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CERCLES de FEMMES

CERCLES de FEMMES Dominantes.

Afin de permettre aux Femmes de se retrouver périodiquement entre amies dominantes, un premier cercle existe dans la Région Parisienne.

Le projet se matérialise, voir ici.

Si vous désirez en creer dans d'autres régions, n'hésitez pas à nous le faire savoir, nous en ferons ici, la publicité pour vous aider à vous retrouver entre dominatrices.

Jeudi 2 février 4 02 /02 /Fév 07:19
Salut !

Décidément ce site m'intéresse de plus en plus. C'est super qu'il y ait plein de soumis comme ce Manu pour nous servir, nous les femmes; et je crois que c'est valable à tout âge. Moi j'ai 20 ans, je suis étudiante et depuis novembre j'ai pris un concubin, Chris. Mais les mecs il faut les dresser. je connaissais pas l'expression CWNM, mais j'en suis une adepte depuis longtemps, ça fait des mois que je l'ai dit à Chris: "Quand on est seuls ensemble, tu te fous immédiatement à poil, pour qu'on voie bien la différence, OK?" J'adore dire "à poil", c'est plus excitant que "tout nu", non ? Et puis je trouve ça normal. J'aime bien voir son corps, et ça me permet aussi de le contrôler : s'il bande, je m'en aperçois tout de suite.

Maintenant, je voudrais poser une question à Dana : une relation comme ça, est-ce que ça doit rester secret ? Je dis ça parce que j'ai une copine, Mélanie, c'est ma meilleure amie, et parfois je brûle de lui raconter tout. Et de lui montrer... Obliger Chris à se mettre à poil devant nous deux, waouh ! Et puis le dominer à deux comme dans les histoires que je lis. Qu'en pensez-vous, Dana ?

A bientôt, continuez, Vive la Suprématie féminine !   Mademoiselle Emily

 

Réponse Ms.Dana :

Je suis ravie Emily que le site te plaise et que tu y viennes poser tes questions. Oui tu ne te trompes pas, il y a plein de soumis, le tout est de trouver celui qui nous correspond, et comme tu le dis si bien, "les mecs il faut les dresser".

Faire mettre son soumis nu pour marquer la différence est une chose très pratique et efficace, surtout quand c'est ordonné avec des mots aussi directifs. Tu as bien raison je t'en félicite.

Pour en venir à ta question, je ne vois pas pourquoi tu ne pourrais parler à personne de ta relation. Ta meilleure amie est toute trouvée pour cela, car partager un tel secret est important. Il faut pouvoir en parler, c'est essentiel, tant de dominatrices en ont besoin, et recherchent des amies pour une telle complicité.

Alors ne te gênes pas, au contraire même si tu sens que ton amie peut entendre un tel secret. Puis il n'y aura qu'un pas si elle est intéressée et réceptive, que tu puisses lui montrer et l'initier. Ce mode de vie est là pour s'apporter du plaisir, toute forme de plaisir, y compris celui là. Je le fais aussi moi-même que de dominer nos soumis avec mes amies. Il y a tant de choses à partager et à vivre.

Bravo Emily, tu as un bien bel avenir.

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Par LO - Publié dans : La compréhension
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Jeudi 2 février 4 02 /02 /Fév 07:15
De Marion W : 
 
Bonjour,
 

Je suis tombée récemment et par hasard sur votre site. Je l’ai trouvé très intéressant parce que mon mode de vie y ressemble sous certains aspects, quoique pas tout à fait, loin s’en faut. Au début la lecture m’a beaucoup amusée, et puis au fil des « histoires vécues » j’ai été prise d’un sentiment de désolation grandissant. Il me semble que derrière les déclarations incroyables de « soumis » tous plus heureux de leur sort les uns que les autres, il y a surtout beaucoup de détresse. Une détresse trouvant probablement son origine dans une relation originelle avec une mère peu satisfaisante, et qui est ici répétée avec une autre femme manipulatrice, enfonçant le clou du premier traumatisme. Bien sûr que l’homme jouit de cette régression, puisqu’il y retrouve l’origine de son désir, mais au prix d’une remise de soi souvent complètement castratrice. Dans un tel couple, l’homme comme la femme renoncent à grandir, pour s’enfermer dans l’illusion d’une toute-puissance, où il n’y a pas d’autre.

