• Et la tendresse dans tout cela ?  
• On peut etre amoureuse ?
• Le sous-espace
• Situation désespérée
  Une maison d'éducation pour soumis
  Elle veut juster rester Ami 
  De soumise à dominatrice
• Des mots

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Q. Maîtresse Sutton, j'ai lu votre site en entier avec grand intérêt et beaucoup d'appréhension. Avec beaucoup d'intérêt puisque la pensée des femmes libérées et dirigeantes est attirante pour moi. J'ai toujours admiré et respecté les femmes forte qui réussissent. Cependant j'ai beaucoup d'appréhensions au sujet du style de vie que vous approuvez car je ne pense pas pouvoir être heureux ou accompli en étant pareillement dominé. Je n'ai aucun désir de me soumettre à ma femme et aucun désir d'être son esclave. Je l'aime et aime la servir comme un mari aimant et respectueux, mais j'attends aussi qu'elle me serve ainsi. La raison pour laquelle je vous écris, c’est que ma femme a découvert votre site et est impatiente d'essayer ce soi-disant style de vie. Elle a fait votre analyse sur moi. Ma femme veut que notre relation évolue vers cette direction. Je combats cela, car si il y a des côtés de ce style de vie que je trouve sexy, je ne désire pas lui abandonner ma volonté, mes finances, et ma vie d'une manière aussi complète. Ce n'est pas ce que je suis. Je suis certain que beaucoup d'hommes aimeraient changer ma place avec la leur, mais ces hommes cherchent ce type de relation. J'aime le mariage aux relations équilibrées que nous avons eu jusque là. Le principal problème que j'ai avec tout cela, c’est que je n'arrive pas à atteindre ce que vous appelez le « sous espace ». Ce n'est pas dû à un manque d'expérience ou de compétence de ma femme. Elle est une femme dominante puissante, et je suis certain que la plupart des hommes entreraient dans ce « sous espace » en sa présence. Le problème c'est moi. Je ne pense pas avoir les gènes ou la personnalité pour atteindre cet état euphorique de soumission que vous nommez le « sous espace ». Sans ce sous espace, être discipliné dominé et contrôlé par une femme n'est pas agréable mais restrictif et étouffant.

Mes questions sont les suivantes : qu'est exactement le « sous espace » ? Tous les hommes sont-ils capables de l'atteindre ou doit-on avoir une certaine nature ou personnalité ? Si un homme ne peut l'atteindre, lui recommandez-vous encore ce style de vie au sein de son mariage ?

R. Le sous espace, ou ce que vous nommez comme tel, « la zone docile » est un état de tranquillité presque hypnotique qui provient de la reddition absolue de la volonté humaine. J'analyse le « sous espace » d'un point de vu psychologique, pas biologique. Les hommes masochistes disent qu'ils entrent en cet état via les endorphines qui se libèrent dans le cerveau pour bloquer la douleur et provoquent une montée d'endorphine. Ce sont des hormones qui se lient aux récepteurs opiacés , réduisent la sensation de douleur et peuvent affecter les émotions. Je ne doute pas de ce que cette montée d'endorphine produit sur les masochistes. Les coureurs qui vont au delà de leur limites disent ressentir la même chose.

Cependant je pense que c'est différent du « sous espace ». Bien qu'un masochiste puisse entrer dans le sous espace, je pense que le sous espace est dû à la stimulation mentale qu'il éprouve quand il abandonne sa volonté à une femme sadique. La raison pour laquelle je ne vois pas de corrélation entre la douleur et le sous espace, c’est que différentes activités D&S transportent un homme dans la « zone docile », et la plupart de ces activités n'impliquent pas de douleur. Un homme n'a pas besoin d'être masochiste pour entrer dans le sous espace. L'humiliation l'y amènera. Etre trompé par sa femme le transportera dans le sous espace. La pénétration par god, la discipline, l’adoration du corps de sa Femme, ou même la vue d'une femme habillée en ses atours fétichistes le transportera dans le sous espace. Alors qu'ont ces activités en commun ? La stimulation mentale d'abandonner sa volonté à une femme. Les activités D&S provoquent des stimulations mentales qui amènent l'homme dans le sous espace.

