De : Gcpborgus 13 Apr 2008 

Bonjour. 

Tout d'abord, je tiens à vous remercier de vos conseils qui sont vraiment très utiles. Nous pratiquons la domination depuis quelques temps, mon épouse aime me dominer surtout psychologiquement.

Elle m'impose le port d'une cage de chasteté CB 2000 en permanence et ne m'autorise qu une éjaculation par mois.
Elle m'a déjà dominé avec des punitions au plug, petit et gros, au lavement et à la cravache.

Je lui lave ses dessous à la main, fait les tâches ménagères sans qu'elle me le demande, elle ne s'en rend même pas compte. Je dois sans cesse lui rappeler que je la vénère.

Me sentant très soumis, j'aimerais qu'elle instaure un système de punition. Nous en avons déjà parlé, elle était d'accord, mais le quotidien de la vie reprend toujours le dessus et les punitions promises ne sont plus respectées.
Nous avions déjà en commun accord instauré un barème, mais au quotidien, ce n'est pas facile à appliquer

Quand je lui rappelle, elle me dit oui, me punit, puis oublie de nouveau. j'ai l'impression de devoir toujours l'ennuyer avec mes histoires, et elle finit par être agacée.

Je ne sais pas trop comment m'y prendre car je ne pense qu'à la servir et à la vénérer.
Que faut t-il faire pour qu'elle s'occupe de moi et redonner un nouveau souffle à notre relation? 

Merci de nous aiguiller par vos conseils

Réponse Ms Dana :

Cette lettre me plait, même si je pense qu'il aurait été bien d'avoir le pendant du point de vous le soumis, en pouvant avoir un témoignage de votre maitresse.

A vous lire on a un peu l'impression que vous donnez tout et votre maitresse bien peu.

J'ai un doute : Au regard du fait qu'elle vous fait porter une CB, aime vous dominer psychologiquement et vous punis parfois, et j'imagine bien d'autres choses que vous omettez, qu'elle ne donne que si peu.

Votre lettre est cependant une sorte d'appel, et ressemble en cela à celui que pas mal de soumis font.

Pour résumer on pourrait traduire cela par : "je me soumets beaucoup, elle me domine pas suffisamment à mon gout". 

C'est un sujet sensible et qui mérite une réflexion profonde, personnelle à chacun puis partagée. 

Partons alors du principe que ce soit vrai, ce qui n'est pas si évident en ce qui concerne le témoignage que je lis. 

Je réitère le conseil de se soumettre d'abord, d'apprendre l'humilité, le don de soi et d'oublier un peu leurs désirs et fantasmes. Comme je l'ai souvent dit il "faut parfois beaucoup de temps à la femme pour devenir maitresse". 

La question qui me vient à l'esprit est la suivante;
Qui veut se soumettre ? Qui dirige ? 

Vous avez la réponse. Vous voulez vous soumettre, et vous accepter qu'elle dirige. Le soucis semble t'il est qu'elle ne dirige pas, ou plutôt elle ne domine pas forcement selon vos souhaits, et 'images'. Elle domine à sa façon, selon sa propre vision de la domination.

Ce qui peut amener une frustration mentale du soumis, et donc quelque part il y a matière a amélioration de la relation. 

Nous sommes là au cœur du sujet : 

La femme a une façon d'appréhender la domination, qui n'est pas nécessairement celle de l'homme. 

Alors comment faire ? 

Il est indispensable pour l'épanouissement de la relation Maitresse / Esclave, que les deux puissent s'y retrouver, qu'il existe un échange gagnant / gagnant permettant à chacun de trouver le bonheur dans sa place. 

Si on par du principe suivant, qui pour moi est un préalable (et que l'immense majorité des soumis ont tendance à oublier tres souvent) :

Le soumis se soumet, devient docile, et apprend à taire son impatience. 

Il est alors normal que la Maitresse elle aussi assume son rôle. Si elle ne le fait pas, l'échange n'est pas 'équilibré'. Le soumis donne, la maitresse non. 

Cela ne veut absolument pas dire faire ce qu'il désire, mais plutôt piocher dans la liste de ses désirs pour le motiver ou le punir et ainsi l'aider à devenir un homme meilleur.

Sans vous il n'y arrivera pas.

Lui faire écrire un journal quotidien me parait la solution idéale pour connaitre le fond de son âme. Vous en prendrez quand il vous plaira ce qu'il vous plaira. Mais inspirez vous en, car c'est une sources qui vous rapprochera de ses besoins. Le faire parler tout en jouant avec lui est aussi une autre solution, plus ludique, mais qui nécessite de la mémoire et un savoir faire pour jouer avec les mots. 

