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CERCLES de FEMMES

CERCLES de FEMMES Dominantes.

Afin de permettre aux Femmes de se retrouver périodiquement entre amies dominantes, un premier cercle existe dans la Région Parisienne.

Le projet se matérialise, voir ici.

Si vous désirez en creer dans d'autres régions, n'hésitez pas à nous le faire savoir, nous en ferons ici, la publicité pour vous aider à vous retrouver entre dominatrices.

suprematiefeminine

Vendredi 3 février 5 03 /02 /Fév 10:25
Envoyé : mar. 25/09/07 10:45
 
Ma vie privée
 
Bonjour Mistress Sutton,
 

Je vous conte ici sur votre merveilleux site ma vie réelle ainsi que pour toutes les femmes dominantes et les soumis puissent s'accomplir au mieux dans une relation Femme Dominante mari soumis.

 

J'ai connu mes premières expériences dans le SM il y a 24 ans ce fut en 1979. J'avais à ce moment-là quitter ma ville pour la plus grande ville de Suisse.

Par ma profession, j'ai connu l'activité d'une Dominatrice professionnelle qui par la presse et les médias de l'époque était la référence et l'initiatrice du monde SM.

Sa notoriété fut connue en Suisse car impliquant des personnalités importantes. A 23 ans cette Dominatrice avait acquis une maison de maitre valant plusieurs millions ; sa villa fut connue car elle servit de lieu de tournage pour le film "Espion Lève-toi " avec comme acteurs Bruno Crémer et Lino Ventura.

 

J'ai à cette époque rencontré cette Dominatrice qui était Mirella. A cette époque j'exerçais l'importation d'articles pornographiques Films super 8, vidéo vhs, vêtements cuir, et caoutchouc et articles pour le bdsm, Demask était la marque de référence. Par contre je n'avais aucune expérience de pratiques SM.

Mirella vivait avec son ami homosexuel possédait une boutique SM et gay dans cette ville. Mirella connaissant ma bisexualité et mon penchant pour le SM, c'est à ce moment-là que j'ai vécu mes premières expériences d'abord d'une initiation au monde SM, puis d'une éducation et d'un dressage, ensuite ma première expérience de soumis pour en devenir un parfait esclave d'abord pour son plaisir et lors des séances SM avec d'autres soumis qui eux étaient des clients. Nous étions d'une telle complicité et ce dans tous les séances autant psychologique et physique que connaissant un important distributeur en Europe de films pornographiques, gays et sadomaso, nous avons tournez et produits nos propres productions SM sous notre label dont cette société diffusait dans tous les pays.

 

De retour en 1982 dans ma ville d'origine, et fort de mes expériences dans le monde SM, j'ai créer un cercle BDSM qui a existé jusqu'en 1994. Ce cercle BDSM comptait exclusivement des membres avec des couples adeptes de bdsm, de dominatrices que j'ai eu la chance de pouvoir les initiés, et de soumis et soumises.

Le cercle avait ses bases et ses codes de déontologie, des ramifications à l'étranger, et la police des mœurs était parfaitement au courant de l'existence des activités SM au sein du cercle.

 

Ma vie privée à fait que j'ai été marié plusieurs fois, mais je ne viendrait pas sur les raisons de disfonctionnement. Parallèlement j'ai eu exploité et créer plusieurs salons érotiques et agences d'Escort-girls qui proposaient des prostituées jeunes et belles. En Suisse l'exploitation de filles exerçant la prostitution est légale. Le délit de proxénétisme n'est pas poursuivit et pas condamnable en Suisse pour une personne consentante. Ce qui n'est pas le cas en France actuellement.

 

Il y a moins d'un an, visitant un site gay, parcourant une rubrique femme pour femme, une annonce m'interpelle. Aussitôt je répond en y dévoilant ma vie et ma motivation. Six mois plus tard nous sommes mariés pour le meilleur et pour le pire, comme il est d'usage de le dire lors du jour du mariage à l'état civil.

