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CERCLES de FEMMES

CERCLES de FEMMES Dominantes.

Afin de permettre aux Femmes de se retrouver périodiquement entre amies dominantes, un premier cercle existe dans la Région Parisienne.

Le projet se matérialise, voir ici.

Si vous désirez en creer dans d'autres régions, n'hésitez pas à nous le faire savoir, nous en ferons ici, la publicité pour vous aider à vous retrouver entre dominatrices.

Dimanche 6 février 7 06 /02 /Fév 05:15

Dès que j’étais entré en Mathilde, j’avais failli jouir. J’avais été obligé de m’immobiliser un instant, le temps de laisser ma « sève » redescendre. Sans pitié, Mathilde continuait de remuer son cul, ses hanches, ses reins. Je réussis quand même à résister à ma presque irrésistible envie de décharger (je ne me rappelle plus depuis combien de temps Mathilde m’en privait, mais ça faisait un bail). C’était très dur, plus dur que jamais.

 

Excitée comme elle l’était par ce qu’elle avait vécu et par ce qu’elle me faisait vivre pour s’amuser de moi et de mon désir, ma Femme commençait à geindre. Puis une idée diabolique dut traverser l’idée de Mathilde. Entre deux soupirs, deux mouvements de son ventre, elle se mit à me parler de son amant. Comment il était beau et musclé. Comment il était bien membré. Comment il l’avait bien caressée. Comment il l’avait prise en levrette (ce qu’à juste titre elle ne m’avait jamais accordé)… Ce devait être délicieux pour elle de me « torturer » de la sorte. J’aimais ça aussi, mais je n’en pouvais plus.

 

Redoublant de coups de reins, en haletant déjà de plaisir, Mathilde me porta l’estocade : « Tout en me baisant à fond, il me pelotait les seins. Et tu sais quoi, mon chéri ? J’avais envie de lui demander de m’enculer ! » (Ça non plus, je n’y avais jamais eu droit et je trouvais cela normal.) Là, je suppliai Mathilde : « Oh, mon amour, arrête un peu s’il te plaît, ou je vais exploser… ‑ Que j’arrête quoi ? De bouger ou de parler ? – Les deux, ma Mathilde, car j’ai peur de jouir… sauf si j’en ai le droit. – Non ! Pas question ! Pas tout de suite en tout cas, car je n’ai pas fini de venir. – Mais je n’en peux plus, chérie, depuis le temps que je ne me suis pas vidé. – Ce n’est pas mon problème. Pense à mon plaisir, espèce d’égoïste, et le tien passera… »

 

Je ne demandais pas mieux. Malheureusement, ce fut le contraire qui arriva. Et aujourd’hui, des années après, non seulement je ne comprends toujours pas ce qui m’est arrivé, mais j’en ai toujours autant honte. J’ai tout à coup débandé sans avoir juté (ce qui n’avait pas grande importance), mais sans avoir mené Mathilde à l’orgasme (ce qui était une faute maritale gravissime). Je sentis mon sexe se dégonfler, mollir, se ratatiner. Il devenait tout petit, riquiqui, perdu dans le vagin brûlant et huileux de Mathilde. En fait, je ne le sentais plus : j’avais l’impression de n’avoir plus de queue !

 

Je suppliai : « Oh, pardon Mathilde, pardon ma chérie ! » Mais le mal était fait. Mathilde était furieuse. Elle grogna : « Ça, tu me le paieras ! C’est la première fois que tu me fais le coup, mais tu me le paieras, ça je te le promets… En attendant, descends vite à la cave et finis de me faire jouir. » Ma bouche était déjà ventousée à sa vulve. Assez vite (tellement Mathilde était près de sa jouissance), mes lèvres et ma langue déclenchèrent l’orgasme de ma Femme, mais ça ne changea rien à la honte de ma vie. J’avais déjà plus ou moins « raté » Mathilde, mais jamais comme ça.

 

Quand j’eus nettoyé son intimité, Mathilde prononça la sentence qui me frappait. « Tu vois, tu as loupé ta chance. Je me sentais si bien que j’étais presque disposée à te permettre de prendre ton plaisir en moi. Mais là, mon petit vieux, ce n’est pas près de t’arriver, crois-moi. D’ailleurs, sauf quand j’aurai besoin de toi, ou que je voudrai que tu me caresses, je ne veux plus te voir dans ma chambre avant que je le dise… »

 

C’était la « cata », mais tout était de ma faute.