Le plus délicat en dehors de ne pas se faire influencer, est de savoir trouver le niveau d'exigence et de dureté adéquat.

Exiger oui, encore faut' il  lui laisser à lui aussi le temps d'apprendre, même si c'est vous qui le fixer pour le pousser. 

Punir certes, punir surement, mais à quel degré ?
Faire trop doux physiquement et mentalement est une marque de faiblesse aux yeux du soumis.
Faire trop dur, pourrait le pousser à se rebeller.
Il faut donc apprendre à aller juste au delà de ses limites, ce qui est tout un art et nécessite une écoute du corps et de l'esprit de son  serviteur.

Pensez qu'il y a une analogie avec le dressage d'un chien. Si vous lui passer trop de chose il ne sera jamais obéissant. Si vous le punissez trop il vous mordra la main.

Je crois moi que les soumis ont besoin vraiment qu'on les batte, qu'on les maltraite. C'est ainsi que s'expriment souvent leurs pulsions de soumission. Et même s'il n'aiment pas sur le moment ils y aspirent profondément et c'est pour eux un moteur dans leur progression.

Donc apprenez. A votre rythme, mais ne lâchez pas la bride, et quitte à s'adapter, mieux vaut aller un peu trop dur que l'inverse. Montrez vous plus exigeante, tirez le vers le haut.

Il ne vous adorera que plus. Il vous servira avec docilité et amour et votre relation évoluera toujours plus vers l'épanouissement respectif. Car vous êtes deux. Sans soumis pas de maitresse, sans maitresse pas de soumis.

C'est un échange permanent que ce mode de vie, échange qui oblige le soumis à l'attention envers les besoins de sa maitresse, et qui fait appel à l'attention de sa maitresse pour connaitre les bons leviers pour qu'il se soumette plus encore. Pour l'épanouissement respectif de chacun dans la relation de Dominante à soumis.

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J’ai découvert ce ite il y'a quelques semaines, et je li avec une très grande attention tout le interventions.

Je suis un male de 7ans d’Alger, qui vie dans une société musulmane, je suis musulman qui laisse tomber ce religion qui est contraire a la suprématie de la Femme, je crois su fond de cœur en la supériorité de la Femme.

La religion et mon entourage a toujours été un obstacle pour moi, je m'adresse a la grande Déesse Elise Sutton qui et pour moi la vrais Déesse a qui je dois demander l'orientation qu je dois prendre et le chemin que je dois suivre, pour moi n'importe qu’elle femme et plus digne d'être vénérer et adorer que allah, et a vous Grande Déesse Elise Sutton, je m'avoue et je vous demande de m'aider et m'éclairer comment doit je faire pour vivre ma vie normal, la vie dont je rêve, la vie d'un soumis qui ne vis que pour servir les femmes et appartenir a celle qui veut le posséder, comment doit je me libérer de cette religion et ce croyance qui me bloquent toujours le chemin de ma soumission a la femme

 

Je ne suis pas une Déesse!
Ou plutôt je ne le suis qu’aux yeux de mon soumis ou de ceux qui veulent me voir comme telle.

Il est vrai que j’adore dominer, voir des hommes à mes pieds et mon soumis m’obéir dans une totale soumission. Je suis une maitresse exigeante, et j’attends la docilité et le respect le plus absolu. J’aime cette vie qui m’apporte tant, et dans laquelle je me sens libre, aimée et où tout m’est possible. J’ai un pouvoir qui deviendra absolu sur mon soumis. Pour autant je ne me prends pas pour une Déesse.

Même si je comprends ce qui vous amène à dire cela ; je le comprends fort bien et vous l’expliquerai.

Mais ne nous trompons pas de débats. Ce mode de vie n’est en rien une croyance religieuse ou sectaire. C’est même tout le contraire.

J’ai moi aussi mes convictions et je ne peux répondre et même me refuse de vous dire ce que vous avez à faire ou non pour vos croyances religieuses. Seule votre conscience peut vous guider en ce domaine.

Ne confondez pas Aziz. Les croyances religieuses sont du domaine du sacré, du spirituel, et votre âme vous dira à quoi croire et pourquoi.

Nous pourrions en effet critiquer tels ou tels aspects de chaque religion, mais ce n’est pas le lieu et le propos. Je crois personnellement que la femme trouveras sa place quelque soit les religions, mais que là encore comme il en est pour la société civile, il faut du temps. Les choses ne bougent pas en l’espace d’une simple génération. Peut être que c’est au sein de la religion même, en tant que pratiquant qu'’on est le mieux placé pour faire évoluer certaines règles ?