Nous vivons actuellement dans notre couple non conventionnel et non traditionnel, tout le pire qui est notre meilleur. Je suis fière d'être marié a une femme merveilleuse et deux fois et demi plus jeune que moi, elle en a 25 et moi 61. La femme que j'aime, que j'adore, que je vénère est lesbienne exclusivement et j'ai la chance de vivre dans notre couple une complicité et une tolérance exceptionnelle au quotidien. J'ai toujours été pour la supériorité de la femme, étant membre de gynarchy, il est arrivé depuis que je suis marié que par amour de la femme que j'aime. Je précise que je ne fait jamais usage du mot MA Femme, j'ai une vrai horreur d'entendre que ce soit d'une femme ...je suis SA femme, ou d'un homme...Ma femme. Une femme n'est pas une chose, une femme n'est pas un bien dont on peut penser de s'approprié. Une relation, un mariage est conçu de deux êtres, on peut se marier par amour ou par intérêt ou pour vivre une complicité. Chaque être est différent comme il est chaque situation peut être différente. On peut être marié soit, être vraiment amoureux, aimer, adorer chérir la femme avec qui on est marié, cela ne donne pas le droit et aucune loi oblige la femme d'avoir des rapports sexuels par des fellations, pénétrations avec le mari. Comme je l'ai dit plus haut, la femme avec qui je suis marié et j'aime sincèrement de tout mon cœur est lesbienne. Lesbienne autoritaire, je suis soumis et par amour pour elle je fait toutes les tâches qui soient uniquement pour facilité sa vie et pour la satisfaire. Nous avons fait un contrat et des règles. Dans notre couple il y a différentes relation et de concept qui sont toujours définis par mon épouse, Femme-lesbienne Dominante envers le mari que je suis, et qui sont décidés sans que je puisse quel que soit le moment. Nous avons la chance de vivre en couple dans un grand appartement, et dès notre mariage, j'ai sollicité pour ne pas être confronté avec le corps de mon épouse, de faire immédiatement chambre séparément. L'avantage est pour mon épouse lesbienne de coucher avec ses amies bisexuelles et lesbiennes. Et moi je suis dans ma chambre qui es un antre BSM.

 Les excitations sont que je n'ai pas le droit de voir quelle que soit la partie de son corps, de ne pas pouvoir toucher, caresser son corps, ses seins merveilleux, son sexe, je devine qu'elle est épilée au sexe, car j'entend l'eau couler quand elle prend ses douches et le temps qu'elle prend pour se soigner, car je suis intégralement rasé sur tout le corps et le crâne, sexuellement je suis gay.

Je suis fière de pouvoir adorer, aimer, vénérer la femme avec qui je suis marié, 'd'être une mari cocu, dans le sens ou je n'aurait jamais le droit de pratiques sexuelles qu'elle partage avec ses copines bisexuelles et lesbiennes. J'imagine les cochonneries entre lesbiennes, cunnilingus, anilingus, stimulations anales et vaginales, doigtés, jeux de godes, fist vaginaux et anals, etc. Mon épouse se gêne jamais de me faire comprendre qu'elle est une vraie cochonne, et j'imagine avec excellence toutes les pratiques entre femmes.

Elle adore et je vois toute la satisfaction qu'elle prend pour me frustrer, m'humilier, me faire comprendre que je suis qu'un mari esclave cocu. De sa façon d'expression verbale et hautaine, je suis excité de son pouvoir de femme dominante sur ce que je représente a ses yeux. Surtout que je doit obligatoirement vouvoyez ma Dominatrice, ne jamais porter le regard de mes yeux au-dessus de ses pieds, Et je doit me présenter toujours nu portant un cockring non pas en métal, mais un épais lien de cuir dont elle se permet de le resserrer selon ses envies. Mes jouissances sont absolument sous sont contrôles. Il m'est interdit de me masturber sans sa permission, et il est fréquents que la permission m'est accordée qu'une a deux fois par mois, et ma masturbation doit se mériter par une action exceptionnelle qu'elle décide sans que je puisse deviner ce que ce soit, ou par un achat de sa garde-robe. Financièrement je doit lui remettre tous mes revenus quels qu'ils soient.

Et remettre ceux-ci avec un rituel absolu de soumission et d'implorer mes dons.

 

Dominatrice je l'ai initiée par mes expériences précédentes lorsque je dirigeais le cercle bdsm. Je suis fière d'être un excellent esclave masochiste, de subir tous les sévices psychiques et physiques lors de nos séances dans mon antre bdsm, je me garde de ne pas divulguer les exercices et pratiques qui sont dans le domaine de l'extrême.

 

J'ai une vie merveilleuse et certainement enviable, mais j'ai eu la chance de vivre ce qui pour certaines personnes est qu'envie et fantasmes en une réalité concrétisée. En ayant plusieurs vies que je partage avec la femme que j'aime et avec qui je suis marié.