 

*

À compter de ce jour, Mathilde eut de multiples aventures. Heureusement, c'était avant les années sida ! Au lit, en général avant l’amour parce que ça m’excitait, mais parfois aussi pendant qu’elle me possédait, elle aimait me raconter ses frasques sexuelles. Elle me disait les préférences de ses amants, leurs points forts et leurs points faibles. Elle me parlait de ses orgasmes. Je crois qu'elle jouissait encore de voir la drôle de tête que je faisais. Cependant, je continuais à lui dire : « Tu es une Femme merveilleuse ! Et une Femme merveilleusement libre ! Je t'admire, je t'aime, je suis à toi, tu peux faire ce que tu veux de moi ». Ce genre de paroles lui plaisaient et presque à chaque fois elles l’aidaient à jouir plus fort.

 

Un jour, un peu parce que je le lui avais suggéré dans mes délires de soumission après l'avoir menée à son plaisir, Mathilde m'appela au bureau alors qu'elle était au lit avec un jeune homme. « Je viens de jouir comme une reine. Et il est beau comme un dieu, très musclé si tu vois ce que je veux dire, et très doué pour faire du bien aux Femmes. » Je dus prendre n'importe quel prétexte pour m'absenter un moment et aller me soulager aux waters à grand coups de poignet, tout en reniflant le fond d'une petite culotte portée par Mathilde, délicieuse, translucide et odorante petite chose que j'avais toujours à cet effet dans ma poche gauche, fanfreluche objet de mon fétichisme qu'il m'est arrivé plusieurs fois de sortir par mégarde devant tout le monde, en la confondant avec mon mouchoir !

 

Ce fut une période à la fois de terribles frustrations, de terrible jalousie et d’intense bonheur masochiste. Quand elle voyait que je faisais triste figure, Mathilde me disait en plaisantant : « Je ne comprends pas que tu fasses cette tête. N'est-ce pas toi qui m'as expliqué en long, en large et en travers que la jouissance de la Femme est essentielle, pour sa beauté par exemple ou pour son rayonnement, alors que le pauvre plaisir des mecs est tout à fait secondaire ? » Je ne pouvais que m'incliner. Je pleurais et bandais à la fois… ce qui donnait parfois à Mathilde l'idée de m'utiliser… au profit de sa jouissance, bien sûr.

 

Mathilde ne m’a jamais ligoté ni battu. Un premier avril, je lui avais offert pour rire une cravache, et je la lui avais présentée à genoux en lui disant : « Mon amour, ça t’aidera à te faire obéir. » Je pensais qu’elle allait rire, mais au lieu de ça, elle a pris la cravache et l’a lancée contre le mur en criant : « Tu n’es pas fou ? Je n’ai pas besoin de ce truc pour me faire obéir, espèce d’obsédé ! »

 

Mathilde était stricte envers elle-même (dans son travail) et envers moi. Quand elle me demandait quelque chose, je n’avais pas intérêt à traîner ni à mal faire. Elle n’hésitait pas à me crier dessus, à me parler méchamment, voire de façon humiliante (j’adorais !), mais la pire des punitions qu’elle m’infligeait, c’était de me chasser de sa chambre et de m’exiler pour le temps qu’elle voulait (qui dépendait de la faute et de sa colère) dans la petite chambre d’amis qui se trouvait à l’autre bout de l’appartement. L’horreur des horreurs… Je continuais à lui apporter son petit déjeuner au lit, mais elle ne demandait pas de caresses et ne m’adressait même pas la parole, même quand je brossais ses longs cheveux blonds ou frottais ses souliers à ses pieds. Elle me laissait des mots pour me dicter ses ordres pratiques.

 

Et puis un soir, alors que j’étais déjà couché, tout triste d’être privé de ma sultane, Mathilde entrait sans frapper dans ma chambrette, venait à moi, disait « J’ai envie » en retroussant sa nuisette sous laquelle elle était nue, sautait sur mon lit, repoussait les draps, m’enjambait, s’asseyait sur ma poitrine puis glissait vers mon visage en s’appuyant des deux mains sur moi, posait sa vulve en plein sur ma bouche et se faisait sucer. En agitant ma langue en elle et en tétant son clitoris, je me sentais à la fois suffoquer et rayonner de bonheur. Mathilde m’avait pardonné ! Ah, je peux dire qu’elle m’en a donné à laper de sa bonne mouille ! Un peu épaisse, chaude et gluante, elle coulait dans ma gorge et c’était le meilleur miel du monde…

 

