'y repense très souvent et je regrette ce temps de servitude que je n'ai jamais retrouvé depuis de façon aussi intense.

 

Dix ans après notre divorce, j’ai pu prendre des nouvelles de Mathilde (qui vit à Paris) auprès de sa sœur Catherine qui vit à Lyon. Après moi, Mathilde a « usé » deux autres hommes pendant cinq ou six ans, puis elle a décidé de vivre seule. « Ne t’inquiète pas, m’a rassuré Catherine, elle ne veut plus vivre avec un mec, mais elle aime toujours autant baiser, et elle prend des amants en veux-tu, en voilà. » Cat m’a regardé avec un air mélancolique et a ajouté : « Ma sœur, elle t’en a fait voir des vertes et des pas mûres, hein ? – Mais pas du tout ! J’étais réellement heureux avec elle. Tu savais que je voulais être son esclave ? – Bien sûr. Elle me l’avait dit et puis ça se voyait comme le nez au milieu de la figure. – Tant que ça ? –Oh, oui, tu étais en adoration, tu aurais fait n’importe quoi pour elle. En fait, tu étais son esclave pour de bon. – C’est vrai, mais je l’ai su trop tard, et je suis une andouille de n’avoir pas su la garder. – Moi, j’étais jalouse d’elle car si j’ai eu pas mal d’amants, sans doute plus qu’elle, jamais un homme ne s’est occupé de moi comme toi tu t’occupais de Mathilde, toujours aux petits soins, attentif à ses besoins, à ses envies, prêt à faire ses quatre volontés et à lui passer ses caprices. Et tu sais quoi, Yvon ? J’aurais voulu moi aussi t’avoir pour esclave ou quelqu’un qui t’aurait ressemblé… Tu te souviens de la fois où tu es venu seul pour une semaine chez moi ? – Oh, oui ! C’est Mathilde qui m’avait envoyé à Lyon parce qu’elle partait pour quinze jours aux États-Unis avec un minet. – Exact. Eh bien, plusieurs fois, j’ai eu envie de te dominer… Un soir, en rentrant du cinéma, je m’étais assise dans un fauteuil et sans que je t’aie rien demandé tu m’as apporté un whisky. Pour m’amuser à t’allumer je te laissais regarder mes cuisses et je voyais bien que tu bandais pour moi. Tu avais l’air gêné et ça m’excitait. J’ai failli te dire : "Yvon, viens te mettre à genoux entre mes jambes et suce-moi ! Il paraît que tu es un as avec ta langue et qu’elle fait merveille dans la chatte de ma sœur…" ‑ Et pourquoi n’as-tu pas écouté ton envie ? – Je n’ai pas voulu tromper ma grande sœur. Mais toi non plus tu n’as rien dit, malgré ton désir. Pourquoi ? – Pour la même raison que toi, Cat : rappelle-toi que j’avais juré une fidélité absolue à Mathilde. – Ah, bon sang, pourquoi n’ai-je jamais trouvé sur mon chemin un soumis dans ton genre ? J’aurais eu la belle vie. – C’est que tu ne l’as pas vraiment cherché car des soumis, il y en a plein les rues et je me demande même si tous les hommes ne le sont pas plus ou moins devant une belle Femme sensuelle qui veut vraiment les dominer. – Tu as peut-être raison, mais maintenant il est trop tard, car je connais mon Jacques :il n’accepterait pas du tout ça, malheureusement. »

 

On s’est dit au revoir, un peu tristes de se quitter comme ça. En me faisant la bise, Catherine a ajouté : « Tu sais, je crois que ma chère sœur mène ses amants au doigt et à l’œil. Encore plus facilement que toi ! » Ça, j’ai eu bien du mal à le croire.

 

slavio 6

 

  

Réponse Ms.Dana :

 

Belle histoire. Merci à Slavio de nous ouvrir son passé ainsi avec une plume qui se laisse lire.


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Par LO
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Dimanche 6 février 7 06 /02 /Fév 05:11

En fait, Mathilde m’utilisait carrément à sa manière et selon ses besoins et ses envies, sans du tout s’occuper de satisfaire mes fantasmes, ni même vouloir en prendre connaissance. Je croyais alors qu’elle n’était pas une Femme dominante (et en souffrais sans le lui dire). Je me suis aperçu, bien plus tard, qu’au contraire elle me dominait entièrement et admirablement, en ne se souciant que de son propre intérêt, de son propre bien-être, que de son propre plaisir, que d’elle-même, et que c’est cela la véritable Domination Féminine, la vraie de vraie !
 

Ce qui intéressait Mathilde, en revanche, c'était ma constante galanterie à son égard. Je lui offrais souvent des fleurs, des parfums, des bijoux fantaisie (et même pour son anniversaire des vrais, pas trop chers car je n’étais pas riche), de jolis petits bibelots, des vêtements aussi. Je lui ouvrais les portes et les tenais sur son passage. Je l'aidais à monter en voiture, ouvrant et refermant les portières… en profitant souvent de l'envolée momentanée de sa jupe ou de sa robe pour mater sournoisement ses jolies et longues cuisses… et plus haut encore. Je portais ses paquets, ses achats, ses bagages. Quand elle voulait se débarrasser de sa veste, c'est sur mon bras qu'elle la jetait. Je l'aidais toujours à s'asseoir au café, au restaurant. J'allais pendre ses vêtements au vestiaire. Si elle faisait tomber une chose, je m'empressais de la lui ramasser... me retenant à grand-peine de lui baiser les pieds, ce qui n'aurait pas manqué de la mettre en colère. Si nous allions au cinéma, c'est moi qui faisais la queue et elle en profitait pour aller boire un café. Le soir, quand elle rentrait fatiguée de sa journée, j'étais là pour l'accueillir car en tant que fonctionnaire, j'avais des horaires plus réguliers. Je la débarrassais de son porte-documents, de son imper ou de son manteau. Mathilde allait au salon et se laissait tomber avec un soupir dans un fauteuil. Je venais mettre genou à terre devant elle pour la déchausser et lui enfiler ses mules, ce qu’elle ne m’avait jamais interdit. Ma récompense, comme toujours, était de couler mes regards sous sa jupe ou sa robe, mais sans me faire voir...