Une très belle femme jeune.
Une lesbienne très cochonne.
Une Femme Dominante.
Une dominatrice vicieuse et perverse.

Et dans la vie sociale hors du cadre du domicile, offrir à mon épouse ce qu'elle attend de moi amour, respect, restaurants, garde-robe, parfum... extrait de Chanel Nr 5

et les voyages.
 

Tout l'important de notre relation affective, je n'ai formulé qu'une revendication à mon épouse.

De garder ses secrets et de rester la femme mystérieuse que j'ai connu dès le premier jour, et qu'il n’y a qu'elle que j'aime.

A.B.Y.Y.


 
Réponse Ms.Dana :

Qu’elle expérience étonnante. Merci de nous l’avoir fait partagé. Il y a des parcours parfois peu commun, mélange de fantasmes réalisés et de réalité fantasmagoriques. Je vous souhaite de vibrer toujours dans l’amour.

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Par LO - Publié dans : suprematiefeminine
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Jeudi 2 février 4 02 /02 /Fév 18:26
De Alain.F : Le 11/12/07
 


Bonjour,
 

Je suis soumis à ma maîtresse qui est aussi mon épouse. Nous avons cinquante-cinq ans et nous avons décidé de vivre selon le modèle très simple de : « Maîtresse, tu commandes, j'obéis ». Depuis que nous avons commencé ce que nous appelons notre nouvelle vie, nous nous sentons tous les deux beaucoup mieux l'un avec l'autre, ainsi qu'avec nous-mêmes. Moi je suis un homme à la maison, « un légitime entretenu », et ma femme travaille en dehors. Je suis passionné par ce rapport de soumission à ma maîtresse. Chaque jour qui passe je la vois un peu plus forte, un peu plus dominante dans tous les domaines, et moi j'entre de plus en plus souvent et pour de plus en plus de temps dans ce que vous appelez le sous espace.

Si je vous écris ce soir, c'est parce que je me sens un petit peu seul, et que avec l'accord de ma maîtresse, je vous sollicite afin de savoir s'il existe un début de groupe dans ma région. Je pourrais me déplacer dans le triangle Mons-Lille-Courtrai. Nous habitons en Belgique, à Tournai.

Moi seul je suis intéressé par un groupe, car mon épouse n'a pas suffisamment de temps, dit-elle.

Vous pouvez si vous le souhaitez, communiquer notre adresse à une éventuelle personne intéressée.

D'avance je vous en remercie, et vous prie d'agréer l'expression de mes salutations sincères.

AF.
 
 
 
Réponse Ms.Dana :

 

Que ces mots « nous sentons tous les deux beaucoup mieux l'un avec l'autre » sont vrais. Ce mode de vie enlève toute routine et fait vibrer la vie.


Vous faites parti de ces rares hommes soumis entretenus. Il semble que tant en rêve, car la dépendance financière ajoute encore à la soumission. Alors ayez conscience de votre chance. Rare sont encore les hommes au foyer, mais je doute que nous puissions vivre un avenir sans que les deux membres du couple puissent ne pas travailler. C’est dommage car oui pour soumettre totalement son conjoint, il serait bien pratique parfois qu'il ne vive que par vous aussi en ce domaine.

Pour vous répondre : Je ne connais pas de Cercle dans le nord. Ms Ariciia sur le forum voulait en créer un, mais je crois qu'’elle cherche encore des amies pour se faire. Aller donc lui parler on ne sait jamais.

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Par LO - Publié dans : suprematiefeminine
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Jeudi 2 février 4 02 /02 /Fév 13:00

De Volnay 2/11/2007
 

Bonjour,

Je tiens a vous féliciter pour votre site exceptionnel.

Vraiment dommage qu'il ne soit pas plus régulièrement mis à jour car on ne s'en lasse pas pourquoi ne faites -vous pas des chroniques journalière avec plus de photo et autres conseils.

Je n'arrive non plus pas a avoir accès au forum en connaissez-vous la raison ?

Un futur soumis en devenir ... eh oui il me reste a faire découvrir votre site à ma compagne pour avancer dans notre bonheur réciproque.

Je vous souhaite le meilleur avec tous le respect que je vous dois et encore une fois merci d'être là

may

Réponse Ms Dana :

 

Je suis contente que le site vous plaise. Je crois pourtant que vous n’avez pas idée du travail qu'’il représente. Vous ne semblez pas imaginer non plus que c’est un site non professionnel et que nous avons nos vies.

