le blog suprematiefeminine
Nous n'avons pas encore d'enfants, mais un beau jour cela va arriver. Je sais que
Maîtresse Sutton conseille de ne pas pratiquer la D/S devant eux. Cependant je suis
très exigeante avec Louis : il doit me vouvoyer en toutes circonstances, m'appeler
"Maîtresse Céline", et très souvent me servir nu. Il pourra continuer quand notre enfant sera encore bébé, mais plus tard ? Même si je lui donne l'autorisation de se conduire autrement, il va se couper, tant il
est habitué. Bref, je crois qu'on ne peut pas cacher à ses enfants la nature de nos
relations. Savoir que leur père est un esclave est-ce si grave ? Bien à vous, Maîtresse Céline
Réponse Ms. Dana
Céline. Je comprends votre question. Combien votre relation vous apporte de bonheur et que vous ne voulez pas en changer pour continuer à vivre votre vie de Reine qui vous plait tant, et qui fait son bonheur à lui. Ce mode de vie, comme vous l’avez découvert peut être merveilleux et donner au couple un avenir certain à notre époque où il y a tant divorces.
Mais voilà. L’enfant arrive et il a sa place, toute sa place. Personne ne peut totalement savoir ce que donnerait l’éducation d’un enfant avec un père ouvertement esclave de sa femme. Certes il existe déjà dans de très nombreux foyer ce genre de situation non avouée où la femme est celle qui décide et dirige ouvertement, sans pour autant avoir de « signes extérieur visible de la situation ». Donc votre question est légitime.
Sans avoir de réponse sur l’impact réel de l’éducation de nos enfants, que pensez vous que nous devions faire : Notre premier devoir de parents est de les protéger et de les éduquer.
Autant je conçois que l’on veuille éduquer nos filles à devenir de futures femmes sures d’elles même et dirigeant leur couple.
Autant je conçois que l’on veuille éduquer nos garçons à devenir des maris, attentifs, aimant doux et serviables, pour leur propre bonheur.
Autant se pose la question de savoir faire cela tout en les protégeant.
Alors, en tant que parents l’éducation de vos enfants c’est vous qui la choisissez. Vous avez cette liberté si vous ne mettez pas vos enfants en danger. Vous avez le devoir de les protéger : Les protéger de quoi me direz vous ?
C’est là toute la question. Personne ne peut répondre, mais :Peut’ on penser que de voir leur père vivre ouvertement soumis obéissant, appelant sa femme Maitresse devant ses propres enfants à un impact sur eux ?
La doctrine actuelle de la psychanalyse, pour faire simple indique que le père sert de référent et à un rôle à jouer dans la structuration mentale des enfants. Il poserait des repères, des règles et serait le symbole de l’autorité ; Voilà que l’on peut penser que la société patriarcale refait surface dans les thèses de nos psy. En quoi la mère ne pourrait pas jouer ce rôle, et pourquoi un père ne devrait pas être « maternel ». Vous voyez même les mots sont formatés pour nous obliger à penser d’une façon. Mais regardons les choses en face.
Bien que très souvent de nos jours le père brille par son absence. Divorce, travail, copains, ou TV … tant de père n’assume rien. Et dans ce cas quel rôle jouent’ il ? Je l’ignore. Il n’en demeure pas moins que de donner l’exemple d’un père esclave peut avoir des conséquences en ce domaine, que nul ne peut par la preuve affirmer, mais tant qu’il existe un risque pour les enfants, il ne faut pas les y exposer.
C’est un sujet à controverse, et chacune fera dans sa relation comme elle le voudra. Hormis que j’écarte totalement le fait de se mettre nu ou d’avoir tout autre manifestation sexuelle devant les enfants, et je n’ai pas besoin d’expliquer pourquoi.
La relation mère dominante / Père soumis existe, et peut ouvertement exister. Mais il faut savoir mesurer les choses, et ma vision personnelle est de montrer aux enfants par l’exemple, que la mère décide et le père obéis. Qu’ils sont heureux de cet équilibre, et donc qu’ils offrent à leur enfants un environnement propice à leur développement serein. Mais aller au delà, personnellement je ne m’y risquerais pas, car qui nous dit que de voir une mère « abusive et autoritaire », traitant ouvertement le père comme un serviteur soumis, ne provoquerait pas la haine des enfants envers leur mère ?