Je m’appelle Marion et j’ai trente-deux ans. J’ai rencontré Olivier il y a huit ans, il a cinq ans de plus que moi. Il y a quelque chose chez lui qui me touche et qui fait que je le trouve très beau. Ensemble, nous avons eu un petit garçon, qui a aujourd’hui trois ans.

Dès le début, nous avons beaucoup parlé et beaucoup baisé. C’était effervescent. Depuis ça s’est calmé un peu, mais ça repart souvent de plus belle. Nos imaginaires se stimulent bien mutuellement. Surtout, nous avons souvent des moments d’intense intimité, qui ressemblent un peu à votre « psycho-analyse du mâle soumis », même si bien sûr ça n’a rien à voir avec la psychanalyse et que mon homme n’est pas un mâle soumis.

Ces moments où il me confie ses tourments les plus archaïques et ses désirs les plus gênants, où il peut m’adorer jusqu’à en pleurer, et où je me montre très protectrice, ont assez vite mis à jour le désir d’adopter de temps à autre des positions moins « orthodoxes » : pour moi, de me montrer sans équivoque directive, forte, décidée, pour lui, de régresser dans une position de grand abandon. Ainsi s’est construite une forme de jeu entre nous, mais un jeu auquel nous jouons sérieusement, au premier degré. Dans ces moments, ma domination sur lui est réelle. Elle peut être très brève, ou durer plusieurs jours.

Mais je ne l’insulte jamais, je ne le frappe pas, je ne le punis pas, je ne l’habille pas en femme, je ne l’humilie pas à proprement parler (j’y reviendrai), je ne lui fais pas porter de cage de chasteté, je ne me décharge pas de toutes les tâches ménagères sur lui, je ne me fais pas appeler Maîtresse, je ne m’habille pas en cuir, je ne lui ai rien fait signer, je ne le fais pas cocu, etc. Je me moque bien de tout ce folklore, je l'aime et je ne fais pas de hiérarchie entre ses désirs et les miens.

Disons plutôt qu’à certains moments, et à certains moments seulement, je lui offre le maternage (soutien, écoute et autorité aimante) qu’il n’a pas reçu à l’âge où il en a eu besoin. Il se trouve que mon équilibre émotionnel est beaucoup plus fort que le sien, et que je peux lui offrir ça sans qu’il m’en coûte beaucoup. Et je ne vois pas pourquoi j’en profiterais pour l’humilier. Après tout, c’est une femme qui l’a rendu fragile. Je l’autorise à devenir de temps en temps mon petit garçon, et il sait qu’il peut me faire confiance pour ne pas abuser de sa fragilité.

Seulement, les bénéfices de ces moments où notre relation « bascule » ne sont pas que pour lui. Car il devient éperdu d’amour et je peux lui demander tout ce que je veux. Ce dont je ne me prive pas. Je m’accorde moi aussi de lui faire servir mes désirs les plus singuliers. Aussi je pourrais dire que son désir profond n’est pas tant de se soumettre, que de s’abandonner à moi. Ce qui n’est pas tout à fait la même chose. Et si je me montre dominante, c’est pour lui donner un cadre sécurisant dans lequel il peut le faire pleinement. En échange, dans cet état de sensibilité et de vulnérabilité extrême, son corps et son esprit deviennent comme des cordes qui ne demandent qu’à vibrer sous mes doigts. Ca me donne un sentiment de puissance très jouissif.