Nous avons fait ce site pour partager notre expérience, et cela semble être fort utile à des centaines de personnes. C’est donc une réussite pour nous.

Mais nous avons nos vies et notre art de vivre ; Et il n’est matériellement pas possible de faire une réponse quotidienne ; sinon ce serait au détriment des rencontres réelles, des Cercles, des conseils de visu, bref de tout ce qui est pour moi le plus important.

Pour le forum, en première page du site, vous avez un raccourci. Ensuite comme pour tout forum il faudra vous créer un pseudo.

Par ailleurs j'aide aussi des dominatrices en les recontrant, afin qu'elles prennent une dimension supérieure, et tout cela  même au détriment de LO parfois.
Alors restons réaliste. A ce jour il y a pas moins de 500 articles publiés, et si vous vous embêter aller sur le forum, vous y trouverez aussi lecture passionante.

Je ne suis pas une proffessionelle mais une amoureuse de cet Art. Alors laissez moi avoir mon plaisir et donner le ryhtme tout comme je le fais pour tout dans ma vie.

Merci quand même pour vos encouragements et avant de lui faire découvrir le site, comprenez le bien et lisez le attentivement en le mettant en pratique. Alors oui il sera toujours temps de le lui faire découvrir. Donnez avant de recevoir.

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Par LO - Publié dans : suprematiefeminine
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Jeudi 2 février 4 02 /02 /Fév 07:29

Bonjour Maitresses, j'admire votre travail, ca me fait toujours plaisir de voir que d'autre personne, tout comme moi, crois en la suprématie féminine. Je suis un jeune étudiant de 20 ans et j'ai eu l'occasion de commencer une relation de soumission en tant que cyber slave. Je recherchai un moyen de vivre une telle relation en réelle mais c'est difficile d'aboutir.

En attendant entretenir cette relation me permet de "m'entrainer" et d'affirmer mes gouts pour la domination féminine. Pour le moment j'en suis content mais j'espère un jour vivre une relation réelle de soumission. J'espère qu'un jour cela se réalisera et que je pourrai satisfaire une Maitresse au quotidien, je ne perd pas espoir vu mon âge, cela viendra. En attendant à moi de me préparer au mieux pour servir le jour J. Cependant j'ai un arrière gout amer de frustration et de rôle non accompli. Vu mon intérêt pour la suprématie féminine j'aimerai œuvrer pour ces idées et faire quelque chose de concret pour cette philosophie. C'est pour cela que je me permet de vous offrir de mon temps et de mes compétences, j'aimerai bien vous aidez... Merci Maitresse de m'avoir lu et j'espère que je pourrai vous aider, n'hésitez pas a me demander plus de détails si vous êtes intéressé par mon aide.

 
Réponse Ms. Dana :
 

Oui à ton âge on a tout le temps et c’est bien que tu en sois conscient, même si les relations virtuelles je m’en méfie, car elles sont souvent fausses.

Comme tu le dis, tu restes frustré. Alors, comment te rendre utile et participer au développement de ce mode de vie : Et bien c’est tout simple. Trouves une douce amie, plaisez-vous, et sers la comme une Reine. Ouvres-toi à elle et ainsi tu aura montré une porte à une nouvelle femme vers cet univers que nous méritons toutes.

Le "Forum" doit te permettre de faire des connaissances, de poser des questions, et surtout de comprendre plus encore ce qu'est la soumission. Car la soumission se vit, mais la façon de se soumettre bien s'apprend et se comprend.
Et c'est là d'années dont tu auras besoins.
Il te permettra aussi de passer une annonce, et ainsi de te mettre à la disposition de dominantes.

Pour nous aider directement, tu dois soit être un cador en orthographe, car nous en aurions bien besoin, soit connaitre tres bien l'anglais pour nous assister dans nos traductions. Si tel est le cas, va sur le forum et laisse un MP à LO.

A bientôt peut être.