Il y a aussi la « zone dominante » dans laquelle les femmes entrent à travers la stimulation mentale tandis que l'énergie de domination se libère. Pour les femmes, cette énergie provoque une intense excitation sexuelle et une jouissance. Les femmes ont besoin de préliminaires pour l'accomplissement et la zone dominante amène les femmes aux plus hauts degrés d'excitation et de stimulation sexuelle. Mais c'est un autre sujet. Restons en aux mâles et à la zone de soumission.

Le sous espace est aussi une expérience spirituelle.  Nous sommes des être tripartites. Nous sommes des esprits, nous avons une âme (La pensée, la volonté et les émotions) et nous vivons en un corps. La pensée est la porte de l'esprit. La pensée consciente nous garde des pensées et expériences qu'elle ne désire pas, comme un gardien programmé, et elle n'accepte que les idées pré-programmée et préconçues, ainsi que l'expérience. Tout ce qui ne rentre pas dans cette pensée programmée est rejeté et bloqué avec le scepticisme et les mécanismes de défense. Ce gardien est programmé initialement pendant l'enfance et la pré adolescence (c'est pourquoi il est si dur pour certaines femmes d'avoir l'esprit ouvert à ce style de vie. Elles ont été comme programmées par leurs parents, professeurs, par la société et la religion pour rejeter certaines pensées et en accepter d'autres). Notre vraie nature vient de l'intérieur, mais à moins d'ouvrir son esprit, notre nature peut être tenue captive et rester dormante. Quand cela se produit, notre nature essaye de se libérer à travers notre subconscient. C'est pourquoi un homme vivra sa vie et que, tout à coup, en voyant une scène dans un film ou une histoire dans un magazine concernant la domination féminine, cela débloquera quelque chose dans son subconscient (court-circuitant sa conscience), et il éprouvera des désirs qu'il ne soupçonnait pas jusqu'à présent.

Les rêves expriment aussi des pensées du subconscient. Le sous espace est un état de paix presque hypnotique qui équilibre le mental et le spirituel. Les mâles l'éprouvent quand ils abandonnent leur volonté et leur pouvoir aux femelles. Quand une femme domine un homme (que ce soit une domination mentale ou physique) elle libère une énergie et un pouvoir. Ce pouvoir est sexuel et spirituel. Cette énergie demande et désire de la soumission. Quant un homme se rend au pouvoir venant de la femme, il entre dans la "zone de soumission" (ou sous espace). Quand il se rend à la femme, il désarme son « gardien » conscience et permet à sa nature soumise de se libérer. Cela provoque en lui un état de tranquillité presque hypnotique. C’est pourquoi il est connu sous le nom de « sous espace ». C’est difficile à expliquer et décrire mais les hommes qui connaissent cet état peuvent témoigner que c’est merveilleux.

Les femmes aiment ce que le « sous espace » provoque chez les hommes. Cela les rend doux, obéissants, amoureux et en adoration. Un homme dans le sous espace touche le spirituel et il peut ainsi adorer une femme sur un plan spirituel. Cela nourrit la vraie nature dominante des femmes et elle s’alimente de l'énergie docile provenant des hommes. Toutes les scènes ne sont pas égales en intensité, mais quand l'alchimie prend, elle transcende le sexe ordinaire. C'est pourquoi j'ai dit que la D&S, et particulièrement la domination féminine, touche plus que la sexualité. Elle touche aussi le mental et le spirituel.

Le sous espace est différent pour chaque mâle. Chaque homme est unique, a une nature unique, une personnalité unique et une expérience unique. En fonction de sa nature et de son expérience, la sexualité de l'homme se développe et est stockée dans son esprit. Il faut souvent expérimenter pour explorer et découvrir ce qui déclenche exactement la nature soumise des hommes. La D&S est simplement un outil qu'une femme utilise pour explorer les endroits cachés de l'esprit de l'homme, recherchant les leviers qui feront abandonner à l'homme sa volonté.