Tout cela est bien beau, me direz-vous, mais comment ça se passe concrètement ? Dans la pratique, on ne fait rien de très spectaculaire : le matin il me réveille souvent en me léchant la chatte jusqu’à me faire jouir, puis il va préparer le petit-déjeuner qu’on prend au lit ; ensuite je passe à la salle de bain, il me lave à main nue, me sèche, puis quand je vais aux toilettes il me nettoie la chatte de sa langue ; d’une manière générale il boit mon urine très naturellement à même la source, me fait beaucoup de massages, je l’encule avec mes doigts ou un gode à ceinture ; le soir il vient se lover entre mes jambes pendant que je lis ou regarde un film et me lèche longuement. Je prends souvent sa tête sur mes genoux et caresse ses cheveux pendant qu’on parle de tout et de rien.

Je rappelle que ça ne l’empêche pas par ailleurs de me « prendre » de sa propre initiative, plusieurs fois par semaine, et de me faire jouir par une pénétration tout à fait courante.

Quelquefois notre imagination nous a fait aller un peu plus loin, comme de le faire se masturber à genoux devant moi et ma meilleure amie, avec qui nous sommes assez intimes. Son « humiliation » s’arrête là. En réalité, ça ne l’humilie pas du tout. Pour tous les trois c’est simplement excitant. Ma grossesse a été une période où je lui faisais complètement tourner la tête. Il n’a pas cessé d’être aux petits soins, de me lécher partout, de m’aduler comme une déesse païenne de la fertilité, et j’ai adoré ça.

 

Hors de la chambre aussi c’est moi qui prends les choses en main. Il travaille dans l’administration et gagne relativement bien notre vie. Moi, j’ai repris des études à la fac. Son salaire est versé sur mon compte et c’est moi qui gère le budget. Dans toutes les décisions je prends bien sûr son avis mais quand il s’agit de trancher c’est moi qui le fais. En voiture, c’est moi qui conduis. Je décide des dates et destinations de sorties et de vacances, mais c’est lui qui les organise. Bref, je suis le chef de famille. C’est incontestable, et d’ailleurs incontesté.

Mais je voudrais dire que c’est simplement un fait entre nous et que je n’ai pas eu à manipuler ses désirs sexuels pour qu’on en arrive là. L’idée qu’il faudrait maintenir son homme dans un état de permanente frustration sexuelle pour qu’il soit doux et attentionné, je comprends le principe, mais j’avoue qu’entre mon homme et moi ce n’est absolument pas nécessaire, et d’ailleurs je m’y opposerais vigoureusement. Je veille à ce qu’il ait comme moi une vie sexuelle adulte digne de ce nom. Je m’abstiens de la contrôler totalement, mais il est convenu entre nous qu’il n’ait pas d’activité sexuelle sans que j’y sois d’une manière ou d’une autre associée : il me demande l’autorisation de se masturber, par exemple, et parfois je la lui refuse parce que j’ai d’autres projets pour lui dans ce domaine. Par ailleurs, je n’ai pas toujours envie que mon homme soit doux et attentionné. J’aime aussi qu’il soit spontané et libre, par exemple de se mettre en colère, même contre moi. Trop de miel ça devient vite écœurant. D’ailleurs parfois, il réagit et manifeste que je vais trop loin. C’est moi alors qui fais machine arrière. S’il devenait complètement soumis, je perdrais l’estime et l’amour que j’ai pour lui, parce que tout simplement ce serait comme s’il n’existait plus.

Au total, certaines diront en lisant mon témoignage qu’il s’agit d’un cas de domination beaucoup trop soft. Mais premièrement comme je l’ai montré il ne s’agit pas exactement de domination, et deuxièmement, ce ne sont pas les pratiques les plus brutales qui entraînent l’abandon de mon homme et son délicieux dévouement, c’est bien plus un climat de sécurité affective. Je crois que ma suprématie de femme est tellement nette que je n’ai pas besoin de la mettre en scène ni de la pousser dans des extrêmes caricaturales, et que la dévotion de mon homme vient aussi du fait que je n'en abuse pas.