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Par LO - Publié dans : suprematiefeminine
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Jeudi 2 février 4 02 /02 /Fév 07:15
De Marion W : 
 
Bonjour,
 

Je suis tombée récemment et par hasard sur votre site. Je l’ai trouvé très intéressant parce que mon mode de vie y ressemble sous certains aspects, quoique pas tout à fait, loin s’en faut. Au début la lecture m’a beaucoup amusée, et puis au fil des « histoires vécues » j’ai été prise d’un sentiment de désolation grandissant. Il me semble que derrière les déclarations incroyables de « soumis » tous plus heureux de leur sort les uns que les autres, il y a surtout beaucoup de détresse. Une détresse trouvant probablement son origine dans une relation originelle avec une mère peu satisfaisante, et qui est ici répétée avec une autre femme manipulatrice, enfonçant le clou du premier traumatisme. Bien sûr que l’homme jouit de cette régression, puisqu’il y retrouve l’origine de son désir, mais au prix d’une remise de soi souvent complètement castratrice. Dans un tel couple, l’homme comme la femme renoncent à grandir, pour s’enfermer dans l’illusion d’une toute-puissance, où il n’y a pas d’autre.

Je m’appelle Marion et j’ai trente-deux ans. J’ai rencontré Olivier il y a huit ans, il a cinq ans de plus que moi. Il y a quelque chose chez lui qui me touche et qui fait que je le trouve très beau. Ensemble, nous avons eu un petit garçon, qui a aujourd’hui trois ans.

Dès le début, nous avons beaucoup parlé et beaucoup baisé. C’était effervescent. Depuis ça s’est calmé un peu, mais ça repart souvent de plus belle. Nos imaginaires se stimulent bien mutuellement. Surtout, nous avons souvent des moments d’intense intimité, qui ressemblent un peu à votre « psycho-analyse du mâle soumis », même si bien sûr ça n’a rien à voir avec la psychanalyse et que mon homme n’est pas un mâle soumis.

Ces moments où il me confie ses tourments les plus archaïques et ses désirs les plus gênants, où il peut m’adorer jusqu’à en pleurer, et où je me montre très protectrice, ont assez vite mis à jour le désir d’adopter de temps à autre des positions moins « orthodoxes » : pour moi, de me montrer sans équivoque directive, forte, décidée, pour lui, de régresser dans une position de grand abandon. Ainsi s’est construite une forme de jeu entre nous, mais un jeu auquel nous jouons sérieusement, au premier degré. Dans ces moments, ma domination sur lui est réelle. Elle peut être très brève, ou durer plusieurs jours.

Mais je ne l’insulte jamais, je ne le frappe pas, je ne le punis pas, je ne l’habille pas en femme, je ne l’humilie pas à proprement parler (j’y reviendrai), je ne lui fais pas porter de cage de chasteté, je ne me décharge pas de toutes les tâches ménagères sur lui, je ne me fais pas appeler Maîtresse, je ne m’habille pas en cuir, je ne lui ai rien fait signer, je ne le fais pas cocu, etc. Je me moque bien de tout ce folklore, je l'aime et je ne fais pas de hiérarchie entre ses désirs et les miens.

Disons plutôt qu’à certains moments, et à certains moments seulement, je lui offre le maternage (soutien, écoute et autorité aimante) qu’il n’a pas reçu à l’âge où il en a eu besoin. Il se trouve que mon équilibre émotionnel est beaucoup plus fort que le sien, et que je peux lui offrir ça sans qu’il m’en coûte beaucoup. Et je ne vois pas pourquoi j’en profiterais pour l’humilier. Après tout, c’est une femme qui l’a rendu fragile. Je l’autorise à devenir de temps en temps mon petit garçon, et il sait qu’il peut me faire confiance pour ne pas abuser de sa fragilité.

Seulement, les bénéfices de ces moments où notre relation « bascule » ne sont pas que pour lui. Car il devient éperdu d’amour et je peux lui demander tout ce que je veux. Ce dont je ne me prive pas. Je m’accorde moi aussi de lui faire servir mes désirs les plus singuliers. Aussi je pourrais dire que son désir profond n’est pas tant de se soumettre, que de s’abandonner à moi. Ce qui n’est pas tout à fait la même chose. Et si je me montre dominante, c’est pour lui donner un cadre sécurisant dans lequel il peut le faire pleinement. En échange, dans cet état de sensibilité et de vulnérabilité extrême, son corps et son esprit deviennent comme des cordes qui ne demandent qu’à vibrer sous mes doigts. Ca me donne un sentiment de puissance très jouissif.