 

Quelques détails vont maintenant montrer que, parfois, le désir de soumission d’un homme à l’égard d’une Femme peut se nourrir de peu, même si la Dame en question ne pratique pas la Domination Féminine à proprement parler. À l’époque, nous étions « légers d’argent ». Chaque mois, c’est Mathilde qui établissait notre budget, argent de poche compris. Comme elle avait plus de « standing » à tenir que moi (qui n’en avais aucun !), je ne recevais pour mes menues dépenses qu’un tiers de ce qu’elle s’attribuait. Malgré cela, mon goût de l’auto-soumission me conduisit à vouloir faire des économies sur ces maigres sommes. Je me constituai une « tirelire » pour pouvoir offrir des babioles à Mathilde. Je commençai par cesser de fumer. Au restaurant d’entreprise, je me passai de vin et me contentai de l’eau de la carafe. Je ne pris plus qu’un café par jour, après le déjeuner, fuyant les copains qui avaient toujours tendance à « remettre ça » (et du coup, passant pour « bêcheur »). Je supprimai les revues que je lisais pour me contenter de l’hebdomadaire satirique le Canard enchaîné. Sil ne pleuvait pas trop, au lieu de prendre le bus pour trois stations, j’allais à pied jusqu’au métro, etc. C’est avec tous ces « savings » que je pus, un jour, apporter à Mathilde un whisky de haute réputation, une autre fois un pot de caviar de chez Pétrossian dont elle raffolait. « Où trouves-tu cet argent ? me demanda-t-elle, un peu intriguée. – Je rogne sur mes petites dépenses, ma chérie. – Et tu y arrives avec le peu que je te donne ? – Il faut croire que oui ! – Et tu fais ça rien que pour me plaire ? Tu dois te priver de pas mal de choses… – Mais oui, mon amour, mais c’est bien normal, non ? – Peut-être bien… mais tu es quand même fou. – C’est exact, ma Mathilde : fou de toi ! »

 

Le matin, je me levais une heure plus tôt que Mathilde et après avoir fait ma toilette, c’est moi qui la réveillais en lui apportant son petit déjeuner au lit. J’ouvrais les rideaux, allumais à bas volume le poste réglé sur France Musique, baisais tendrement les lèvres de ma Femme puis l’aidais à se redresser et à bien s’installer, adossée à deux gros oreillers. Enfin, je posais le plateau devant elle et m’agenouillais près du lit pour la regarder manger, et pour être là si elle avait besoin de quoi que ce soit. Mathilde ne m’a jamais forcé à me tenir à genoux, elle ne me l’a jamais demandé, mais jamais non plus elle ne m’a dit de me relever !

 

J’attendais aussi une récompense, qui venait ou ne venait pas. Si ce matin-là une envie lui chauffait le corps et si elle n’était pas trop pressée (ou bien si c’était dimanche), une fois que je l’avais débarrassée du plateau, Mathilde soulevait son drap et le remuait avec une mimique coquine des lèvres et des yeux que je connaissais bien et qui signifiait : « Et que dirais-tu maintenant de me donner avec ta bouche mon "premier bonheur du jour" ? »

 

Mathilde se mettait en biais dans le lit. Toujours agenouillé, je soulevais le bord de la literie et introduisais mon buste dessous, puis en caressant ses cuisses, je suçais ma Femme jusqu’à la satisfaire. « Ah ! ça fait sacrément du bien après une bonne nuit ! » disait-elle gaiement en se levant. Et moi, combien de fois ne suis-je pas arrivé en retard au bureau !… Un matin, j’ai osé suggérer à Mathilde : « Et si je te suçais pendant que tu déjeunes, ma chérie ? Ça te ferait deux plaisirs en même temps ! » Mathilde a éclaté de rire et elle a ri un bon moment. Puis, des larmes dans les yeux et un peu essoufflée, elle a dit : « Tu as raison . C’est une bonne idée et ce serait sûrement très agréable pour moi… » J’ai cru qu’elle allait me dire oui, mais après un silence elle a repris : « Seulement, ce serait aussi très malcommode si je posais le plateau sur ton dos ! » Et elle s’est remise à rire. Je n’ai plus tenté de lui parler de ça, mais j’y repensais chaque matin en la regardant dévorer les tartines grillées que je lui avais amoureusement préparées, et je restais longtemps en érection, m’imaginant allongé entre ses cuisses et veillant à ne pas faire tomber le plateau de mon dos...

 

À mon instigation, un autre rituel s'était instauré. Après avoir pris sa douche (c’est moi qui avais le privilège de l’essuyer), Mathilde s'asseyait devant sa coiffeuse et je brossais ses longs cheveux blonds. Pendant ce temps, elle commençait à se farder. Lorsque j'avais fini de m'occuper de sa chevelure, je profitais de la belle occasion qui m’était offerte pour m'agenouiller et lustrer avec un chiffon doux les souliers que Mathilde avait enfilés et que j'avais cirés la veille. J'adorais cette posture humble et soumise que Mathilde ne m'avait jamais imposée (ce que je regrettais) mais que j’avais adoptée de moi-même. Bien sûr, là non plus je n’étais pas tout à fait désintéressé. Ma position me permettait de jouer impunément les voyeurs, car la bouche de la jupe ou de la robe me donnait des aperçus souvent troublants sur l'intimité de ma Femme, sur la fuite de ses cuisses barrées par les traits tendus des jarretelles et embellies par les cernes noirs des bas au-dessus desquels je voyais la tendre plage de chair dorée, souvent jusqu’au triangle de la petite culotte, bombée par le sexe à la fourrure d’or. Je la connaissais bien, et de très près, cette intimité féminine. Pourtant de la voir ainsi, d'en dessous et à la dérobée, me mettait à chaque fois dans d'incroyables états de désir que malheureusement je ne pourrais pas satisfaire avant le soir… si toutefois Mathilde le voulait bien, car je m'étais fixé comme règle (presque toujours respectée) de ne jamais me masturber hors de sa présence ou sans son autorisation. En tout cas, je n’allais généralement pas jusqu'au bout : je me branlais avec fureur (en reniflant le fond d’une culotte ou d’un collant, les pieds d’une paire de bas… ou en me les fourrant dans la bouche) mais m'arrêtais juste avant de décharger. C'était atroce ! C'était délicieux ! C'était une forme de sacrifice secret que j'offrais à ma Déesse. J’avais les testicules comme des cailloux, douloureux.

 

Dès qu'elle avait envie de quelque chose, Mathilde cédait à son désir sans jamais me demander mon avis. Je me souviens d'un moment qui, des années après, m’émeut encore comme si je venais de le vivre. Après notre déjeuner, nous allions descendre à l'école de nos deux garçons, qui était toute proche, pour la kermesse de fin d'année. Nous étions fin prêts tous les deux, lorsque Mathilde me dit, me plongeant dans la surprise et l'extase : « Avant que nous ne sortions, tu vas me donner du plaisir avec ta bouche ». Sans attendre ma réponse (car il n’était évidemment pas question pour elle, ni pour moi, que je puisse refuser), elle se dirigea vers le divan du salon et s'y laissa tomber. Je la suivis sans rien dire, me mis à genoux entre ses jambes ouvertes, passai ma tête sous sa jupe courte et baisai en montant vers son sexe l'intérieur de ses cuisses, juste au-dessus de ses bas, là où la peau des Femmes est si douce. Après quoi, humant les bonnes senteurs de Mathilde, j’écartai d'un doigt sa petite culotte et me mis à la sucer avec passion.