 
 

Réponse Ms.Dana :

Et bien …. Ma réponse va devoir être assez longue.

Déjà Marion, merci pour ce témoignage qui m’a énormément plut en le lisant.

Il est non seulement très riche, mais très instructif. Même si j’avoue au départ avoir été un peu surprise.

Commençons cependant par les « choses qui fâchent » :

En fait à bien vous lire et relire … contrairement à ce que vous affirmez … vous le dominer totalement. Vous le faites simplement à votre façon à vous, comme chacune d’ailleurs d’entre nous à sa propre façon de faire qui lui correspond, et tant mieux.

Pour être franche Marion, je vous ai trouvé simplement très « tranchante » quant à vos mots sur la « maitresse castratrice, manipulatrice, sur une illusion de toute puissance qui empêcherai de grandir … de soumis en détresse, traumatisé ». Je pense que vous vous méprenez et je vais vous expliquer pourquoi. Mais rassurez-vous, vous n’êtes pas la seule.

Au début je me suis dit ; Que de jugements …. . Mais vous avez les qualités et les défauts de la jeunesse.

Ce n’est pas du tout une critique, cela m’a simplement permis de mieux comprendre votre lettre. Je ne veux pas jouer les professeurs, mais vous verrez, la vie s’en chargera d’elle-même. La tolérance et la compréhension, le respect mutuel sont des valeurs que nous devons toujours garder à l’esprit car nous sommes tous différents, et particulièrement dans notre façon de vivre notre mode de vie. Si nous ne voulons pas être critiqués pour ce que nous vivons, gardons nous de le faire par trop aisément.

 Je vous appelle donc à disons un peu de modération et de recul envers vos consœurs et leurs amoureux transits qui veulent se soumettre par Amour et tout donner à la femme qu’ils aiment. Tout comme le vôtre.

Croyez-moi, on est bien loin d’un déséquilibre psychique, mais plutôt bien au contraire, à l’écoute de soit même. En s’acceptant soit même, ce mode de vie apporte oh combien de sérénité et de bonheur, quelque-soit la façon de le pratiquer, qu’il soit très soft, ou beaucoup plus avancé.

Marion, vous êtes loin d’être la seule à avoir cette approche de la domination. Je dirais même que la majorité des femmes l’ont au départ. Et c’est très bien !

L’essentiel est que vous en soyez heureuse et que vous nous offriez cette jolie plume pour traduire pour tant d’autres femmes dominantes la vie qu’elles vivent où aimeraient vivre et tout le processus mental qui se tisse entre deux êtres.

Mais juste pour vous expliquer et vous faire bien comprendre, je vous cite :

« Mais je ne l’insulte jamais, je ne le frappe pas, je ne le punis pas, je ne l’habille pas en femme, je ne l’humilie pas à proprement parler je ne lui fais pas porter de cage de chasteté, je ne me décharge pas de toutes les tâches ménagères sur lui, je ne me fais pas appeler Maîtresse, je ne m’habille pas en cuir, je ne lui ai rien fait signer, je ne le fais pas cocu, etc. Je me moque bien de tout ce folklore, je l'aime et je ne fais pas de hiérarchie entre ses désirs et les miens. »

Soyez juste un tout petit peu plus … comment dire …. mesurée et ouverte aux vies et façon des autres. Car à bien y regarder vous pratiquez vous-même … l’uro, vous prenez votre soumis avec un god, vous contrôler ses finances et sa sexualité, vous l’humiliez devant une amie, … 

 

Je vais vous tendre le fameux « miroir » dont les psy raffolent.