Tout cela est bien beau, me direz-vous, mais comment ça se passe concrètement ? Dans la pratique, on ne fait rien de très spectaculaire : le matin il me réveille souvent en me léchant la chatte jusqu’à me faire jouir, puis il va préparer le petit-déjeuner qu’on prend au lit ; ensuite je passe à la salle de bain, il me lave à main nue, me sèche, puis quand je vais aux toilettes il me nettoie la chatte de sa langue ; d’une manière générale il boit mon urine très naturellement à même la source, me fait beaucoup de massages, je l’encule avec mes doigts ou un gode à ceinture ; le soir il vient se lover entre mes jambes pendant que je lis ou regarde un film et me lèche longuement. Je prends souvent sa tête sur mes genoux et caresse ses cheveux pendant qu’on parle de tout et de rien.

Je rappelle que ça ne l’empêche pas par ailleurs de me « prendre » de sa propre initiative, plusieurs fois par semaine, et de me faire jouir par une pénétration tout à fait courante.

Quelquefois notre imagination nous a fait aller un peu plus loin, comme de le faire se masturber à genoux devant moi et ma meilleure amie, avec qui nous sommes assez intimes. Son « humiliation » s’arrête là. En réalité, ça ne l’humilie pas du tout. Pour tous les trois c’est simplement excitant. Ma grossesse a été une période où je lui faisais complètement tourner la tête. Il n’a pas cessé d’être aux petits soins, de me lécher partout, de m’aduler comme une déesse païenne de la fertilité, et j’ai adoré ça.

 

Hors de la chambre aussi c’est moi qui prends les choses en main. Il travaille dans l’administration et gagne relativement bien notre vie. Moi, j’ai repris des études à la fac. Son salaire est versé sur mon compte et c’est moi qui gère le budget. Dans toutes les décisions je prends bien sûr son avis mais quand il s’agit de trancher c’est moi qui le fais. En voiture, c’est moi qui conduis. Je décide des dates et destinations de sorties et de vacances, mais c’est lui qui les organise. Bref, je suis le chef de famille. C’est incontestable, et d’ailleurs incontesté.

Mais je voudrais dire que c’est simplement un fait entre nous et que je n’ai pas eu à manipuler ses désirs sexuels pour qu’on en arrive là. L’idée qu’il faudrait maintenir son homme dans un état de permanente frustration sexuelle pour qu’il soit doux et attentionné, je comprends le principe, mais j’avoue qu’entre mon homme et moi ce n’est absolument pas nécessaire, et d’ailleurs je m’y opposerais vigoureusement. Je veille à ce qu’il ait comme moi une vie sexuelle adulte digne de ce nom. Je m’abstiens de la contrôler totalement, mais il est convenu entre nous qu’il n’ait pas d’activité sexuelle sans que j’y sois d’une manière ou d’une autre associée : il me demande l’autorisation de se masturber, par exemple, et parfois je la lui refuse parce que j’ai d’autres projets pour lui dans ce domaine. Par ailleurs, je n’ai pas toujours envie que mon homme soit doux et attentionné. J’aime aussi qu’il soit spontané et libre, par exemple de se mettre en colère, même contre moi. Trop de miel ça devient vite écœurant. D’ailleurs parfois, il réagit et manifeste que je vais trop loin. C’est moi alors qui fais machine arrière. S’il devenait complètement soumis, je perdrais l’estime et l’amour que j’ai pour lui, parce que tout simplement ce serait comme s’il n’existait plus.

Au total, certaines diront en lisant mon témoignage qu’il s’agit d’un cas de domination beaucoup trop soft. Mais premièrement comme je l’ai montré il ne s’agit pas exactement de domination, et deuxièmement, ce ne sont pas les pratiques les plus brutales qui entraînent l’abandon de mon homme et son délicieux dévouement, c’est bien plus un climat de sécurité affective. Je crois que ma suprématie de femme est tellement nette que je n’ai pas besoin de la mettre en scène ni de la pousser dans des extrêmes caricaturales, et que la dévotion de mon homme vient aussi du fait que je n'en abuse pas.

 
 

Réponse Ms.Dana :

Et bien …. Ma réponse va devoir être assez longue.

Déjà Marion, merci pour ce témoignage qui m’a énormément plut en le lisant.

Il est non seulement très riche, mais très instructif. Même si j’avoue au départ avoir été un peu surprise.

Commençons cependant par les « choses qui fâchent » :

En fait à bien vous lire et relire … contrairement à ce que vous affirmez … vous le dominer totalement. Vous le faites simplement à votre façon à vous, comme chacune d’ailleurs d’entre nous à sa propre façon de faire qui lui correspond, et tant mieux.