 

Comme elle aimait le faire, Mathilde avait lancé ses jambes par-dessus mes épaules et croisé ses chevilles dans mon dos. Je sentais les talons de ses escarpins taper sous mes omoplates et me réjouissais d'être prisonnier de son corps. Je réussis à le mener jusqu'au spasme libérateur, après quoi Mathilde se leva tranquillement devant moi qui avais toujours la tête sous sa jupe. Je lui fis sa toilette comme d’habitude et sortis de là dans un indescriptible état de surexcitation. J'avais un vrai petit portemanteau entre les jambes en regardant Mathilde se rajuster. Elle me regarda en souriant et me caressa une joue (« C’était bien bon, tu sais ! ») puis elle se dirigea vers la porte, me laissant là, encore stupéfait. Je me levai vite et la suivis, marchant drôlement à cause de mon érection.

 

Une fois dans la kermesse, tandis que Mathilde visitait les stands et suivait les jeux préparés par les enfants, en parlant à tout le monde (déléguée des parents d'élèves, elle était très connue), je la regardais avec admiration et envie sans avoir encore débandé complètement, et je me disais : « Il y a quelques minutes seulement, j'étais à genoux entre les cuisses de cette merveilleuse Femme qui, par chance est la mienne, en train de la sucer et de la faire jouir, et maintenant elle ne s'occupe pas plus de moi que si j'étais un parfait étranger ! » Plus que tout, cette distanciation incroyable, cette incontestable supériorité sur moi que Mathilde affichait ainsi, faisait de moi son esclave, sans que le mot fût jamais prononcé.

 

Au début de notre liaison, alors que nous habitions encore une chambre de bonne dans le 17arrondissement de Paris, Mathilde me fit vivre un autre moment inoubliable qui me tend encore le ventre chaque fois que j’y repense.

 

Ce soir-là, Bernard, un copain qui n'avait pas le moral parce que sa copine venait de le plaquer, était venu dîner chez nous. Comme il avait pas mal picolé, Mathilde avait tenu à le garder à dormir. Elle lui fit étaler et gonfler un matelas pneumatique étalé près de notre lit. Une fois couchée (du côté de Bernard), elle se mit sur le flanc. Elle me tournait le dos et ils discutaient en vieux copains. Je me sentais un peu exclu, et même jaloux, car je savais que Bernard était très amoureux de Mathilde qui n'était pas encore devenue ma Femme. (Je crois qu’il avait dû coucher une fois ou deux avec elle.). Je me suis glissé en silence sous les draps en baisant le corps de Mathilde et, pour la première fois depuis que nous couchions ensemble, j'ai eu l’idée de faire feuille de rose à cette Jeune Femme trop belle pour moi dont j'étais raide dingue.

 

Comme Mathilde n'était pas toujours commode (elle détestait par exemple que je l'embrasse en pleine rue), et que je ne lui avais jamais donné cette caresse, je m'attendais à être plus ou moins repoussé. Par bonheur, il n'en fut rien. Mathilde continua à discuter tranquillement avec Bernard, comme si elle n’avait pas eu ma langue en train de la lécher entre les fesses ! Quelle incroyable maîtrise d’elle-même ! Au bout d'un moment, je sentis que son œillet se dilatait et que on cul commençait à frémir. Je n'enhardis à le lui ouvrir davantage et me mis à la lécher avec encore plus d'ardeur, tout en doigtant son sexe qui était déjà bien trempé.

 

Je trouvais extraordinaire de lui faire cela tout près du « pauvre Bernard » qui ne se doutait de rien… sauf que peut-être il pouvait entendre le bruit mouillé que faisaient ma langue et ma salive dans le derrière de sa copine, ce qui rendait la chose encore plus excitante pour moi, et sans doute aussi pour Mathilde. Je bandais très fort, j'avais une folle envie de faire l'amour à Mathilde qui, à cette époque, sortant d'une assez longue période de continence, m'en redemandait sans cesse. Très excitée elle aussi, Mathilde a réussi à jouir presque sans bruit. J’ai senti se contracter son joli cul qu’elle poussait contre mon visage en creusant ses reins. Toute sa chair a vibré. Elle a passé une main derrière elle et l’a appuyée à l’arrière de ma tête. Quand elle est « venue », en crispant ses cuisses et ses fesses, elle a camouflé sa plainte en une sorte de toux rauque. Bernard s’est-il douté de quelque chose ? Je n’en sais rien mais s’il avait du nez, il devait sentir la bonne « odeur d’amour » qui émanait de l’entrejambe brûlant de ma « Fiancée » !

 

À cause de son métier, Mathilde se déplaçait beaucoup, surtout dans l’Europe de l’Est et je l'enviais. Elle m'avait dit, comme si cela allait de soi : « Pour les voyages, si on se trouve en concurrence tous les deux, c'est toujours moi qui aurai la priorité ». Quand elle partait, elle me laissait toujours des listes de choses à faire. Il y avait les « corvées » ménagères habituelles comme la lessive du petit linge de Mathilde et de ses lainages (à étendre bien à plat sur une serviette !), ou encore l'entretien de ses vêtements et de ses chaussures, dont j'avais chargé en permanence, mais il y avait aussi des travaux moins courants… comme de détartrer la cuvette des cabinets, de nettoyer à fond toutes les vitres ou la salle de bains, ou encore de faire le grand ménage de sa voiture, dehors et dedans…

 

Dans la vie courante, je faisais presque tout, et même le repassage s'il ne s'agissait que de ce que j'appelais les « choses carrées »pas trop difficiles à plier : draps, taies, serviettes et torchons, mouchoirs. Après plusieurs essais infructueux, Mathilde se rendit à l'évidence : j'étais nul en cuisine et le resterais. Elle décida donc qu’elle cuisinerait (ce qu’elle aimait) et que je me chargerais des courses (qu’elle détestait). En revanche, quand elle avait fini la tambouille, elle s'asseyait à table et c'est moi qui assurais le service. À la fin du repas, Mathilde se rendait dans le salon pour fumer une cigarette. Je lui apportais son café et retournais à la cuisine pour tout remettre en ordre : ranger dans la machine ce qui pouvait y tenir et laver à la main tout le reste, casseroles, poêles, grands plats… J'aurais bien voulu moi aussi boire un café mais comme le médecin trouvait que j'en buvais trop, Mathilde avait fini par me l'interdire totalement. L’arôme du sien me torturait les narines et me faisait saliver.