Une fois fait, ils sont ouverts l'un à l'autre pour embrasser leurs vraies natures. Le sous espace peut durer quelques heures ou des semaines. Cela dépend du levier et de sa profondeur. C'est pourquoi je dis aux femmes de jouer (dans des scènes de D&S) avec leur soumis au moins une fois par semaine. Le psychisme de l'homme est comme un ognon, il a besoin d'être épluché couche par couche. C'est ce que j'entends par amener un homme à un degré de soumission plus profond. Plus profond vous irez, plus intense sera la scène et plus efficace sera ce levier. Une fois que vous avez découvert ces leviers, ils peuvent être touchés et stimulés avec le résultat attendu. Si ce sont des leviers négatifs (blessure d'enfance, abus, etc), une femme peut les soigner à travers la compréhension et l'amour.

Les leviers resteront et une femme pourra les utiliser pour amener son soumis dans le sous espace. Ainsi, elle peut transformer le négatif en positif. Si c'est un levier positif ou d'une origine ou d'une qualité inconnue, elle peut l'utiliser à son avantage pour améliorer son contrôle et son pouvoir sur son soumis. D'après moi, tous les hommes sont capables d'atteindre le sous espace s’ils se laissent aller et abandonnent leur volonté à une femme dominante. Cela ne peut être qu'un petit instant quand il se rend s’il vit une scène avec une dominatrice ou une Maîtresse professionnelle. Un homme peut se rendre, entrer dans le sous espace, et adorer une femme avec laquelle il n'a pas de relation. Le sous espace durera le temps de la session, et peut être quelques heures après, mais ensuite il retournera à une vie normale. Cependant si un homme est marié ou a une relation permanente avec une femme dominante, il peut vivre à un bien plus haut niveau de soumission en se rendant totalement à sa femme, ou à sa Maîtresse. Son temps dans le sous espace variera et même s’il vit la plupart du temps hors du sous espace, la dynamique de la relation (combinée avec l'interdit d’orgasme) permettra à l'homme de vivre une vie d'adoration et de services à sa femme dominante. Son temps dans le sous espace sera multiplié et des sessions hebdomadaires assureront l'échange et la dynamique des pouvoirs de la relation basée sur la domination féminine.

Je vous ai donné une longue réponse à votre question. Excusez-moi si je vous ai compliqué la compréhension plutôt que de vous avoir éclairé. J'ai étudié et fait des recherches détaillées sur le sous espace. Je comprends ce phénomène mais il est encore difficile pour moi de l'expliquer. C'est presque comme essayer d'expliquer la foi, ou d'autres phénomènes spirituels. Ceux qui l'ont vécu savent ce que c'est. Ils ne savent peut être pas comment l'expliquer et pourquoi cela existe, mais ils savent ce que c'est.

Le sous espace est comme une transe, comme une hypnose, sauf que l'homme est totalement réveillé et conscient de ce qu'il fait. C'est un endroit d'abandon absolu, un endroit où les Femmes règnent de manière suprême. C'est un endroit magique dans le psychisme d'un homme. C'est puissant et c'est beau. Seul un homme abandonnant sa volonté à une femme et entrant dans la "zone soumise", peut vraiment voir une femme dans toute sa beauté et sa gloire.

Mon conseil vous concernant est de vous laisser aller et de vous rendre à votre femme. N'ayez pas peur de l'inconnu, mais embrassez votre soumission en cédant à sa dominance. Elle languit pour prendre le contrôle de vous mais la chimie et le pouvoir(la puissance) de ce style de vie ne verront pas le jour si vous vous retenez. Ni le soumis, ni la femme dominante ne doivent mettre une barrière s'ils veulent expérimenter l'ampleur de ce style de vie. Les deux doivent surmonter leurs inhibitions et embrasser leurs vraies natures. Vous avez l'impression de manquer d'air car vous êtes anxieux, et avez peur. Vous regardez les choses avec un état d'âme purement naturel et physique. La liberté ne vient pas du fait d'essayer de garder le contrôle. La liberté viendra seulement quand vous vous serez rendu. Ce qui vous limite et vous gêne, c’est votre pensée analytique et logique. Votre femme vous limitera et vous confinera, mais ce sera la liberté pour vous si vous vous rendez à Elle et l'adorez. Un train est limité par ses rails, mais ce qui le restreint aussi c'est de s'interdire d'avancer librement. Mettez le train hors des rails, il ne sera plus limité par les rails, mais ne pourra plus avancer du tout. Ce qui le restreint est ce qui le rend libre. La dominance de votre femme et son contrôle vous restreindront, mais si vous cédez à son pouvoir, vous trouverez que votre liberté intérieure est bien plus grande sous son contrôle que sous le votre.

