Chère Ms.Sutton, ma Femme et moi expérimentons le mariage base sur la domination féminine depuis un an. Au début ma femme tenta de prendre le contrôle complet du ménage, mais aucun d’entre nous étions à l’aise, préférant prendre des décisions en commun sur des sujets comme le finances, et l’éducation des enfants. Nous avons même abandonné l’idée pendant quelques mois, mais nous avons alors trouvé que nous n’étions pas heureux de notre relation, ayant perdu toute l’intensité sexuelle et émotionnelle que nous apportait le mariage gynarchique.

Alors 3 mois plus tard nous sommes retournés au mode de vie basé sur la domination féminine, mais l’avons modifié afin qu’il s’applique essentiellement au domaine domestique comme le ménage et la cuisine (je fais à présent l’essentiel du ménage, du linge, et de la cuisine, et j’apprends à le faire en fonction des ordres et désirs de ma femme), et le domaine social (ma femme m’informe à présent de son planning social au lieu de me demander et je dois prendre soin des enfants sur de longues périodes, afin qu’elle puisse partir skier, en excursion, ou qu’elle passe du temps avec ses amies).

L’autre domaine sur lequel on pratique le mariage dominé par la femme est dans l’intimité où je suis le bourdon de la Reine.

Je dois préparer le lit de la Reine le soir à l’heure du coucher, mettre les chandelles, chauffer son pyjama et choisir la musique pour mettre l’ambiance. Je dois demander l’autorisation d’entrer dans son lit, ce qui conduit généralement à une discussion sur mon comportement et parfois sur mes tâches ménagères avant qu’elle ne me permette de monter dans son lit. Dans le lit je reçois souvent une fessée pour les fautes que j’ai commise durant la journée. Je lui fais des massages et peut être réveillé dès qu’elle en a besoin. Elle a des insomnies, qui se concluent souvent par mon réveil pour des massages en pleine nuit. Je n’ai pas l’autorisation de faire des avances sexuelles, et je dois être soumis quand elle décide elle de le faire.

La partie peut être la plus excitante de notre nouvelle relation est que nous avons intégré l’interdit d’orgasme. Au début ma Reine était très gênée par cette idée, car elle la considérait comme injuste et pas gentil pour moi. Mais avec le temps elle a vu tout l’intérêt de la chose, et le mois dernier elle m’a répété plusieurs fois qu’elle voyait clairement que mon comportement s’améliorait après le troisième jour sans orgasme. Comme elle s’habituait à cette idée, et que moi aussi d’ailleurs, nous avons prolongé ma période de chasteté de 7 à 10 jours.

La semaine dernière pour la première fois, Elle m’a ordonné de lui faire l’amour et m’a interdit d’avoir un orgasme pendant la pénétration. C’était probablement notre meilleure relation sexuelle depuis notre mariage il y a 15 ans, je ne pouvais croire toute la liberté que je ressentais de m’entendre dire d’abandonner l’espoir de jouir et de remplacer cela par le fait de tout faire pour son plaisir. Et bien évidemment ma Reine a pu se concentrer sur son plaisir à Elle, ce qui lui en donna bien plus encore. Plusieurs fois pendant la pénétration je du me concentrer sur des choses anodines pour m’éviter de jouir ! Et comme vous l’avez écrit quand Elle m’a dit qu’elle en avait assez de la pénétration et m’ordonna de me retirer, mon esprit plongea sans un profond et chaud sous espace que je n’avais jamais vécu auparavant, ce qui fit que nous eûmes de tendre enlacements et une douce conversation. C’était une expérience fabuleuse, qui m’apprit énormément.

J’ai tant de questions sur ce style de vie, mais la plupart autour de ce sujet : Pouvez vous me recommander des façons pour améliorer mon service auprès de ma Reine alors que je viens d’avoir eu un orgasme la veille ou l’avant veille ?

Juste après l’orgasme, je me trouve gêné et ai des pensées humiliantes (pas d’ordre sexuel du tout) et des ressentiments. Le lendemain mon comportement est notablement moins soumis et aimant qu’il ne l’est de coutume. J’apprécierai des conseils pour remédier à cela, déjà parce que ma Reine mérite un meilleur traitement (après tout je devrais ressentir de la gratitude du fait qu’elle m’aie permis de jouir) et égoïstement je suis inquiet sur le fait que si je ne m’améliore pas dans ces moments là, elle va continuer à augmenter la période d’abstinence.

Réponse d’Elise :

Jay, j’aime la façon dont vous et votre femme avez évolués dans ce style de vie. Vous avez essayé, rencontrés des obstacles, mis ce mode entre parenthèse, avant que de découvrir combien l’intimité qu’offre une relation où la femme est dominante, vous manquait. A présent vous vivez des moments très puissants dans ce couple où elle dirige. C’est ce que j’appelle évoluer et je pense que c’est vraiment merveilleux.

Ce style de vie n’est pas parfait et il y a des hauts et des bas et parfois des épreuves. Vous avez tous les deux explorés certains aspects de ce style de vie qui vous correspondent et vous les avez incorporés avec succès dans votre mariage.

Toutes les activités des femmes dominantes ne sont pas forcement compatible avec toutes les relations maitresse soumis existantes. Un couple doit essayer pour trouver ce qui marche pour eux, et il doit avoir l’esprit ouvert pour essayer toujours de nouvelles choses, alors qu’il évolue dans ce style de vie.

Jay, le trou d’air émotionnel et physique que vous ressentez les jours qui suivent l’orgasme est naturel et commun. Vous découvrez les aspects physiologiques et mentaux. Dès qu’une femme prend le contrôle de la sexualité de son soumis, cela provoque une extension de désirs dans le psyché du mâle. Les mâles en viennent à aimer être frustrés tout en recevant l’ordre de servir sexuellement la femme car cela les maintient dans un état d’excitation, et non seulement vous êtes plus obéissant dans cet état, mais vous êtes sexuellement excités ce qui rend la soumission plus facile et agréable.

Pourquoi pensez-vous que tant d’hommes ont de fantasme que d’être excité et en même temps frustré ? C’est tout simplement que la nature masculine aime que la femme prenne le contrôle de sa sexualité. Cela lui plait et le comble émotionnellement parlant. Le sous-espace est aussi plus facile à atteindre dans un état de frustration.

Alors vous aimez qu’on vous dénie l’orgasme (au moins mentalement qu’émotionnellement), mais dès que vous avez jouis, vous ressentez un trou d’air au regard du niveau de soumission où vous étiez juste avant. La seule façon de combattre cela est d’en être conscient. Vous savez que cela va se produire, alors attendez le et adaptez votre comportement. Peut être que l’exercice physique aide, peut être que votre femme devrait vous donner un jour d’indépendance après votre jouissance.

Comme vous découvrez tous les deux ce style de vie, jusqu’à ce que vous trouviez ce qui fonctionne le mieux, vous devez faire de même pendant cette période. Essayez différentes choses. De toute façon cela regarde votre attitude, et votre femme doit être certaine que vous n’utilisez pas cette période pour prendre le dessus sur elle.

Cette période ne dure qu’un jour ou deux et ensuite vous reviendrez très vite à lui obéir au doigt et à l’œil. Je peux aussi suggérer qu’elle prolonge votre période d’abstinence. La durée de la période après jouissance sera toujours la même, qu’elle ait lieu une fois par semaine ou une fois par mois. 

RETOUR