 

Souvent le soir je restais seul, parce que son métier conduisait aussi Mathilde à sortir beaucoup, à rencontrer des « gens bien ». Elle me jugeait trop godiche et trop mal dégrossi pour m'emmener avec elle. Et puis, elle qui était si élégante, avait honte de moi. Elle me disait souvent : « Toi, on te mettrait dans le costume le plus cher, tu aurais encore l’air d’être habillé avec un sac à patates ! » Et elle avait raison : physiquement, j’étais et suis resté un vrai plouc.

 

Mathilde a fréquenté ainsi des endroits où j'aurais bien aimé mettre les pieds, tels que le Crazy Horse Saloon, la Villa d’Este, les Folies-Bergère, l'Opéra, les music-halls, les célèbres cabarets qui étaient alors nombreux, etc. Je pense qu'elle le faisait exprès, mais chaque fois qu'elle s'en allait en me laissant seul, elle s'arrangeait toujours pour que j'aie quelque chose à faire. « Il faudrait que tu brosses mes affaires, et surtout mon manteau rouge », ou bien : « Je t’ai laissé des légumes à éplucher dans la cuisine pour demain midi », ou encore : « Je crois que mes cuissardes attendent un bon coup de nettoyage… » Ah, ces cuissardes, comme j’aimais les lécher ! Je n’ai jamais oser l’avouer à Mathilde ni que je nettoyais ses selles avec ma langue, sans écœurement ni souci de ma santé, ou que parfois même je les lavais à l’eau claire… et buvais l’eau épaisse de cette lessive ! J’étais plongé dans une furie masochiste qui ne me laissait pas en paix.

 

Parfois, je me sentais particulièrement heureux car lorsqu'elle n'avait pas envie de conduire, Mathilde me demandait d'être son chauffeur. Alors, soit elle me demandait de rentrer à la maison directement (« Je trouverais bien un galant pour me ramener ! »), soit elle me demandait de l’attendre dans l’auto. Dans les deux cas, j'étais mort de jalousie (car je pense qu’elle « fleuretait » pas mal) mais content de son bonheur et de ses plaisirs. Au volant, je me masturbais en pensant à elle, qui mangeait, discutait, riait, était le centre de l’attention, se faisait draguer ou acceptait des baisers dans le cou (car dans le showbiz on s’embrasse beaucoup !).

 

Comme beaucoup de soumis, j'avais exprimé devant Mathilde le souhait d'être trompé. J'étais formidablement excité de l'imaginer dans les bras d'un autre, plus jeune, plus beau, plus viril, mieux doté par la nature, plus inventif au lit. C'était une torture, mais une torture délicieuse. Ce fut bien pis lorsqu'un jour elle me dit froidement : « Ça y est, c'est fait ! » Elle était confortablement enfoncée dans son fauteuil préféré et j'étais assis à ses pieds, me préparant à lui faire la lecture (ce qu'elle adorait). Je ne compris pas tout de suite de quoi elle me parlait. « Qu'est-ce qui est fait, ma chérie ? ‑ Eh bien, cet après-midi, j'ai pris un amant. » J'ai dû blêmir ou devenir tout rouge. En tout cas, le visage me brûlait. J'avais la gorge serrée et ne pouvais rien dire. Je tenais mes yeux levés vers le visage de Mathilde qui penchait le sien sur moi et qui souriait, l'air épanoui. Elle continua : « Il m'a d'abord invitée dans un bon restaurant des Champs, puis nous sommes allés dans un hôtel un peu plus haut sur l'avenue. Il s'est occupé de tout, il a payé la chambre, il a été très discret et très attentionné. Il m'a très bien caressée, presque aussi bien que toi, et ensuite il m'a bien baisée… mieux que toi. J'ai vraiment de la chance. Comme toi, il ne voulait même pas aller au bout de son plaisir. Quand j'ai eu pris le mien, et même plusieurs fois de suite, c'est moi qui lui ai dit d’avoir le sien à son tour. Ce fut formidable et j'espère que tu es content pour ta petite Femme chérie, puisque c'est ce que tu voulais depuis si longtemps ! » Je réussis à bredouiller : « Oui, je suis heureux que ça se soit si bien passé…Est-ce que… je le connais ?… Je l'ai déjà vu ? » Mathilde me répondit que oui mais qu'elle ne me dirait pas qui c'était, que je n'avais pas à le savoir. Elle fréquentait tant de monde, et tant d'hommes tournaient autour d'elle que je ne risquais pas de deviner. En fait, je les ai presque tous suspectés, sauf ceux qui étaient trop vieux, trop moches, trop gros ou trop cons. Je souffrais atrocement et en même temps j'étais au comble de la félicité. Mon fantasme le plus fort venait de s'accomplir, et Mathilde prenait définitivement le pas sur moi, car il était entendu entre nous que je devais lui rester strictement fidèle.

 

Tout de suite, Mathilde poussa son avantage. Elle plongea ses yeux dans les miens, me forçant comme d’habitude à les baisser. « Tu sais, mon chéri, rien que de te parler de mon premier amant me redonne envie. Tu vas me faire l’amour… » Aussitôt, elle s’allongea, tout habillée, genoux remontés et jambes écartées sur l’épaisse moquette du salon. Je me mis nu, puis je lui enlevai sa petite culotte que, par habitude, je portai à mon nez et à ma bouche. Cette délicieuse petite chose rouge et noire sentait très fort, mais c’était pour moi une véritable offrande.

 

Je baisai les cuisses de Mathilde, je passai ma langue dans sa toison humide, je lui suçai le sexe comme je savais faire. Mais, au lieu de se laisser conduire à son premier plaisir, elle m’ordonna : « Prends-moi tout de suite ! » C’était facile car j’avais une des plus belles érections de ma vie. Je me mis au-dessus de Mathilde (ce qui était très rare) et, pour ne pas la gêner, pour ne pas peser sur elle, pour ne pas la « souiller » de ma sueur, je restai en appui sur mes bras à demi tendus. Ce n’était pas très confortable pour moi, mais ça l’était pour ma Femme et cela seul comptait à mes yeux… comme aux siens. Ma poitrine ne touchait pas la sienne. Seuls, nos sexes étaient au contact l’un de l’autre, et nos jambes.