Cette réaction serait sommes toute logique, car la relation D&s ne peut être comprise sans être vécu. Comment voulez vous que les enfants voient tout l’amour de leur mère pour leur père, alors que celle-ci leur montre finalement des manifestations qui leur semblent totalement contraire.
Et pour eux… ce n’est pas souhaitable pour leur épanouissement.Bien sûr il s’agit de généralité et chaque situation est unique. Mais il faut bien apporter une réponse à toutes celles qui se posent légitimement cette question.
Donc, si vous voulez vivre ce mode de vie avec des enfants, n’enlever pas l’autorité du père sur eux, ne dégrader pas celui ci à leurs yeux. Montrez que la mère dirige bel et bien la maison, que le père lui obéis dans l’amour, et que cela est une relation qui apporte le bonheur à chacun. N’allez pas plus loin à mon sens.
RETOURJe trouve très naturel que Céline se pose ces questions que doit se poser toute Femme dominante ayant des enfants. A mon avis, il est légitime d'élever ses enfants dans notre style de vie, comme le dit Dana. Après tout, bien des parents élèvent leurs enfants dans le respect de leur religion. C'est la même chose. Si un jour Céline a un garçon, je pense qu'elle l'élèvera comme le dit Dana : dans le respect du sexe féminin, dans l'espoir qu'il sera un jeune homme soumis à ses amis, puis un mari soumis à son épouse. Dans cette optique, sa mère sera la première Femme dominante de sa vie, et d'une certaine manière sa première Maîtresse; je pense en particulier que dès sa puberté, Céline devra contrôler sa sexualité (et toute mère devrait faire ça avec ses fils!), lui interdire la masturbation en le châtiant si nécessaire. Tout faire pour livrer plus tard à sa future belle-fille un "esclave" pré-dressé, si je puis dire.
Si elle a une fille (ou des filles), elle devra leur inculquer une idée très noble de leur supériorité féminine, faite d'elle une future dominatrice et la personne dirigeante de son futur couple. Pour cela, elle sera bien obligée de prêcher par l'exemple, en dévoilant à sa fille la soumission de son père (et de son frère ou de ses frères, s'il y en a). A partir de quel âge, cependant ? J'ai lu récemment des textes sur la gynarchie, c'est-à-dire l'ordre féminin régnant dans la famille ou la société. On y parle de deux "grades" pour les jeunes filles : d'abord, à seize ans, elles deviennent "novices", elles apprennent la Domination féminine. Il n'est pas choquant que leur père serve alors de cobaye à leur mère. Celle-ci doit alors éviter les scènes sexuelles, mais pour bien enseigner le dressage elle permettra à la jeune novice d'assister aux punitions de son père soumis. Mais elle verra son père nu ? Diront certains. A mon avis, pour cela c'est à la Maîtresse de décider. La nudité n'est pas un problème dans bien des familles (en Allemagne ou dans les pays scandinaves, par exemple). Elle ne doit pas l'être dans une famille gynarchique. Alors, qu'une novice assiste à une punition de son père en string ou tout nu, quelle différence.
Le 2e stade est atteint quand la jeune fille atteint ses 18 ans. Elle est dorénavant une Maîtresse, et à ce titre elle peut donner des ordres à son père, sur délégation de la chef de famille, sa mère. En particulier en l'absence de celle-ci. Rien de sexuel, en principe, à part le contrôle de la sexualité de l'esclave, auquel la nouvelle jeune Maîtresse peut participer si sa mère le décide. Mais participation au travail de discipline: le jeune Maîtresse peut décréter une punition qui sera exécutée à condition que sa mère la ratifie. Et, toujours selon la décision matrenelle, participation "pédagogique" aux exécutions elles-mêmes (apprentissage du fouet et de la cravache, etc.). Cela peut choquer, mais dans le cadre de la gynarchie, c'est tout à fait juste et louable.
