Bonjour,
Je m'appelle Christine, j'ai 34 ans et j'élève seule mon fils de 9 ans, après avoir divorcé il y a 2 ans d'un mari qui m'a battue pendant 7 ans. J'essaie d'être une mère aimante et attentive,
mais je sais être aussi sévère quant il le faut. J'ai lu dernièrement le témoignage d'un homme que sa mère avait féminisé dès son plus jeune âge, ce qui avait grandement amélioré son caractère
et son attitude future envers les femmes.
J'ai alors décidé de faire de même avec mon fils, qui a un caractère difficile : lors de vacances chez ma soeur, qui a 2 filles, j'ai fait en sorte que notre valise soit "oubliée" dans le train
et mon fils a été obligé de se faire prêter des vêtements par ses cousines. J'étais prête à aller chercher à la gare la valise que je savais avoir été retrouvée rapidement, mais tant que Fabien
semblait à l'aise, j'ai continué. Durant deux semaines, il n'a pas fait la moindre remarque quant à sa tenue. Nous avons ainsi passé de merveilleuses vacances, pour une fois sans caprices et
rages de toutes sortes. Je trouve mon fils mieux équilibré et je pensais que cela allait en rester là.
Mais l'autre jour, nous avons fait des achats de vêtements et là, il s'est mis à s'extasier devant le rayon fille, me disant qu'il préférerait que je lui achète une jupe plutôt qu'un pantalon.
J'ai résisté et pour finir, nous n'avons rien acheté. Il voudrait se laisser pousser les cheveux, feuillette les magasines féminins, emprunde des livres destinés aux filles, etc.
Je n'ose pas aller voir un psy, de peur d'être accusée d'avoir maltraité mon fils pour l'avoir habillé en fille. J'ai peur de l'avoir fait devenir un futur homosexuel. Est-ce que quelqu'un
aurait des conseils à me donner ou existe-t-il des livres qui traitent du sujet ?
Merci de votre aide,
Christine
REPONSE MS.DANA :
Christine.
Je comprends fort bien que vous puissiez avoir constaté qu'un homme qu'on féminise puisse être plus doux, et même
docile. C'est surement vrai au regard du nombre de maitresses et de soumis pratiquant la féminisation. L'impact mental peut etre très fort si le fétichisme est inscrit dans l'esprit du soumis,
et si la dominante sait le traiter comme une fille. Encore faut'il qu'elle aime et qu'elle l'utilise avec régularité.
Mais, et c'est un grand mais : Je suis totalement contre le fait d'utiliser des pratiques DS sur des mineurs. Les
enfants doivent avoir le temps de choisir leur propre sexualité. Nous ne devons jamais y interférer. C'est notre devoir de parent que de leur laisser le champs libre, et tout le temps pour se
construire eux même en ce domaine. Je ne cautionne donc pas votre démarche et je suis pourtant rassurée par le fait que vous semblez avoir pris conscience qu'elle n'est pas positive ni
souhaitable.
La DS à mon sens, ne doit pas se vivre avec les parents.
Le rôle des parents dans l'éducation est essentiel, et nous pouvons par l'exemple dans les rapports femmes/hommes leur
montrer que les hommes peuvent et doivent faire plus que participer aux taches ménagères, traiter leur femme avec tous les égards et l'amour qu'elle est en droit d'attendre. Mais cet exemple
que l'on donne à nos enfants, ne doit jamais avoir de dimension sexuel. C'est non seulement illégal en terme juridique, mais surtout non recommandable pour l'équilibre et l'épanouissement de
leur propre personalité.
Votre fils aura tout le temps d'explorer une fois adulte, avec sa future compagne, tous les univers sensuels qu'il
désire. Mais pas avec vous. C'est un enfant, et il a besoin d'une mère : sa femme il la trouvera en temps voulu.
Je vous félicite pour être une mère tendre et attentive, pour avoir su vous libérer d'un homme vous ayant maltraité, et
je sais combien cela peut être difficile de gérer seule l'éducation d'un enfant. Je cautionne le fait que vous puissiez etre sévère quand il le faut, mais pas celui de vous ingéré dans sa
sexualité, même si souvent à cette âge elle est encore latente chez un enfant.
Ms Dana
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