Bien. Alors à présent, imaginez que je sois moi, une dominante vraiment novice. Je vais utiliser des mots appropriés pour bien faire comprendre ce que je pourrais penser de vous : Quand je vois que vous lui faites boire votre « urine », que vous « l’enculer » … que voulez-vous que je pense ??? … que vous alliez jusqu’à abuser de son argent en le mettant sur votre compte …

Je serai choquée. Je dirai « au secours … elle va même jusqu’à étaler sa sexualité devant son amie. » Et je penserai simplement mais honnêtement que vous avez besoin de combler un manque ou que vous êtes névrosée. Et je serai sincère tout comme vous l’êtes, et certaine même, que j’ai raison dans ma façon de dominer, et que les autres s'égarent. Car tant de femmes ont bien du mal à faire déjà ce que vous faites.

Je dirai cela, car je n’aurai pas vécu, ni compris tout ce qui se cache derrière ce que vous nommez, ce « folklore », et qui n’est pourtant pas autre chose que vous décrivez si bien par ailleurs.

Peut être devriez-vous considérer que vos consœurs sont aussi passé par là où vous en êtes. Pour parachever le tout vous doutez même, qu’elles aient une vie sexuelle d’adulte. C’est cette phrase qui m’a fait vous répondre pour reposer les choses.

Où est’ il marqué qu’il y a une vie sexuelle unique ? Et qu’est ce qui nous permet de juger des différentes formes de sexualité. Imaginez ce que je pourrai dire de vous si j’étais une croyante traditionaliste ….

Et vous …. êtes vous certaine de ne pas essayer un jour ?? … pouvez vous affirmer « fontaine je ne boirait pas de ton eau ? », que jamais au grand jamais « Vous ne vous habillerez de cuir, vous ne lui ferez pas faire toutes les taches ménagères, vous ne lui demanderez pas de vous appeler Maitresse .. ? »

Je suis certaine que non, et je fais confiance à votre intelligence pour être honnête.
Bref, nous avons toutes nos univers, nos valeurs, nos façons, et nous avons chacune une expérience différente de la vie. Mais nous partageons toutes ce désir de dominer nos hommes, chacune selon ce qui sied au couple. Et nous devons toutes avoir les respects des autres.

Passons à présent à ce qui et apporte tant dans votre magnifique témoignage. Vous avez su trouver les mots pour décrire l’abandon, et pour décrire très bien les relations mentales entre un soumis et sa maitresse. L’amour et le partage qu’ils vivent, et cela quelque soit leur pratique, je suis certaines que nous le vivons toutes.

Vous avez traduit ce que nous ressentons toutes ….

« Ces moments où il me confie ses tourments les plus archaïques et ses désirs les plus gênants, où il peut m’adorer jusqu’à en pleurer, et où je me montre très protectrice, ont assez vite mis à jour le désir d’adopter de temps à autre des positions moins « orthodoxes » : pour moi, de me montrer sans équivoque directive, forte, décidée, pour lui, de régresser dans une position de grand abandon. Ainsi s’est construite une forme de jeu entre nous, mais un jeu auquel nous jouons sérieusement, au premier degré. Dans ces moments, ma domination sur lui est réelle. Elle peut être très brève, ou durer plusieurs jours ».

Et vous rajoutez :

« Seulement, les bénéfices de ces moments où notre relation « bascule » ne sont pas que pour lui. Car il devient éperdu d’amour et je peux lui demander tout ce que je veux. Ce dont je ne me prive pas. Je m’accorde moi aussi de lui faire servir mes désirs les plus singuliers. Aussi je pourrais dire que son désir profond n’est pas tant de se soumettre, que de s’abandonner à moi. Ce qui n’est pas tout à fait la même chose. Et si je me montre dominante, c’est pour lui donner un cadre sécurisant dans lequel il peut le faire pleinement. En échange, dans cet état de sensibilité et de vulnérabilité extrême, son corps et son esprit deviennent comme des cordes qui ne demandent qu’à vibrer sous mes doigts. Ca me donne un sentiment de puissance très jouissif ».


Merci pour ces mots qui illustrent si bien notre monde invisible…. Nos échanges mentaux si intenses, si profonds, ce partage immense et complet entre deux êtres.