Q. Chère Elise, ma femme et moi avons expérimenté la suprématie féminine et le style de vie basé sur la D/S. Ma femme a des problèmes car elle a passé la plupart de sa vie à voir sa mère agir abusivement envers son père. Elle a peur de faire de même. Les abus du comportement de sa mère consistent à reprendre constamment son mari en public. Elle ne lui permet pas de parler, le rabaisse dans chaque situation, contredisant tout ce qu'il dit, etc. Que conseillez-vous à ma femme pour qu'elle se sente emplie de pouvoir et dominante, sans être abusive ni blessante ? Je lui ai dit qu'aussi longtemps que nous serions d'accord sur notre relation, et aussi longtemps que nous focaliserions sur la sexualité et l'érotisme, elle se sentirait à l’aise. Qu'en pensez-vous ?      

R. Etre dominante et être abusive sont deux choses fondamentalement différentes. Il suffit de regarder la définition de ces mots dans le dictionnaire pour comprendre la différence. Dominant : Avoir de l'influence ou du contrôle. Diriger, gouverner, dominer, contrôler. Abusif : Expression de reproche, blesser, nuisance, mauvaise utilisation. La mère de votre femme exprimait probablement le mal et le ressentiment envers son mari par son comportement abusif. Peut être était-il dirigé contre elle-même ou peut-être provenait-il d’une expression, d'une blessure mentale reçue pendant son enfance, et qu'elle exprime cette névrose en maltraitant le père de votre femme. Certaines femmes deviennent amères et ont du ressenti par le fait que leur rêves et leurs attentes n'ont pas été comblés, et elles se sentent piégées dans une vie qu'elles ne désirent pas. Pendant la génération de votre mère une femme pouvait faire si peu pour améliorer sa propre vie, qu'elle a dû compter sur son mari. Cela provoque de la frustration et du ressentiment chez certaines femmes, et elles s'en prennent à celui qu'elles pensent responsable. Ce n'est pas l'attitude appropriée, mais la mère de votre femme n'est pas la seule femme à traiter ainsi son mari. Ce comportement n'est pas de la domination, mais l'opposé. C'est une femme qui est piégée dans son rôle impuissant et elle compense en étant abusive. Les mots sont des armes puissantes, et certaines personnes les utilisent comme des armes pour faire du mal aux autres. C'est un mécanisme de défense. Votre femme a besoin de comprendre que la domination est le fait de mettre des règles et de vous gouverner avec amour. Une femme dominante discipline son mari dans l'amour, comme une mère éduque les enfants qu'elle aime. Mais comme vous être un homme adulte, vous avez besoin d'une bien plus grande discipline afin que cela produise l'effet attendu. Votre femme doit se décontracter et permettre à sa nature dominante de s'épanouir librement afin qu'elle puisse se sentir emplie de pouvoir et de liberté. Il est douteux que sa mère aurait aimé cette sorte de liberté. Comme votre femme a été marquée par le traitement de sa mère envers son père, je conseillerais que votre éducation ne se fasse qu’en privé. Les scènes publiques ou les jeux d'humiliations publiques ne seraient pas une bonne chose pour vous deux. Garder toute la D&S privée mais pas uniquement confinée au lit. Votre femme devrait vous diriger et vous gouverner en dehors de la chambre aussi. Pratiquez la D&S chez vous et elle n'aura pas peur de devenir comme sa mère. Plus se libérera, moins elle ressemblera à sa mère. La plupart des femmes qui décident de pratiquer ce style de vie prennent confiance en elles, et une femme qui a une forte image d'elle-même à moins tendance à avoir des comportements blessants ou amers. Etre dominante est une attitude. Une femme dominante est une femme sûre d'elle-même qui sait qui elle est. Si votre femme agit en dominante, elle sera dominante. Rappelez-lui souvent combien elle est belle, combien elle est intelligente et combien vous la voyez comme supérieure à vous. Complimentez-la et aidez-la à prendre confiance en elle. Soumettez-vous à elle et continuez à alimenter la graine de la domination par votre attitude soumise. Donnez-lui de la place pour évoluer, soyez patient et par dessus tout aimez-la et chérissez la comme la reine qu'elle est.

