De : bertrand D
Envoyé : sam. 26/04/08
Chères et nobles Dames, chères et nobles Demoiselles, Je ne sais plus comment j'ai découvert votre forum et le site français d'Elise Sutton, mais je ne les aurais
sans doute pas découverts sans être habité ce qui me motive beaucoup, intérieurement, depuis des années : susciter des moqueries féminines sur ma personne.
Par exemple, et pour commencer, en déclarant à une femme, à une caisse jusqu'à présent, ou après une prise de sang qu'elle allait rigoler de moi, et de lui montrer des photos de moi en situation ridicule : déguisé en lapin, voire même avec des mini couettes, sachant que le haut de mon crâne est dégarni.
L'attitude quasi unanime des Dames à qui j'ai montré ces photos a été de s'esclaffer.
Je n'ai hélas pas le temps de synthétiser toute mon évolution depuis que, passant à l'adolescence, dont je ne suis peut-être jamais sorti, j'ai été troublé de voir ma mère habillé d'une certaine manière et plus encore lorsque, ainsi habillée, elle s'est un jour moquée de moi.
Jusqu'à sa mort, alors que j'avais 23 ans, j'ai entretenu avec elle une relation dans laquelle, à certaines occasions, elle se moquait de moi. Mais maman ne prenait pas souvent l'initiative de se moquer de moi, souvent je lui demandais de s'habiller dans une tenue dans laquelle elle me troublait et suscitait en moi des envies de la voir se moquer de moi.
Ce n'est que plus tard, lisant un ouvrage de Marie-France Hirigoyen, que je me suis posé la question du caractère peut-être pervers de ce type de relation, en ce sens qu'elle cousinerait avec l'inceste. Mais, ressentant plus généralement des désirs de susciter des moqueries féminines sur mon compte, j'en suis venu à me poser la question de mon éventuelle tendance à la soumission.
Pourtant, je ne suis pas certain que l'on puisse parler de réelle soumission.
En effet, même si des femmes ont pu se moquer de moi, j'avais pris, même tenaillé par l'émotion et une certaine crainte du ridicule, bien objectif lui tant il est vrai que se déguiser en lapin est ridicule, l'initiative de les faire rire, profitant même d'attendre certaines circonstances jugées favorables à mon goût : absence de collègues et chefs à mon étage (oui, j'ai commencé par susciter des moqueries d'une collègue et de deux femmes de ménage travaillant pour là où je travaille), savoir que ces femmes étaient en pantalon noir, mais ce n'est pas obligatoire pour que j'offre mon ridicule à une femme.
Je ne suis pas non plus certain que je serais un soumis acceptable dans les différents travaux ménagers, et je suis tellement mauvais bricoleur que certaines tentatives, dont j'avais parlé à des femmes, ont suscité des moqueries. De plus, même si la lecture de certaines histoires de domination féminine ou de soumission masculine m'ont excité et troublé, je ne suis pas certain d'en arriver à supporter certaines des douleurs évoquées dans les textes, même par amour pour une femme dominante. J'ai compris que l'ironie et la dérision au dépens de l'homme étaient des éléments du pouvoir de la femme sur l'homme, en lisant des expériences de domination et soumission de femmes dominantes pour lesquelles ridiculiser, parfois énormément, un homme est une source de plaisir profond.
Mais la vraie soumission ne serait-elle pas que j'accepte, sans avoir la moindre idée, ni surtout possibilité, de me défendre, des moqueries que je n'aurais pas moi-même provoquées ? Le cas ne s'est pas encore produit, mais une femme qui se serait moquée de moi en tête à tête pourrait faire venir une/des amie(s) ou une/des collègue(s) à elle, afin de de se moquer de moi devant elle(s) et que ces amies ou collègues se moquent à leur tour de moi ? Je suis célibataire, et j'ai l'impression que ma relation à ma mère, à l'adolescence, m'a bloqué dans ma relation aux femmes en général. D'après ce que j'ai pu lire d'histoires d'hommes soumis, la soumission est née dans le cadre d'une histoire d'amour commencée classiquement, la soumission de l'un, la domination de l'autre, ne se révélant qu'une fois le couple constitué, parfois après plusieurs années de vie commune.
Me sentant, paradoxalement (?) plutôt timide, n'aimant pas spécialement sortir en dehors du travail à la rencontre de personnes inconnues que je ne saurais pas aborder sans en avoir une raison précise. Je me suis inscrit, à certains moments, sur différents sites de rencontres, mais ce n'est que sur les derniers sites que j'y assume mon penchant à susciter les moqueries féminines, avec un profil clair et des photos de moi dans des habits ayant suscité un jour la moquerie d'une jeune femme croisée dans la rue, et qui a demandé à son copain, en voiture, de faire demi-tour pour repasser en face de moi et se foutre de moi. J'ai aussi ouvert un blog sur un site féminin au possible, , sous le même pseudo que sur suprematiefeminine. Mes articles ont certes suscité des interrogations et parfois de franches moqueries (en particulier celui du 11 mars dernier, si vous avez envie de vous moquer de moi, je vous invite à écouter, les premières femmes aux moqueries desquelles je m'étais offert sur mon lieu de travail ont été pliées de rire en écoutant l'enregistrement), mais j'ai aussi évoqué des sujets plus neutres et sérieux.
Ce qui peut me freiner dans ma démarche ?- Plus généralement, la crainte, justement après avoir lu le livre de Marie-France Hirigoyen, de tomber sur des femmes qui ne concevraient pas le domination de leur compagnon dans une relation d'amour, mais pour le détruire psychologiquement, comme le font les pervers narcissiques, dont les victimes, destructurées, n'arrivent parfois plus à être heureuses.
Bref, j'ai un peu peur.- Ma famille ne connaît pas mon penchant à provoquer les moqueries de femmes qui me plaisent, et je serais très étonné que mon père accepte mon orientation. Je ne voudrais pas provoquer de clash s'il apprenait mon penchant. Et, si je recherche des moqueries féminines, je ne recherche pas de moqueries masculines. Ceci dit, une dominatrice pourrait, pourquoi pas, chercher à me ridiculiser devant des femmes, mais aussi, devant des hommes. Et si j'étais un vrai soumis, je devrais l'accepter, même si cela devait me coûter. En définitive, nobles Dames et nobles Demoiselles, je n'ai pas encore expérimenté clairement la soumission à une femme. Du moins je ne pense pas. J'espère que la lecture de mon message ne vous a pas ennuyées. Respectueuses salutations Bertrand
Réponse Ms.Dana :
Et bien Bertrand, c'est simple. Tu fais parti des soumis essentiellement mentaux. Tu es ce que je nomme un maso mental. Et ce qui te fait vibrer c'est l'humiliation.
A l'évidence comme souvent, c'est dans l'enfance et avec la relation avec la mère que ce désir est né. L'association pouvoir de la mère et humiliation fait que tu recherches plus ou moins consciemment une femme qui aura le pouvoir sur toi et qui aura comprit que pour te soumettre il lui faudra avant tout utiliser le mental.
Mais je n'ai aucun doute que tu sois soumis. Ton doute ne provient que du fait que tu n'ai pas encore trouvé 'Ta Maitresse', tout simplement.
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