Et c’est justement cet invisible que les détracteurs de tous poils ignorent et ne "voient" pas. Ce qui condamnent sans respect et écoute des autres. Les censeurs de tout horizon qui ne voient simplement que ce qu’ils « voient », les descendants de ceux là même qui affirmaient que le soleil tournait autour de la terre, puis qu’on le voyait ainsi. Mais qui pour autant brulaient, par leur intolérance et leur obscurantisme ceux qui osaient penser le contraire.

Ceux là même qui font que notre mode de vie reste tabou et confidentiel. Ceux la dont nous avons hérité une éducation qui à inscrite en nous même notre propre censure.

Qu’il est dur de sortir de tant de siècles d’obscurantisme ….

Et pourtant, s’ils pouvaient vivre le dixième de ce que nous ressentons, je suis certaine qu’ils verraient les choses autrement, et que cette façon de vivre notre relation serait prise en exemple, par la profondeur et la richesse qu’elle engendre.

C’est un peu comme la gay-pride en fait. Il y a un « folklore », qui gênent beaucoup de gens, tout comme le « folklore » de la D&s semble vous gêner. Même si vous faites la confusion entre D&s et SM. Mais au-delà de l’apparence, au-delà de la vitrine qui peut être choquante et peut les desservir, il y a simplement des gens qui s’aiment et dont l’amour est respectable, quelque-soit la façon dont ils désirent le vivre.

Il n’y à pas une façon d’aimer, mais autant que de couple qui s’aiment … et toutes sont respectables.

Par LO - Publié dans : suprematiefeminine
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Jeudi 2 février 4 02 /02 /Fév 06:04
Bonjour.

Je vous avais écrit pour vous envoyer ma procédure pour connaitre sa psychologie.

Je tenais à vous faire savoir que j'ai suivi vos conseils je ne l'ai pas dépucelé.

J'ai appris à faire la procédure du milking, on a vraiment un sentiment de supériorité

car on a l'impression de le traire.

La dernière fois que je lui ai fait un milking j'ai été un peu plus vicieuse je l'ai masturbé trois fois mais en m'arrêtant juste au bord de l'orgasme.

D'ailleurs c'est marrant de le voir supplier avec ses yeux de continuer.

Toujours est il qu'il encore plus à mes petits soins.

C'est vraiment incroyable, lui qui était avant sûr de lui et me prenait de si haut et maintenant on dirait que je suis dieu pour lui. Je suis Vraiment sa déesse.

Hier, il a fait le ménage chez moi en entier, il a repassé, lavé etc, puis nous sommes sorti dans se promener dans un parc. J'ai voulu le tester, on était assis sur un banc en face de nous il y avait un groupe de fille j'ai lui ai demandé de me lécher mes chaussures car elle étaient sales, je me suis dit qu'il allait le faire mais avec beaucoup de réticence, et bien non, j'avais à peine fini ma phrase qui était déjà entrain de s'occuper de moi. Ces jeunes demoiselles ont pu voir où est la place d'un homme.

Encore merci à ce site qui m'a permis d'inverser les rôles, je vis dans un rêve où je suis une déesse.

 

Réponse Ms.Dana

Je suis très heureuse que le site vous aie permis de changer ainsi votre vie. Merci Olivia et surtout bravo pour votre assurance et pour le bonheur que vous avez su insuffler dans votre relation en prenant le pouvoir complet.

Par LO - Publié dans : HISTOIRES VRAIES
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Jeudi 2 février 4 02 /02 /Fév 05:52

De ANNE.C
ven. 22/08/08 10:12


Bonjour,


Première visite sur ce site et découverte d'une façon de vivre sa sexualité, différente ...

En deux mots, je vous expose ma situation :


J'ai 32 ans et des années de sexualité dite « traditionnelle » avec moi, sans trop de réflexions sur le sujet d'ailleurs !


J'ai eu un bon nombre de partenaires sans avoir le désir de m'engager jusqu'à présent, mais je me rends compte que cela change de plus en plus. Mon désir est de trouver qqun pour construire un futur à deux.