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De : alfred M. le  31/03/08

Bien à vous MAITRESSE DANA

Bonjour MAITRESSE DANA, je vous baise les pieds en préambule car je suis un homme soumis. J'ai été le soumis d'une Maîtresse durant plus de deux ans et je cherche à l'heure actuelle à renouveler cette expérience.  La raison pour laquelle je vous envoie ce message est de l'ordre de la question et de l'idée en même temps. En effet, j'aimerais savoir s'il existe quelque part en France une maison d'éducation pour soumis et si cela n'existe pas actuellement , serait - il possible que vous lanciez cette idée sur votre site afin de trouver des consœurs pour mettre en place une telle maison.

Merci pour votre réponse madame DANA, JE VOUS BAISE LES PIEDS. soumis Alfred

Réponse Ms.Dana : 

Alfred. C'est une question qui doit intéresser bon nombre de soumis en quête de sensations, de vécu, et qui marque un désir que j'ai souvent entendu. Une école de soumission.

Le rêve pour tous ces messieurs. Hormis le fait que j'ai comme l'impression qu'en France cela passerait assez mal, cela me pose un problème de fond.  

Pensez à l'implication. Si je comprends bien, ce lieu serait un peu comme un internat, un peu comme Owk, et des soumis sans collier y seraient éduqués.

Cela veut dire, qu'une ou des Maitresses passeraient du temps à éduquer des soumis qui ne sont pas forcement les leurs.

Et c'est là où le bas blesse :  A quel titre le feraient' elles ?

A part la vénalité je ne vois pas trop. Et ce mode de vie est tout sauf vénal, malgré ce que peuvent en penser certains farfelus détracteurs qui nous qualifient nous, femmes en couple avec un compagnon soumis, d'esclavagiste voir même de secte.

Ce mode est un art, un échange profond entre une femme et un homme, une infini recherche de soit même et de l'autre. Certes il peut y avoir des exceptions rares, où une dominante a quelques soumis, mais la plupart du temps un seul vie avec elle, le ou les autres sont des soumis qu'elles affectionnent d'appeler de temps en temps pour une soirée. Mais on est bien loin du harem ou de l'école de soumission.  

Car je conçois bien qu'il soit intéressant d'avoir son soumis, voir un second très éventuellement que l'on éduque pour mieux nous servir, je conçois aussi que l'on puisse rendre service à une amie dominante en dressant son soumis pour le remettre sur le bon chemin, comme un échange de bon procédé. Mais je ne conçois pas trop d'éduquer l'espace de quelques jours des soumis, que je ne reverrai pas. 

Je ne suis PAS une professionnelle. J'ai un métier, une vie de famille et ce que toi Alfred et d'autres demandent, ce serait quelque part sortir de notre conception de la vie de couple D&s et aller vers un professionnalisme dérangeant. 

Car ne vous trompez pas, nous pouvons aimer dominer pour bien des raisons, mais une des premières, si ce n'est l'unique est que nous dominons pour enrichir et épanouir notre relation. 

Alors oui, je reçois des dominatrices qui débutent et sollicitent des conseils, et c'est un plaisir que de partager avec elles. Mais je ne reçois pas des soumis pour les éduquer, car je part du principe que ce n'est pas en quelques jours que l'on peut faire cela, et que c'est un mode et un art de vivre que de former celui qui nous sert. Quelqu'en soit la façon il ne peut être question que cela ne se fasse pas sérieusement sur la durée.  

C'est vrai que cela m'amuserait l'espace de quelques jours de congés, de profiter de vacances avec quelques une de mes amies pour explorer ces possibles, mais je reste réaliste, et hormis l'expérience que cela représenterai, il est pour moi de l'ordre de l'utopie pour soumis que d'imaginer créer une maison d'éducation pour soumis. 

La seule chose qui joue en votre faveur alfred, est que je pars du principe qu'il ne faut jamais dire jamais, mais sincèrement j'en suis à des millions d'années lumière là. D'autres peut-être, mais je ne suis pas prête à cela.