Mais c’est un autre débat.

Nous sommes bien des Déesses aux yeux des hommes qui nous adorent et nous servent. Et c’est très bien ainsi, car ils sont heureux en faisant notre bonheur. Où est le mal ?

En y regardant de plus prêt : Il est vrai que les désirs profond que tant d’hommes connaisse s’expriment à travers une envie de ritualisation, qui place la femme au niveau de la Déesse. Mais comme je l’ai déjà dis, ce sont les hommes qui nous déifient, mais point nous qui leur sommes supérieurs en tout point.

Certains iront chercher tel ou tel élément factuel qui rendrait le sexe féminin plus intelligent, plus sage, plus ça ou plus ci.

Moi je n’ai pas cette approche, même si je lis avec intérêt tout ce qui identifie la femme, et la rend plus que digne d’être adorée par l’homme. Ce que j’aime et conçois. Je pense que nous sommes digne d’adoration et que l’adoration d’un homme peut faire des merveilles.

Dans la réalité nous sommes supérieur car les hommes nous voient comme telles.

Et étrangement, le fait de croire à quelque chose, sans pour autant avoir de preuves matériel a des impacts sur la réalité.

Au même titre que la bourse montera ou baissera sur des anticipations qui finiront par avoir un impact sur le réel, la croyance légitime qui fait que les hommes nous considèrent nous dominantes comme supérieures à eux, fait que nous changeons, nous évoluons vers le meilleurs.

Nous devenons plus sures de nous, plus entreprenantes, plus exigeantes, plus fortes en et certaine du pouvoir que nous nous sommes vu attribuer.

Alors oui, là nous devenons celles qui les guide, celles à qui ils se donnent et s’en remette,

et cela nous rend heureuse et épanouie, sure de notre pouvoir et nous leur offrons de vivre leurs rêve de soumission. Rêve qui devient réalité par nos soins, par la profondeur de leur soumission et du pouvoir que cela nous confère.

Aziz, si vous voulez une maitresse. Trouvez une femme qui vous plait, qui a du tempérament, et servez la docilement. Elle deviendra maitresse par l’expression quotidienne de votre docilité. Quelque soit la religion, vous pouvez servir et adorer une femme.

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Voici deux témoignages qui se recoupent ... et qui parlent de la réaction initiale de la femme vis à vis de  la D&s (domination  /  soumission). J'ai donc fait une réponse pour les deux, ainsi qu'un petit mot pour les femmes qui ont cette réaction.



Elle m'a dit qu'il " FALLAIT QUE JE CONSULTE "

Chère Maîtresse,

Je suis un soumis de 45 ans qui à l'honneur d'avoir été épousé par Une Femme de 15 ans ma cadette.

Il y a peut de temps je lui ai avouer mes penchants pour la suprématie féminine. Elle a réagit en me signifiant que pour ces désirs il fallait que je consulte une professionnelle.

J'ai tout de même réussi à honorer ces pieds. Mais elle ne veut pas plus.
Que faire ??

Réponse : voir témoignage ci dessous.

Tout d’abord je tiens à vous féliciter pour votre site qui sans tomber dans la vulgarité ni la pornographie montre ce que peut-être une vie basée sur la domination et la soumission. Je me doute que vous devez passer énormément de temps dans le but d’aider à l’amélioration de la vie. C’est sûrement vrai que si les femmes pouvaient prendre un peu plus de pouvoir, les relations au niveau planétaire ne pourraient qu’en bénéficier.

Je suis entièrement d’accord avec vous sur la supériorité intellectuelle de la femme. Cela se voit dès la petite enfance ou les femmes sont en avance sur la plupart des choses (propreté, marche, parole, puis à l’adolescence sur la maturité etc…..)

Voilà, je me décide à vous écrire pour essayer de bénéficier de votre grande expérience de femme et de maîtresse.

Je suis donc un homme de 45 ans, marié depuis plus de vingt ans, ayant des enfants en âge adulte.

D’aussi loin que puisent mes souvenirs, je me rappelle avoir eu des pensées de soumission, sans jusqu'à présent avoir eu jamais l’occasion de les assumer ni même d’en parler à qui que se soit.

Seule une attitude très serviable, très gentille me rapprochait de ce rêve.

Voilà deux ans de cela, j’ai osé en parler à ma compagne. Ce ne fut pas très facile, mais cette envie de me donner corps et âme était devenu si intense que je souffrais réellement de ne pouvoir la partager et même de ne pouvoir la vivre.