Il y a deux mois, pendant mon travail, j'ai fait la connaissance d'un homme non marié mais vivant en concubinage avec une femme un peu plus jeune que moi. Après m'avoir expliqué ces difficultés sexuelles avec son amie (problème de religion) nous avons franchi le pas plusieurs fois. Lors de ses moments, il m'a fait part de son désir d'avoir à ses cotés un femme dominante sexuellement.


Ce terme me parlait évidemment, mais j'ai quand même eu le besoin d'aller voir un peu plus loin sur le net quels en étaient les dispositions exactes.


Des questions subsistent :

1. Je suis une femme qui mène sa vie professionnelle et personnelle seule depuis des années sans difficultés, peut-on rapprocher ce système de vie à celle d'une femme dominante ?


2. La dominance sexuelle s'étend-t-elle à la dominance de tous les jours ? (tâches ménagères, ...)


3. Dans la relation, que j'ai envie de développer avec cet homme, me faut-il le laisser faire les efforts vers moi ce qui symboliserait sa soumission, ou dois-je ne commencer à développer cela que lors de nos jeux amoureux ?


4. Ne confondais-je pas fierté et dominance ?


5. Pourquoi ne parlons-nous pas du désir parfois de se sentir protégée et d'avoir à nos cotés un homme qui décide à notre place et nous soulage de l'effort d'invention ?


Je n'ai malheureusement pas le temps de lire tout le site aujourd'hui, peut être que mes questions ont déjà des réponses écrites. Sachez juste que l'envie d'essayer est présente et que l'apprentissage risque d' être long !


Merci pour votre réponse.

Anne

 

Réponse Ms Dana :

 

Bonjour Anne.

 

Merci pour toutes ces questions qui intéresseront sûrement plus d'une d'entre nous.

Je vais donc y répondre simplement :

 

1. Je suis une femme qui mène sa vie professionnelle et personnelle seule depuis des années sans difficultés, peut-on rapprocher ce système de vie à celle d'une femme dominante ?

 

Ce mode de vie est au contraire très bien pour vous soulager de toutes les tâches ingrates qui pèse sur vous, sur votre liberté et peuvent vous astreindre et vous fatiguer.

Il y a bien des façons de dominer, y compris des 'trucs' qui peuvent vous laisser l'espace de liberté et de 'solitude' dont vous avez besoin. Petit conseil à nos amies qui ressentent j'imagine comme moi et peut être comme vous, ce besoin d'espace : Dites à votre soumis d'aller 'à la niche'. Ce pourra être dans une autre pièce, auquel cas il ne pourra revenir que sur votre appel, voir dans un coin particulier de votre lieu de vie, coin qu'il devra rejoindre une fois les taches finies. Vous pouvez aussi l'attacher là s'il ne respecte pas ces consignes.

 

2. La dominance sexuelle s'étend-t-elle à la dominance de tous les jours ? (Tâches ménagères, ...)

 

Je vous ai déjà répondu en fait. Oui sûrement, et même il le faut. La soumission quand elle n'est que sexuelle n'est pas à mon sens de la vraie soumission. Mais souvent c'est un bon début, il suffit ensuite d'étendre votre domination 'hors de la chambre'.

 

3. Dans la relation, que j'ai envie de développer avec cet homme, me faut-il le laisser faire les efforts vers moi ce qui symboliserait sa soumission, ou dois-je ne commencer à développer cela que lors de nos jeux amoureux ?

 

Je pense qu'il faut les deux. Il doit se soumettre ouvertement à vous, ce qui prouve son désir, mais vous devez prendre le pouvoir, et imposer vos règles qu'il devra apprendre à suivre. Pour cela il faut au départ vous réserver un soir où vous ferez 'une séance' de domination, où vous pourrez explorer et développer vos technique de domination, tout en lui parlant pour lui apprendre ce que vous désirez de plus de lui.