(suite) 

Par LO
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Dimanche 6 février 7 06 /02 /Fév 05:04

barbey-mutel Envoyé : jeu. 20/03/08 14:39 
 

 

Mon expérience de la domination féminine

 

En ma 72e année, parvenu à l’automne de ma vie, ou plutôt à l’orée de son hiver, il me plaît de me souvenir que j’ai constamment voulu me soumettre aux Femmes, les jugeant infiniment supérieures à nous autres hommes, en tout ce qu’elles sont et tout ce qu’elles font.

 

Déjà, enfant, j’aimais me plier aux caprices des Fillettes de mon village dont j’étais plus souvent le jouet que le compagnon de jeux… Je puis donc dire que 'ai toujours cherché à être entièrement et continûment dominé par ces fières sultanes, ces reines, ces tsarines que sont les Femmes. Je n'y suis jamais parvenu de façon entièrement satisfaisante. (Entendez par là que j'aurais voulu vivre effectivement la majeure partie de mon temps comme le véritable esclave d'une Dame… ce qui n'est peut-être pas possible dans la vie réelle.) Cependant, j'ai vécu des moments très forts sous le pouvoir de certaines Femmes.

 

Je voudrais d’abord parler de ma première épouse, Mathilde. Elle était jeune (22 ans contre 27 pour moi) mais j’étais tellement en admiration et en adoration devant elle qu’elle a tout de suite pris barre sur moi. Quand cela lui chantait, elle savait déployer son autorité sur moi. D'abord, elle m'avait prévenu que si elle adorait les caresses (surtout de ma bouche et de ma langue), elle de son côté. ne me caresserait jamais, car elle trouvait cela indigne d'elle, un même peu écœurant, ce que j’ai parfaitement admis. « Je te fais souvent lécher mon cul, disait-elle en riant. Franchement, tu me vois te en train de te faire la même chose ? » Je devais reconnaître que c’était impensable, et j’ajoutais que cela n’aurait jamais pu me traverser l’esprit, ce qui était parfaitement vrai. (L’idée de supplier Mathilde pour un « pompier » ne m’est jamais venue, non plus… et tant mieux pour mon matricule, je crois !)

 

Très sensuelle, Mathilde aimait le sexe et avait « de gros besoins ». Comme je la désirais très fort (et que, comme on le verra, je ne jouissais pas très souvent), ce n’était pas un problème. Sans qu’elle ait eu à me le dire et à en faire une loi de notre couple, je compris vite que la demande de « baise » devait venir d’elle seule. En fait, plutôt que l’amour physique, c’est son propre plaisir qui intéressait Mathilde. Et moi j’étais pour elle un « outil » commode qu’elle avait sous la main pour l’obtenir. Mais un outil qui adorait son rôle.

 

« J’ai envie ! », disait Mathilde et je devais être prêt à la satisfaire. Je suis certain qu’elle aurait très mal pris, dès qu’elle avait exprimé son désir, de ne pas me trouver en érection, mais, sans me vanter, cela ne s’est jamais produit (grâce sans doute à la semi-privation de « soulagement » qu’elle m’imposait). Il est arrivé à Mathilde de me prendre sans préparation, parce que quelque chose ou quelqu’un l’avait fortement excitée, mais c’était rare. En général, il lui fallait une longue préparation de mes doigts et de ma bouche. Les endroits d’elle-même que je devais honorer (« là où tu me fais le plus de bien »), c’étaient bien sûr ses seins, sa chatte et son cul, mais aussi sa nuque, ses pieds et ses aisselles, sans parler des baisers et lèchements tout le long de son dos ou à l’intérieur étonnamment doux de ses cuisses… Rien ne me répugnait et surtout pas sa sueur que je lapais avec délice. Souvent, ces caresses donnaient à Mathilde ce qu’elle appelait « un premier petit plaisir ». Elle m’encourageait, me flattait : « À force, tu me caresses de mieux en mieux, mon chéri. Tu es vraiment fait pour moi et pour mon plaisir, tu sais ! »

 

Quand Mathilde me disait : « Sur le dos, vite ! », je savais que le moment était venu pour elle de me posséder. Depuis longtemps, j’étais bien raide et prêt à la recevoir. Pourtant, la plupart du temps, Mathilde commençait par enfourcher mon visage. Elle disait qu’ainsi ma langue la pénétrait davantage et la faisait mouiller plus abondamment. Elle adorait me tremper la figure de sa mouille… et moi, j’adorais cela aussi. C’était un régal de la boire. Quand Mathilde en avait assez de mes lèvres et de ma langue, elle sautait sur ma queue et s’y embrochait jusqu’à m’écraser les couilles sous ses fesses. Elle remuait beaucoup dans l’amour. Moi, je tendais mon ventre vers le haut et donnais des coups de reins aussi fort que je pouvais. Tantôt je tenais Mathilde aux hanches pour l’aider à monter et descendre le long de ma tige, tantôt je promenais mes mains partout sur elle. Elle aimait se peloter, se remonter les seins, se pincer doucement les tétons. Parfois, elle se penchait sur moi et, sans cesser de me « baiser », me les fourrait l’un après l’autre dans la bouche pour que je les lui suce. Mathilde geignait sans retenue et me trempait les cuisses. Il lui arrivait de s’allonger sur moi, serrant mon sexe en elle. Elle pesait alors sur moi de tout son poids et n’était plus du tout en contact avec le lit. Elle faisait de tout petits mouvements avec son cul, elle comprimait ses muscles et c’était délicieux à me damner.

 

Mathilde se courbait à nouveau. Elle prenait longuement ma bouche, me mordait les lèvres, m’imposait sa langue jusqu’au fond de ma gorge, m’abreuvait de sa salive. J’étouffais un peu mais j’adorais. Son haleine (qui avait parfois un léger arôme de whisky) me rendait dingue. Quand Mathilde sentait son plaisir monter, m’entourait de ses bras et plantait ses griffes dans la couenne. Et quand elle jouissait en sautant sur mon corps, en haletant et en gémissant, elle me labourait littéralement le dos. Cela me brûlait. Je sentais que ça saignait un peu. C’était atroce et merveilleux de me sentir ainsi possédé et malmené.