Je lui ai donc avoué que je désirais être à son service, réaliser toutes ces envies, tant sur le plan sexuel que dans la vie de tout les jours, je lui ai présenté cela comme un jeu consenti entre adulte et j’ai essayé de lui dire tous les bienfaits qu’elle pourrait bénéficier de cet amour obéissant.

Elle m’a écouté, me disant qu’elle ne connaissait pas du tout ce genre de vie.

J’ai essayé de lui expliquer que ce genre de vie n’est seulement que ce qu’elle désire qu’il soit et qu’il n’y a aucun mode ni aucune obligation à suivre impérativement.

Je lui ai alors parlé de votre site, et lui ai donné son adresse mais elle n’a jamais daigné le consulter.

La seule chose qu’elle m’a dites à ce sujet durant les deux ans passés est qu’elle trouvait ce style de vie « pervers » et à cela, elle préfère une vie de partage équitable et d’un homme fort sur qui se reposer.

Aujourd’hui Madame Dana, j’en suis toujours au même point, avec des rêves pleins la tête qui sans doute ne se concrétiseront jamais et j’avoue que parfois cela me rend triste et malheureux.

Croyez-vous Madame que toute femme a en elle et peut se révéler dominatrice et que c’est simplement moi qui n’ai pas su trouver les mots justes ?

Que puis-je faire pour pouvoir me sentir en harmonie avec mes envies de respect total et d’obéissance envers la Femme qui à mes yeux est bien plus forte que je ne saurais l’être ?

Merci Madame de bien avoir accepter de prendre un peu de votre temps pour me lire et peut-être pour me répondre.

Ce que vous vivez, tant d’hommes le vivent. Combien rêvent de voir un jour leur femme prendre le pouvoir ?

Mais voilà, ce n’est pas simple. Pas simple déjà pour l’homme d’en parler, et de bien en parler, et encore moins simple pour la femme de le comprendre.

Toute sa vie, toute son éducation depuis sa plus tendre enfance, et même toute cette vie d’adulte qu’elle a partagée avec vous, elle s’est vu inculquer des images types de la place que la société et les gens attendaient d’elle.

La femme idéale, comme on parle de l’homme idéal. La femme respectable socialement, et l’homme qui doit lui la protéger, et se montrer fort.

C’est toute l’histoire de la mémoire inconsciente collective à laquelle vous vous heurter.

C’est pour cela que tant de jeunes femmes vivent la première partie de leur vie avec l’espoir et l’image d’un bon mari, d’une égalité dans la relation (puisque ce jour il n’est plus de « bon ton » que de dire que la femme doit être soumise à l’homme). Mais la société, les idéos, les images télévisuelles, les publicités , les magazines, les collèges de travail, les voisins … tout cela fait qu’elle a été et reste en permanence « victime » d’une idéologie qui lui a dicté des « normes et des valeurs ».

Et visiblement, elle ne veut ni ne peut s’en défaire. Elle est bien ainsi avec vous et ne voit pas pourquoi tout d’un coup elle devrait être autrement.

Cela peut paraître étrange, mais c’est souvent après des ruptures, des divorces et séparations, où la femme voit sa vie initiale partir en lambeau, qu’inconsciemment ou non elle peut être amenée à voir l’homme autrement et à reconsidérer sa façon de voir le couple.

Pour vous répondre, oui je reste persuadée que la majorité des femmes ont l’instinct de dominante en elle, mais que comme un bourgeon, il faut des conditions particulières pour qu’il puisse éclore.

Il faut une bonne terre, du soleil et un bon jardinier. Vous vous êtes le jardinier, mais voilà, reste la terre (son environnement), et le soleil (sa vie jusqu’ici), qui font que vous ne pouvez à vous seul la faire s’épanouir vers cette nouvelle vie.

Que dire alors que je n’ai pas dit ici. Servez la de plus en plus docilement. Montrez humilité et persévérance. Soyez de plus en plus à ses petits soins. Massez lui les pieds, occuper vous d’elle pour sa toilette, son bain, ses mains … soyez courtois, tenez lui les portes, offrez lui des fleurs et des présents, montrez lui tout ce que vous pouvez faire pour lui rendre la vie meilleure et en vous soumettant de vous même à elle. Et espérez que cela la rendra au début plus autoritaire, et peut être un jour …

Et si vous perdez espoir… ouvrez vous de votre tristesse à elle … avec douceur. Dites-lui que pour être heureux … vous voudriez être son serviteur … redites lui de temps en temps… mais surtout ne la forcez pas.

POUR TOUTES LES FEMMES QUI PENSE CELA

Je sais que cela peut paraitre fou, délirant, pervers ou autre au premier abord. Mais posez-vous la question. Pourquoi a t'il envie de se soumettre ?

Est'il fou ?

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