Pour être franche Marion, je vous ai trouvé simplement très « tranchante » quant à vos mots sur la « maitresse castratrice, manipulatrice, sur une illusion de toute puissance qui empêcherai de grandir … de soumis en détresse, traumatisé ». Je pense que vous vous méprenez et je vais vous expliquer pourquoi. Mais rassurez-vous, vous n’êtes pas la seule.

Au début je me suis dit ; Que de jugements …. . Mais vous avez les qualités et les défauts de la jeunesse.

Ce n’est pas du tout une critique, cela m’a simplement permis de mieux comprendre votre lettre. Je ne veux pas jouer les professeurs, mais vous verrez, la vie s’en chargera d’elle-même. La tolérance et la compréhension, le respect mutuel sont des valeurs que nous devons toujours garder à l’esprit car nous sommes tous différents, et particulièrement dans notre façon de vivre notre mode de vie. Si nous ne voulons pas être critiqués pour ce que nous vivons, gardons nous de le faire par trop aisément.

 Je vous appelle donc à disons un peu de modération et de recul envers vos consœurs et leurs amoureux transits qui veulent se soumettre par Amour et tout donner à la femme qu’ils aiment. Tout comme le vôtre.

Croyez-moi, on est bien loin d’un déséquilibre psychique, mais plutôt bien au contraire, à l’écoute de soit même. En s’acceptant soit même, ce mode de vie apporte oh combien de sérénité et de bonheur, quelque-soit la façon de le pratiquer, qu’il soit très soft, ou beaucoup plus avancé.

Marion, vous êtes loin d’être la seule à avoir cette approche de la domination. Je dirais même que la majorité des femmes l’ont au départ. Et c’est très bien !

L’essentiel est que vous en soyez heureuse et que vous nous offriez cette jolie plume pour traduire pour tant d’autres femmes dominantes la vie qu’elles vivent où aimeraient vivre et tout le processus mental qui se tisse entre deux êtres.

Mais juste pour vous expliquer et vous faire bien comprendre, je vous cite :

« Mais je ne l’insulte jamais, je ne le frappe pas, je ne le punis pas, je ne l’habille pas en femme, je ne l’humilie pas à proprement parler je ne lui fais pas porter de cage de chasteté, je ne me décharge pas de toutes les tâches ménagères sur lui, je ne me fais pas appeler Maîtresse, je ne m’habille pas en cuir, je ne lui ai rien fait signer, je ne le fais pas cocu, etc. Je me moque bien de tout ce folklore, je l'aime et je ne fais pas de hiérarchie entre ses désirs et les miens. »

Soyez juste un tout petit peu plus … comment dire …. mesurée et ouverte aux vies et façon des autres. Car à bien y regarder vous pratiquez vous-même … l’uro, vous prenez votre soumis avec un god, vous contrôler ses finances et sa sexualité, vous l’humiliez devant une amie, … 

 

Je vais vous tendre le fameux « miroir » dont les psy raffolent.

Bien. Alors à présent, imaginez que je sois moi, une dominante vraiment novice. Je vais utiliser des mots appropriés pour bien faire comprendre ce que je pourrais penser de vous : Quand je vois que vous lui faites boire votre « urine », que vous « l’enculer » … que voulez-vous que je pense ??? … que vous alliez jusqu’à abuser de son argent en le mettant sur votre compte …

Je serai choquée. Je dirai « au secours … elle va même jusqu’à étaler sa sexualité devant son amie. » Et je penserai simplement mais honnêtement que vous avez besoin de combler un manque ou que vous êtes névrosée. Et je serai sincère tout comme vous l’êtes, et certaine même, que j’ai raison dans ma façon de dominer, et que les autres s'égarent. Car tant de femmes ont bien du mal à faire déjà ce que vous faites.

Je dirai cela, car je n’aurai pas vécu, ni compris tout ce qui se cache derrière ce que vous nommez, ce « folklore », et qui n’est pourtant pas autre chose que vous décrivez si bien par ailleurs.

Peut être devriez-vous considérer que vos consœurs sont aussi passé par là où vous en êtes. Pour parachever le tout vous doutez même, qu’elles aient une vie sexuelle d’adulte. C’est cette phrase qui m’a fait vous répondre pour reposer les choses.