 

Pendant que Mathilde « redescendait sur terre », ma bouche lui faisait sa toilette intime. Puis elle disait : « Tourne-toi. Montre-moi tes épaules » Et tout de suite : « Oh, je vois que j’ai bien joui. Je t’ai encore massacré le dos, mon pauvre chéri. Tu as dû avoir bien mal. Vraiment, je suis une vraie garce, mais quand mon plaisir commande, rien d’autre n’a plus d’importance et je ne sais pas ce que je pourrais te faire… » Je crois que ces paroles l’excitaient autant que moi. Entre deux baisers, tandis que Mathile tripotait et serrait mon membre toujours raide de n’avoir pu libérer sa laitance, je lui disais que je n’étais pas « pauvre » du tout, mais très heureux au contraire de lui avoir donné un bon orgasme. Mathilde se faisait alors caressante et me promettait : « Tu es si gentil avec moi et tu t’occupes si bien de mon plaisir !… La prochaine fois, mon chéri… ce soir peut-être, je te laisserai jouir, toi aussi… mais après moi bien sûr ! »

 

Voilà la Femme extraordinaire que j’avais et je n’ai pas su la garder. Quand nous étions dans un groupe d’ami(e)s, c’est Mathilde qui, sans rien faire de spécial, accaparait l’attention. Elle était comme ça. Elle avait une « présence » qui s’imposait à tous, Femmes et hommes. Il se dégageait de tout son être une extraordinaire aura de sensualité, de supériorité tranquille et de pouvoir. Dès qu’elle prenait la parole, le silence se faisait autour d’elle. Si elle lançait la moindre plaisanterie, même un peu banale, tout le monde riait aux éclats pour lui plaire. Les hommes l’admiraient et la désiraient. Ils l’entouraient de leurs prévenances. C’était littéralement à qui la « servirait » le premier et le mieux. Les Femmes l’admiraient et la jalousaient mais lui faisaient bonne figure. Moi, je me taisais mais j’étais très fier de ma Femme. J’étais heureux pour elle de la voir entourée, choyée, écoutée, idolâtrée. Je savais pourtant que beaucoup se demandaient à mon sujet : « Mais que fait Mathilde avec un type pareil, aussi quelconque ? Qu’est-ce qu’elle lui trouve ? »

 

Quand ces réunions amicales se déroulaient chez nous, c’est moi qui faisais tout. Je servais et desservais. J’apportais les amuse-gueules, ouvrais les bouteilles, versais à boire, vidais les cendriers… Entre deux rires, Mathilde avait toujours un ordre à me donner et le faisait à voix haute, sans la moindre gêne : « Apporte-moi mes cigarettes… Fais donc passer les cigares… Donne-moi du feu…Mets-nous de la musique…Va nous chercher d’autres glaçons… » Sans même s’en apercevoir, les autres Femmes (mais parfois les hommes aussi) se mettaient à me commander. L’une me tendait son verre de l’autre côté de la table basse et j’allais le lui remplir, l’autre pointait son index vers le bout de sa cigarette éteinte et je m’empressais de la lui allumer, une troisième me réclamait une carafe d’eau fraîche… Je me sentais le « larbin » de tous, mais puisque c’était pour obéir à Mathilde (que je voyais fleureter sans honte et danser des slows en frotti-frotta et joue contre joue), cela ne pouvait que me plaire. Et puis, toutes ces jolies Femmes, provocantes et sexy, qui ne faisaient rien pour cacher leurs trésors intimes, c’était une belle compensation pour quelqu’un comme moi, voyeur et fétichiste.

 

Un soir, un nouveau venu que je connaissais pas s’exclama en s’adressant à moi : « Mais mon vieux, on dirait que vous faites tout ici, vous ! On vous traite comme un esclave. Mais vous êtes qui, au fait ? » Quand je lui répondis que j’étais le mari de Mathilde, il devint tout pâle, esquissa un sourire gêné et alla s’installer ailleurs, pendant que toute l’assistance et Mathilde qui avaient tout entendu éclataient de rire et que je filais à la cuisine pour dissimuler mon trouble. Ce jeune homme ne m’adressa plus la parole de la soirée, mais je sentais qu’il me surveillait et je me demandais s’il ne m’enviait pas secrètement d’appartenir à une Femme pareille, belle, intelligente et sereinement dominante.

 

Après ces fêtes, quand tous les invités avaient fini par partir, il me restait bien du travail. Mathilde me disait simplement : « Oh, je n’en peux plus, ils m’ont tuée et je suis un peu soûle. Je vais aller tout de suite me coucher. » Elle venait à moi, m’enlaçait, écrasait ses seins contre ma poitrine, posait ses lèvres sur les miennes, me faisait sentir le bout tiède, doux et mouillé de sa langue, mais sans insister, et me plaignait : « Mais qu’est-ce que je suis égoïste, moi ! C’est toi qui dois être crevé, mon pauvre chéri, tu n’as pas arrêté de servir tout le monde. Je trouve même que certaines copines ont exagéré et j’ai eu plus d’une fois envie de le leur dire, mais que veux-tu ce sont mes amies, et puis il faut bien que quelqu’un fasse le boulot… » Cet apitoiement de Mathilde sur mon sort ne durait pas car presque aussitôt, en se dirigeant d’un pas alangui vers sa chambre, et alors que je m’activais déjà à débarrasser, elle me demandait en bâillant : « Crois-tu que tu vas encore trouver la force de me remettre tout ça en ordre ? », phrase dont le sens véritable était : « J’aimerais beaucoup qu’avant de te coucher tu me ranges et me nettoies tout ça ! » Tout en travaillant, je pensais à Mathilde quiètement lovée dans son grand lit, son beau corps bien au chaud dans la douceur des draps, peut-être en train de se toucher doucement pour s’endormir, et je me mettais à bander. Je me disais, avec un mélange de souffrance et de délectation : « Si ça se trouve, un de ces prochains soirs, Mathilde osera garder un des jeunots pour agrémenter sa nuit. Après tout, il y a si longtemps que je lui suggère de me tromper sous notre toit !… »

 

*

 

Mathilde, grande lectrice, adorait lire au lit. Quand j'avais achevé les tâches qui me revenaient (notamment la vaisselle et la lessive à la main des dessous de ma Femme ou le nettoyage de ses souliers), je venais me coucher à côté d'elle, et me mettais à lire, moi aussi. Soudain, Mathilde me demandait de sa voix la plus douce : « Tu veux bien descendre ? » et je savais ce que cela voulait dire. Je posais mon livre et m’immergeais aussitôt sous le drap et la couverture, en caressant au passage le corps de ma Femme sous sa nuisette. Mathilde ouvrait ses cuisses et remontait ses genoux. Je glissais mes paumes à plat sous ses fesses et me mettais à la sucer. (Par parenthèse, Mathilde disait toujours sucer pour la minette et lécher pour la feuille de rose. Ainsi, je ne pouvais pas me tromper quant à ses désirs !)