Naturellement, ma petite queue était raide comme un piquet et aussi longue qu’elle pouvait l’être. Quand elle avait joui dans ma bouche, Mathilde, encore toute mouillée, tâtait derrière elle, empoignait ma tige, se soulevait et, reculant sur moi d’un bond léger, me prenait d’un seul coup et s’empalait à fond. Dès qu’elle m’avait pris en elle, j’avais envie de décharger mais je serrais les dents. Pendant que Mathilde s’agitait sur moi, « se cherchait » comme elle disait, j’essayais de penser à n’importe quoi de déplaisant. Je résistais. Je voulais tenir la distance, je voulais qu’elle jouisse encore. Le plus dur, c’est quand Mathilde me disait, au moment où elle commençait à venir : « Ne jouis pas, toi… Ne jouis pas ! », car cette phrase, aussi incroyable que cela puisse paraître, décuplait le plaisir qui irradiai de mon gland.

 

Une ou deux fois par semaine (oui, je sais, c’est beaucoup pour un soumis, mais par rapport à mes « besoins », c’était très peu), Mathilde, après avoir joui de moi plusieurs fois, me disait, en se faisant très tendre : « Allons, mon grand, je crois que je vais t’autoriser à te vider ! » Ce verbe un peu méprisant sortant de sa belle bouche dont j’aimais tant le goût, l’haleine et la salive, me faisait partir immédiatement, et Mathilde disait : « Heureusement que j’avais pris la précaution de prendre d’abord mon plaisir ! »

 

Ma fierté d’esclave est que, la plupart du temps, je réussissais à ne pas jouir du tout quand ma Femme ne m’y autorisait pas. Je crois que Mathilde en était contente. Une fois, elle m’avait dit : « Je n’en suis pas sûre, mais je crois que ma volupté est plus profonde, plus forte et plus longue quand toi tu ne jouis pas ! » Je lui avais répondu que cela me paraissait normal, puisqu’elle était Femme : « Tu es faite pour le plaisir, ma chérie, et le plaisir est fait pour toi ‑ Et toi, tu es fait pour quoi ? – Mais pour te le donner, mon amour… ou du moins pour essayer, de toute la force de mon amour pour toi ! – C’est très beau, ce que tu viens de dire. C’est pour des choses comme ça que moi aussi je t’aime ». Comme, une fois son plaisir pris, Mathilde me chevauchait encore, attendant que mon sexe fonde dans le sien, elle s’était penchée sur moi pour me prendre la bouche et me la fouiller d’un interminable baiser qui m’asphyxia presque … et me fit éjaculer en elle.

 

C'était mon âge d'or. Mais rien ne dure très longtemps en ce monde. Un beau jour, ou plutôt un mauvais jour, Mathilde décida de prendre un appartement à elle. Elle se disait lasse de moi et de ma routine, et prétendait qu'elle voulait « respirer et prendre un peu de recul ». Cependant, bonne fille, elle continua de venir me voir… chaque fois qu'elle avait envie de m’utiliser sexuellement… ou que son amant du moment n’était pas disponible. Pour jouer à l'esclave, je lui demandais toujours : « Tu me laisseras jouir, cette fois ? », parce que pour elle il a toujours été clair que si la Femme a constamment besoin de son plaisir, et que l'homme, entre autres, est là pour lui en donner, lui peut aisément s'en passer, et même le doit. Elle disait, un peu à la blague tout en étant très sérieuse : « C'est mieux pour ton désir de ne pas trop jouir. Comme ça, tu continues à avoir envie de moi et tu restes disponible chaque fois que j’en ai besoin. J’espère que tu ne te branles pas sans arrêt, parce que je te connais… ». Je l’assurai que non… ce qui n’était pas tout à fait vrai. Je me limitais, j’avais le fantasme de me priver complètement mais je n’y arrivais pas toujours. La phrase de Mathilde ‑ tu continues à avoir envie de moi et tu restes disponible – m’avait ébloui et j’avais trop insisté dans ce sens pour la démentir. D’ailleurs, je ne l’aurais jamais osé. Quand je lui demandais si elle me laisserait « me soulager », Mathilde me répondait toujours : « Peut-être… Je verrai… Cela dépendra de mon humeur… Il se pourrait que oui… Mais il faut que tu commences par me donner beaucoup, beaucoup de plaisir… »

 