Où est’ il marqué qu’il y a une vie sexuelle unique ? Et qu’est ce qui nous permet de juger des différentes formes de sexualité. Imaginez ce que je pourrai dire de vous si j’étais une croyante traditionaliste ….

Et vous …. êtes vous certaine de ne pas essayer un jour ?? … pouvez vous affirmer « fontaine je ne boirait pas de ton eau ? », que jamais au grand jamais « Vous ne vous habillerez de cuir, vous ne lui ferez pas faire toutes les taches ménagères, vous ne lui demanderez pas de vous appeler Maitresse .. ? »

Je suis certaine que non, et je fais confiance à votre intelligence pour être honnête.
Bref, nous avons toutes nos univers, nos valeurs, nos façons, et nous avons chacune une expérience différente de la vie. Mais nous partageons toutes ce désir de dominer nos hommes, chacune selon ce qui sied au couple. Et nous devons toutes avoir les respects des autres.

Passons à présent à ce qui et apporte tant dans votre magnifique témoignage. Vous avez su trouver les mots pour décrire l’abandon, et pour décrire très bien les relations mentales entre un soumis et sa maitresse. L’amour et le partage qu’ils vivent, et cela quelque soit leur pratique, je suis certaines que nous le vivons toutes.

Vous avez traduit ce que nous ressentons toutes ….

« Ces moments où il me confie ses tourments les plus archaïques et ses désirs les plus gênants, où il peut m’adorer jusqu’à en pleurer, et où je me montre très protectrice, ont assez vite mis à jour le désir d’adopter de temps à autre des positions moins « orthodoxes » : pour moi, de me montrer sans équivoque directive, forte, décidée, pour lui, de régresser dans une position de grand abandon. Ainsi s’est construite une forme de jeu entre nous, mais un jeu auquel nous jouons sérieusement, au premier degré. Dans ces moments, ma domination sur lui est réelle. Elle peut être très brève, ou durer plusieurs jours ».

Et vous rajoutez :

« Seulement, les bénéfices de ces moments où notre relation « bascule » ne sont pas que pour lui. Car il devient éperdu d’amour et je peux lui demander tout ce que je veux. Ce dont je ne me prive pas. Je m’accorde moi aussi de lui faire servir mes désirs les plus singuliers. Aussi je pourrais dire que son désir profond n’est pas tant de se soumettre, que de s’abandonner à moi. Ce qui n’est pas tout à fait la même chose. Et si je me montre dominante, c’est pour lui donner un cadre sécurisant dans lequel il peut le faire pleinement. En échange, dans cet état de sensibilité et de vulnérabilité extrême, son corps et son esprit deviennent comme des cordes qui ne demandent qu’à vibrer sous mes doigts. Ca me donne un sentiment de puissance très jouissif ».


Merci pour ces mots qui illustrent si bien notre monde invisible…. Nos échanges mentaux si intenses, si profonds, ce partage immense et complet entre deux êtres.

Et c’est justement cet invisible que les détracteurs de tous poils ignorent et ne "voient" pas. Ce qui condamnent sans respect et écoute des autres. Les censeurs de tout horizon qui ne voient simplement que ce qu’ils « voient », les descendants de ceux là même qui affirmaient que le soleil tournait autour de la terre, puis qu’on le voyait ainsi. Mais qui pour autant brulaient, par leur intolérance et leur obscurantisme ceux qui osaient penser le contraire.

Ceux là même qui font que notre mode de vie reste tabou et confidentiel. Ceux la dont nous avons hérité une éducation qui à inscrite en nous même notre propre censure.

Qu’il est dur de sortir de tant de siècles d’obscurantisme ….

Et pourtant, s’ils pouvaient vivre le dixième de ce que nous ressentons, je suis certaine qu’ils verraient les choses autrement, et que cette façon de vivre notre relation serait prise en exemple, par la profondeur et la richesse qu’elle engendre.

C’est un peu comme la gay-pride en fait. Il y a un « folklore », qui gênent beaucoup de gens, tout comme le « folklore » de la D&s semble vous gêner. Même si vous faites la confusion entre D&s et SM. Mais au-delà de l’apparence, au-delà de la vitrine qui peut être choquante et peut les desservir, il y a simplement des gens qui s’aiment et dont l’amour est respectable, quelque-soit la façon dont ils désirent le vivre.

Il n’y à pas une façon d’aimer, mais autant que de couple qui s’aiment … et toutes sont respectables.

Par LO - Publié dans : suprematiefeminine
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