 

Là-haut, dans son monde de liberté, Mathilde continuait à lire tranquillement, comme une reine. J'entendais les pages tourner régulièrement. J'avais l'impression que mes lèchements, même si je m'appliquais à bien faire et même si Mathilde commençait à mouiller, ne lui faisaient pas grand-chose. C'est à peine si elle remuait son ventre et ses hanches. C'est à peine si ses cuisses frémissaient, si ses fesses se contractaient. Il faisait chaud là-dessous, je transpirais et j'étouffais un peu mais j'étais heureux d'offrir à Mathilde cet inconfort… d’autant plus que, ainsi confinées, ses bonnes odeurs de Femme se faisaient plus enivrantes.

 

Puis, au bout d'un long moment, je sentais davantage de mouille suinter sous ma langue. Mathilde faisait tourner son bassin, elle commençait à donner des coups de ventre en avant, ses cuisses me serraient les joues, son cul devenait tout dur et faisait des ronds sur mes mains, son clitoris se gonflait entre mes lèvres. À la fin, j'entendais le livre tomber sur la couverture, les mains de ma Femme, passant sous la literie, venaient se poser sur ma tête. Elle commençait à haleter, ses doigts se crispaient sur mon crâne, me tirant des poignées de cheveux, et elle finissait par jouir, toute secouée de partout, sans crier fort, mais en geignant longuement. J’entendais le froissement de l’oreiller sous sa jolie tête qui roulait de côté et d’autre. Le plaisir de ma Femme durait assez longtemps et au sommet de son orgasme, elle lâchait une plainte rauque, comme une sorte de feulement sauvage qui me rassurait sur la qualité de sa joie. Son plaisir faiblissait peu à peu, remontait, faiblissait encore, repartait. Mathilde continuait de me broyer les joues entre ses cuisses (je les avais toutes rouges et brûlantes quand je sortais de là). Souvent, Mathilde croisait ses chevilles dans mon dos que ses talons martelaient sans répit. J'avais pour consigne de ne pas cesser de sucer ses lèvres vulvaires, ses muqueuses bien huilées, son bourgeon sensible, tant qu’elle ne me repousserait pas d’entre ses jambes. En même temps que je lui tétais le bouton, en enfonçant et remuant parfois ma langue dans son vagin, je lui caressais l'anus du bout de mes doigts (sans essayer d'en faire entrer un, car Mathilde détestait cela, même quand c’était ma langue que je cherchais à lui mettre : « Souviens-toi que je préfère quand tu restes en surface… D’ailleurs, tu dois bien sentir ce qui me plaît, quand même !… »).

 

Quand le plaisir de Mathilde retombait, mon autre consigne était de m'assécher la bouche autant que je le pouvais et de me servir de ma langue pour lui faire sa toilette intime. Ensuite, le visage tout barbouillé de sa bonne sève, je pouvais remonter « à l'air libre ». Et alors, malgré mon désir insupportable, il n'était pas question pour moi, ni de porter mes mains sur Mathilde (car après un orgasme, son corps encore tout vibrant, elle détestait que je la touche), ni encore moins de l'embrasser car, disait-elle, « tu sens trop ma chatte et ma mouille ». Elle reprenait tranquillement son livre ou bien éteignait et s'endormait, contentée et sereine, tandis que je restais insatisfait, la queue tendue à l'extrême, les testicules douloureux à force de s'être contractés, et n'osant même pas me masturber, de peur de déranger ma Femme, mais aussi par esprit de sacrifice, pour offrir silencieusement ma privation à ma belle et autoritaire Mathilde.

 

Comme je l’ai déjà suggéré, Mathilde adorait aussi l'analinctus. Elle se couchait sur le flanc et de sa douce voix « bleue » me donnait cet ordre délicieux : « Lèche-moi ». Grâce à notre code (sucer / lécher), elle n’avait pas besoin d’ajouter : « entre les fesses » ! J'adorais qu'elle n'utilise jamais de formules de politesse, du style s'il te plaît, ne voudrais-tu pas ? est-ce que tu ne pourrais pas ? Tout était simple entre nous : Mathilde me disait ce qu'elle voulait que je fasse et je le faisais. Je m'allongeais derrière elle, le visage plongé au centre de sa croupe et après avoir plusieurs fois parcouru sa raie à grands léchouillements lents et appliqués, je titillais du bout ou du plat de ma langue sa mignonne petite pastille ocre clair, bien serrée, toujours en restant à la surface, comme Mathilde me l'avait recommandé. C'était une caresse qui durait longtemps et qui finissait par m'ankyloser les mâchoires et me faire mal au fond de la gorge, mais le problème n’était pas là. J’avais toujours peur de ne pas faire assez bien « mon travail d’esclave » (comme je me disais dans ma tête). Je craignais toujours de ne pas être à la hauteur, de ne donner à Mathilde que des sensations médiocres. Je ne me rassurais que quand je sentais (et voyais) son joli cul se crisper et décrisper en cadence, au rythme de mes coups de langue. Là, je savais que ce que je lui faisais plaisait à ma Femme et cela m’encourageait à mieux la caresser encore. Je passais une main entre ses cuisses serrées. Mathilde me laissait faire. Je trouvais sa motte et jouais un peu dans sa toison avant de frôler ses lèvres et d’entrer dans sa fente. Le clito tombait sous mon médius. Je masturbais ma Femme adorée pour varier ses plaisirs. Même si elle était parfois « longue à venir », je n’ai pas souvenir que Mathilde n’ait pas fini par jouir sous mes caresses conjuguées.

 

Souvent, pendant que je léchais ainsi son beau derrière et la branlais, Mathilde était tranquillement au téléphone, parlant à une amie ou à un copain, ou encore se livrant à son travail d'agent artistique, contactant des imprésarios, programmant des spectacles, s'entretenant avec des vedettes… Je trouvais cette situation extraordinairement excitante (encore une fois, de par la privation qu'elle impliquait pour moi et aussi à cause du « culot » de ma Femme et de son « indifférence » apparente à ma caresse) et j'avais une splendide et durable érection. « Ah, si ses correspondants pouvaient se douter de ce qu’elle se fait faire par son humble mari !… » Ce genre de réflexion que je me faisais me rendait fou, mentalement et physiquement. Fou d’admiration, fou de respect, fou de désir, fou de frustration. Plus d'une fois, il m'est arrivé de me faire sérieusement gronder par Mathilde parce que le simple frottement de mon gland sur le drap du dessous n'avait fait décharger et souiller le lit sans même que j'aie eu à me toucher. Bien sûr, ce n’est pas Mathilde qui changeait la literie. Vous devinez qui, je parie…

 

Je voyais bien que Mathilde faisait toujours passer son plaisir avant le mien (dont je ne l’ai jamais sentie se préoccuper, même lors de nos débuts passionnels). Cet « égoïsme féminin » qui me semble tout naturel, voire nécessaire pour le contentement de la Femme, me fascinait, me forçait à l'admirer, à la respecter et à la désirer encore plus fort. Je ne dis pas que je n'avais jamais de plaisir. Quand Mathilde le voulait (et uniquement dans ces moments-là), nous faisions très bien l'amour et de temps à autre j'avais le droit de jouir, mais seulement quand Mathilde avait déjà joui elle-même au moins une fois… après quoi, selon le rituel, je « descendais » lui faire avec ma bouche la toilette intime qu'elle exigeait en toute circonstance.