Mathilde me fascinait par ce Pouvoir tranquille et naturel qu'elle avait sur moi. Elle ne passait pas toujours la nuit chez moi, mais quand elle le faisait, j'aurais tout fait pour elle, tellement je me sentais heureux et comblé par le sort. Parfois, Mathilde me demandait de venir chez elle et elle me démontait en ajoutant avec un beau sourire : « Tu verras, il y a plein de choses à faire, une énorme vaisselle en retard, le grand ménage, les draps de ma chambre et ceux de la chambre d'amis à changer… ». Il lui arrivait de me garder pour sa nuit, mais pas toujours. Je devais le mériter. Mais même si je le méritais, ou croyais le mériter, il lui arrivait de me renvoyer chez moi, une fois satisfaite de mon travail pratique et de mon service sexuel. Je ne protestais jamais, parce que je ne voulais pas risquer de la perdre totalement. Le peu qu’elle m’accordait me semblait déjà dépasser largement mes pauvres mérites. Quand Mathilde me gardait auprès d'elle, j'étais le plus heureux des hommes, mais je savais qu'elle me tenait comme une marionnette au bout d'un fil et cela me plaisait.

 

Un soir où elle avait décidé de me garder près d’elle, une fois que je l'eus « honorée et comblée », Mathilde se souvint sans doute d’un autre fantasme que je lui avais raconté. Elle m'ordonna de sortir de son lit car, me dit-elle, « j'aime bien avoir toutes mes aises et pouvoir me coucher en travers sans être gênée par un autre corps » ! J’étais foudroyé, au bord de la défaillance. Je ne m’attendais pas à une chose pareille, mais la force de l’habitude me fit obéir. Je m'apprêtais déjà à rejoindre la chambre d'amis lorsque Mathilde me rappela : « Non, non ! Pas par là. Je te veux près de moi, au cas où j'aurais besoin de toi… pour n'importe quoi, un verre d'eau par exemple, ou une caresse de plus en pleine nuit... Tu vas dormir par terre à côté de mon lit. Je t'ai préparé une couverture dans le débarras. Va la chercher ». Je me sentais fou de joie et de reconnaissance. J'ai fait ce qu'elle voulait et j'allais m'allonger lorsqu'elle me dit : « Reviens un peu ici. Tu vas me lécher entre les fesses. Tu sais que j'aime ça, et en plus ça me calme bien et ça me prépare à dormir comme un ange ». Bandant comme un âne, je la léchai avec toute la douceur, tout l'amour et toute la soumission qui étaient en moi, jusqu'à ce que Mathilde me repousse d'une main déjà amollie par le sommeil. Mais dormait-elle vraiment ? Sitôt que je fus allongé sur le plancher, je vis ses pieds dépasser du matelas. Je me dis qu'elle voulait sans doute que je les lui « honore », eux aussi. En appui sur un coude, je me mis à les lui baiser, à les lui lécher, à sucer ses orteils, à passer ma langue entre eux. Sans rien dire, Mathilde me laissa faire et c'est ainsi qu'elle finit par s'endormir.

 

Je me rends compte aujourd'hui, et notamment en parcourant ce merveilleux site dévolu à la Domination Féminine intégrale, que j'ai vécu avec Mathilde le pain blanc de ma vie d'homme soumis aux Femmes. Elle est la Dame qui m'a le plus est le mieux asservi à ses propres intérêts, à ses propres besoins, à ses propres plaisirs, et cela sans jamais se laisser manipuler par mes désirs masochistes. Je crois qu'en dehors des avantages qu'elle pouvait tirer de moi j'étais à ses yeux quantité négligeable. J'étais fou de Mathilde mais je pense que de son côté elle n'a jamais aimé en moi que précisément ma faiblesse, ma docilité, ma servilité. C'est d'ailleurs pourquoi, plus tard, au bout de six ans de mariage, elle m'a si facilement quitté pour un autre et m’a imposé le divorce. 

Bien sûr, Mathilde ne s'occupait pas de mes fantasmes comme je l'aurais voulu. Elle ne m’appelait pas son esclave, ni ne me traitait vraiment en esclave. Elle ne me faisait pas agenouiller (si je le faisais, c'était de mon plein gré), elle ne me faisait pas prosterner, elle ne me faisait ni baiser ni lécher ses bottes, elle ne me faisait pas mettre à quatre pattes pour se servir de mon dos comme d'un siège, elle ne posait pas un pied sur ma tête, elle ne m'urinait pas dans la bouche… Elle ne faisait rien de tout cela, que j'aurais tant aimé qu'elle fasse. Pourtant elle régnait sur moi, littéralement comme la reine toute-puissante qu’elle «était pour moi. Et je me rends compte maintenant qu'elle refusait que je la manipule de quelque façon que ce fut. Comme le disent beaucoup de Femmes sur ce site, elle n'était pas là pour écouter et satisfaire mes fantasmes : elle était là pour bénéficier à fond de tout ce que je pouvais lui apporter de tendresse constante, d'obéissance et d'amour. 