Ils en ont vraiment besoin, et cela vous ouvrira bien des portes.

 

4. Ne confondais-je pas fierté et dominance ?

 

Difficile à dire. Certaines dominatrices restent dans l'autorité et aime à être obéis sans vraiment dominer.

La fierté est une très bonne chose. Vous devez être fière de vous, ne serait ce que par le fait que vous avez ouvertement fait le pas vers un autre mode de vie qui pourra vous apporter tant, ce qui n'est pas donné à toutes.

Il faut être fière de ce que vous êtes, et vous verrez que la domination vous apportera une sûreté supplémentaire en vous, surtout si vous ne le laissez pas vous dominer en sous main, en le laissant imposer ses désirs à lui. Piège où tombent souvent les soumis et dominatrices débutantes.

 

5. Pourquoi ne parlons-nous pas du désir parfois de se sentir protégée et d'avoir à nos cotés un homme qui décide à notre place et nous soulage de l'effort d'invention ?

 

Excellente question. Je crois que toutes avons aussi besoin de cela. Un homme certes docile et obéissant, mais en même temps une personne qui est là, et bien là, sur laquelle on peut compter quand on le désir.

Rien ne vous empêche de lui dire de décider pour certaines choses, voir de lui ordonner de vous faire des surprises... etc.

Pour ma part, j'aime tout contrôler, mais j'ai et j'aurai toujours besoin de 'mon rocher'. C'est-à-dire d'un être qui est là quand j'en ai vraiment besoin, au moment des coups durs, ou dans les moments de lassitude ou de baisse de moral.

On a beau être dominante, on a parfois besoin 'd'un plus petit que soi'.

 

Bravo pour cette ouverture d'esprit Anne, et bonne chance.

 

Ms. Dana



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Par LO
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Jeudi 2 février 4 02 /02 /Fév 05:13

Juste pour vous dire que ce site est vraiment super. Je suis un homme de 50 ans qui adhère complètement à votre vision du rapport homme/Femme. J'ai fait connaître ce blog à 2 amies qui ont été surprises en un premier temps, pour le trouver intéressant après-coup. Encore BRAVO et vivement que se créent des cercles partout (et aussi à Toulouse), le bouche à oreille fera le reste.

 

Réponse Ms.Dana :

 

Nous pourrions vous targuer de prosélytisme, mais à mon tour c’est moi qui vous féliciter. Si nous voulons faire changer les choses, permettre à la société de connaître et d’intégrer une nouvelle façon de vivre les couples sans que se soit incompris et condamné, il faut simplement communiquer et faire connaître.

Parler à ses amies de ce mode de vie est une excellente façon de faire. Si chaque soumis arrivait à parler à sa femme, et chaque femme arrivait à en parler à une de ses amies, on peut avoir grand espoir que petit à petit les choses feront leur chemin.

Car voyez vous nous sommes les acteurs du changement. C’est en lisant notre site que vous pouvez comprendre tout l’amour et la profondeur des échanges qui se tissent entre deux être qui vivent ce style de vie basé sur l’autorité aimante de la femme.

En comprenant les axes majeurs, ce qui fait que cette relation est si puissante et si forte, vous pouvez à votre tour l’expliquer, en parler à ceux qui vous sentez comme pouvant être réceptifs.

Merci encore pour vos encouragements, car en effet le site nous demande beaucoup de temps et d’effort, et ce sont vos lettres qui nous soutiennent qui font que nous avons l’énergie pour continuer toujours et encore à partager ainsi notre passion.

Nous avons besoin de vos témoignages, de savoir où vous en êtes, de vos progrès et soucis, de la façon dont vous vivez aussi l'application des procédures pour ceux qui les font, bref n'oubliez jamais qu'ici nous partageons notre vécu dans la plus grande ouverture d'esprit et dans un respect total de chacune et chacun.

Et forcement un grand merçi à Elise Sutton, qui nous aide et nous inspire.

Par LO - Publié dans : suprematiefeminine
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