 

Je parlais beaucoup avec Mathilde de mes penchants à l'obéissance, à l'humiliation. Je lui disais que je voulais être traité en serviteur, que j'aurais aimé qu'elle m'appelle son esclave, qu'elle me fasse prosterner devant elle, qu'elle pose un pied sur ma nuque, qu’elle s’assoie au creux de mes reins, qu'elle m'utilise pour manier un éventail près de son visage ou pour tenir un verre et une bouteille à portée de sa main, qu'elle me force à lécher ses bottes, et même ses semelles, qu’elle m’urine dans la gorge, etc. mais elle m'avait fait comprendre très vite que ces « simagrées ridicules ou dégoûtantes », selon ses propres termes, ne l'intéressaient pas du tout.

 

J’avais un fantasme très fort. Je la voyais confortablement assise, en jupe ou en robe, dans un bon fauteuil et moi agenouillé devant elle, les épaules basses, supportant sur mes épaules ses deux pieds chaussés ! Le fait que Mathilde garderait ses souliers était important à mes yeux car je trouvais que ce serait plus humiliant. Cela aurait voulu dire : « Tu es un objet à ma disposition. Je peux essuyer mes semelles sur toi quand je veux ! » J’ai plusieurs fois timidement suggéré la chose à ma Femme, qui a fini par s’en irriter, me disant non sans raison : « Tu sais ce que tu es ? Tu n’es rien qu’un sale voyeur qui veut voir mon cul. Tu ne le vois pas encore assez ? Tu me le lèches souvent, pourtant. Fiche-moi la paix avec ça ! »

 

Une fois (une seule), j’ai pu réaliser mon rêve. Mathilde était rentrée très fatiguée. Elle s’était rendue directement à sa chambre, en me disant : « Apporte-moi vite un whisky on the rocks pour me remonter ». Je me dépêchai de la servir. Quand j’arrivai dans la chambre, je vis que Mathilde s’était assise tout au bord du lit puis s’était laissée aller en arrière, la tête sur un gros coussin, les yeux fermés, les bras croisés sous les seins. La jupe de ma Femme, remontée assez haut, me montrait une jolie étendue de ses cuisses, la couronne de ses bas et le départ des jarretelles. Tout de suite, je me sentis brûlant de désir.

 

Profitant de ce moment d’abandon, je tombai à genoux pour présenter son verre à Mathilde. Elle se redressa sur un coude, le prit en me regardant d’un œil amusé, ne me dit rien, but une longue gorgée d’alcool, me rendit le verre et se renversa de nouveau en arrière. L’occasion me parut trop belle pour la laisser filer. « Tant pis si elle se fâche, me dis-je. Je lui ferai mes excuses… » Le verre toujours en main (pour me compliquer moi-même les choses et me sentir plus esclave), je glissai sur mes rotules et vins me mettre juste en face des genoux de Mathilde qui ne les tenait pas serrés. Mes mains tremblaient et mon corps aussi, mes narines palpitaient d’excitation, s’emplissant du parfum capiteux de Mathilde et d’une subtile odeur de sueur. Allais-je oser ce dont j’avais tant envie ? Je me répétai : « Tant pis si elle se fâche », et saisissant doucement une cheville de Mathilde, j’amenai son pied sur mon épaule, à la base de mon cou. Pas de raidissement, pas de réaction ! Changeant le verre de main, je fis de même pour l’autre pied. Toujours rien ! 

Merveille ! J’étais à genoux devant la Femme que j’adorais et ses deux pieds chaussés pesaient sur mes épaules ! Je tournais ma tête de côté puis d’autre pour baiser tendrement ce que j’arrivais à atteindre des pieds, des chaussures. La senteur de cuir et de légère transpiration s’était faite plus forte et me soûlait. Naturellement, j’avais une vision aphrodisiaque sur les cuisses de Mathilde, finement gainées de blanc, et là-haut, dans la pénombre douce, sous le gousset du collant, je voyais le petit triangle si attirant de la petite culotte sous laquelle je devinais l’autre triangle, plus attirant encore : celui de la toison et du sexe… 

Mathilde avait raison : je n’étais qu’un voyeur, mais un voyeur fou d’elle. Fou du bonheur de contempler en esclave sa belle et toujours mystérieuse intimité de Maîtresse. Fou de la joie de sentir ses souliers sur moi. J’étais au comble de l’exaltation. Je bandais comme jamais, mais je n’y pensais pas. J’avais mieux à faire. Je réussis à faire glisser ma chemise, afin que les semelles ne soient plus en contact avec le tissu, mais avec ma peau nue. Je salivais comme un chien et devais avoir les yeux exorbités… 

Au bout d’un long moment, Mathilde s’est de nouveau à demi redressée sur le lit. Sans rire de moi ni ôter ses pieds de sur moi, elle a tendu une main et je lui ai rendu son verre. Elle a fini tranquillement son whisky, à petites lampées, en abaissant parfois ses regards mi-rieurs, mi-méprisants, sur mon visage levé vers elle et sur lequel elle devait lire ma folle adoration. Ce fut un moment fan-tas-ti-que que je revis souvent quand je ferme les yeux ou que je fais de beaux rêves. 

Puis, quand son verre fut vide et que Mathilde me l’eut donné, elle ôta tranquillement ses pieds de mes épaules (comme si je n’avais été qu’un tabouret ordinaire), me les tendit l’un après l’autre pour que je les lui déchausse et enfin, pivotant sur ses fesses (que le mouvement de sa jupe me montra un instant), elle s’allongea et dit : « Maintenant, laisse-moi me reposer ». Je baisai ses souliers et mis mon nez dedans pour les humer puis me retirai, toujours en pleine érection, et allai me soulager à la salle de bains. Frottant mon gland contre le fond d’une petite culotte de ma Femme, j’y déchargeai presque tout de suite, avec une incroyable abondance, comme on voit maintenant faire les hardeurs dans les films X. Ce n’était pas grave puisque c’était moi qui la laverais, mais malgré tout je me sentais coupable d’avoir osé jouir sans le consentement de Mathilde.

(suite)

Par LO
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