C'est Mathilde, il faut bien que je l'admette, qui était dans le vrai de la vraie Domination Féminine et, sans qu'elle ait à prononcer le mot ni à m'imposer des postures, elle a su très souvent faire de moi son véritable esclave. J'y repense très souvent et je regrette ce temps de servitude que je n'ai jamais retrouvé depuis de façon aussi intense.

 

Dix ans après notre divorce, j’ai pu prendre des nouvelles de Mathilde (qui vit à Paris) auprès de sa sœur Catherine qui vit à Lyon. Après moi, Mathilde a « usé » deux autres hommes pendant cinq ou six ans, puis elle a décidé de vivre seule. « Ne t’inquiète pas, m’a rassuré Catherine, elle ne veut plus vivre avec un mec, mais elle aime toujours autant baiser, et elle prend des amants en veux-tu, en voilà. » Cat m’a regardé avec un air mélancolique et a ajouté : « Ma sœur, elle t’en a fait voir des vertes et des pas mûres, hein ? – Mais pas du tout ! J’étais réellement heureux avec elle. Tu savais que je voulais être son esclave ? – Bien sûr. Elle me l’avait dit et puis ça se voyait comme le nez au milieu de la figure. – Tant que ça ? –Oh, oui, tu étais en adoration, tu aurais fait n’importe quoi pour elle. En fait, tu étais son esclave pour de bon. – C’est vrai, mais je l’ai su trop tard, et je suis une andouille de n’avoir pas su la garder. – Moi, j’étais jalouse d’elle car si j’ai eu pas mal d’amants, sans doute plus qu’elle, jamais un homme ne s’est occupé de moi comme toi tu t’occupais de Mathilde, toujours aux petits soins, attentif à ses besoins, à ses envies, prêt à faire ses quatre volontés et à lui passer ses caprices. Et tu sais quoi, Yvon ? J’aurais voulu moi aussi t’avoir pour esclave ou quelqu’un qui t’aurait ressemblé… Tu te souviens de la fois où tu es venu seul pour une semaine chez moi ? – Oh, oui ! C’est Mathilde qui m’avait envoyé à Lyon parce qu’elle partait pour quinze jours aux États-Unis avec un minet. – Exact. Eh bien, plusieurs fois, j’ai eu envie de te dominer… Un soir, en rentrant du cinéma, je m’étais assise dans un fauteuil et sans que je t’aie rien demandé tu m’as apporté un whisky. Pour m’amuser à t’allumer je te laissais regarder mes cuisses et je voyais bien que tu bandais pour moi. Tu avais l’air gêné et ça m’excitait. J’ai failli te dire : "Yvon, viens te mettre à genoux entre mes jambes et suce-moi ! Il paraît que tu es un as avec ta langue et qu’elle fait merveille dans la chatte de ma sœur…" ‑ Et pourquoi n’as-tu pas écouté ton envie ? – Je n’ai pas voulu tromper ma grande sœur. Mais toi non plus tu n’as rien dit, malgré ton désir. Pourquoi ? – Pour la même raison que toi, Cat : rappelle-toi que j’avais juré une fidélité absolue à Mathilde. – Ah, bon sang, pourquoi n’ai-je jamais trouvé sur mon chemin un soumis dans ton genre ? J’aurais eu la belle vie. – C’est que tu ne l’as pas vraiment cherché car des soumis, il y en a plein les rues et je me demande même si tous les hommes ne le sont pas plus ou moins devant une belle Femme sensuelle qui veut vraiment les dominer. – Tu as peut-être raison, mais maintenant il est trop tard, car je connais mon Jacques :il n’accepterait pas du tout ça, malheureusement. »

 

On s’est dit au revoir, un peu tristes de se quitter comme ça. En me faisant la bise, Catherine a ajouté : « Tu sais, je crois que ma chère sœur mène ses amants au doigt et à l’œil. Encore plus facilement que toi ! » Ça, j’ai eu bien du mal à le croire.

 

slavio 6

 

  

Réponse Ms.Dana :

 

Belle histoire. Merci à Slavio de nous ouvrir son passé ainsi avec une plume qui se laisse lire.


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Par LO
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