Jenny
Je reviens sur cette question délicate des couples avec enfants qui pratiquent cependant la D/S, en essayant d’aider ceux et celles qui sont dans le même cas. Jean-Marc, mon mari très soumis, et moi, avons une fille, Lucile, qui bien entendu ignore la nature exacte de notre relation, même si – comme je l’ai dit ici – les petites filles sont très fines, et que la soumission de son père est très visible, car vécue très sincèrement par Jean-Marc. Or hier, samedi, j’ai été amenée à punir très sévèrement Jean-Marc. Je passe sur les motifs (à mon avis très justes) de cette punition, que j’ai fixée à 24 coups de fouet. C’est le maximum que je lui ai jamais infligé, mais il l’avait mérité ! Or Lucile était mal endormie, et ce matin dimanche elle m’a posé des questions : pourquoi son papa criait-il cette nuit ?
Eh bien j’ai pris le parti de la vérité, en tâchant de lui expliquer au mieux. Je lui ai dit que son papa avait été puni. Pourquoi ? Parce qu’il n’avait pas fait tout son devoir. – Toi aussi, Lucile, lorsque tu ne te conduis pas bien, je suis parfois obligée de te donner une fessée. Pour ton papa aussi, c’est comme s’il recevait une fessée. C’est comme ça qu’il est corrigé, et après il se conduit mieux. – Mais maman, il criait très fort, il avait mal. – Bien sûr, ma chérie, il avait très mal, parce que c’était nécessaire. Pour un enfant, une fessée suffit. Mais pour un adulte, il faut des punitions plus sévères. Mais ton papa sait que c’est pour son bien quand je lui fais très mal ainsi. Il m’en est très reconnaissant, tu pourras le lui demander.
Lucile est retée songeuse et m’a posé la question que j’attendais : - Il y a des papas qui ne sont pas gentils, alors est-ce que toutes les mamans leur donnent des punitions ? - Elles le devraient, ma chérie, si elles étaient responsables ; quand tu seras grande et que tu auras un mari, j’espère que tu sauras bien le traiter plus tard.
Lucile a eu l’air inquiet. Comment ferait-elle ? Je lui ai alors fait une promesse : - Je t’apprendrai, ma chérie. Maintenant, tu es trop petite. Mais quand tu auras seize ans, tu pourras regarder lorsque je punis papa. Tu verras comme c’est facile ! Elle s’est tournée vers moi avec un si beau sourire. Je sais que plus tard, Lucile sera une vraie femme… Une dominatrice !
Maîtresse France
bonjour elise
il y a encore beaucoup de famille ou malheureusement la femme est battue devant ses enfants par le pere. on ne commence qu'un tout petit peu à s'en émouvoir. alors je trouve normal
Si je peux entrer dans cette discussion, je dirais d'abord bravo à Aldo. sa fille a pris dignement la succession de sa Femme et Maîtresse, il peut en être heureux. Je lui conseille d'être désormais très soumis à Diane et de ne plus la contrarier.
Je suis vraiment d'accord avec Jenny et France : il est bon d'initier une jeune fille à la gynarchie dès qu'elle a 16 ans. Pour prendre mon exemple perso, mes parents ne s'entendaient pas; mon père n'a jamais été à la hauteur de sa tâche, c'est maman qui faisait tout. Malheureusement, elle ne l'a pas dominé comme, je pense, elle l'aurait pu. Si elle avait fait ça son foyer aurait été plus heureux (aujourd'hui il est décédé). Et pour répondre à la question ici posée, ça ne m'aurait pas gênée, quand j'avais 16 ou 17 ans, d'être témoin de la Domination maternelle, y compris en assistant aux punitions qu'elle aurait décidé. Je n'ai jamais vu mon père à poil, eh bien ça aurait peut-être été mieux que je le voie, et que je le voie soumis à ma mère, et que je le voie fouetté par elle, l'ambiance familiale aurait sans doute été meilleure, dans le respect de la Femme. Et quand j'ai eu 18 ans, je pense que j'aurais pu fouetter mon père : cela lui aurait fait du bien, et ça m'aurait fait du bien à moi aussi. Bisous.
Je dois avoué que si un jour j'ai des enfants avec mon soumis actuel, je pense que je ne ferais rien devant eux comme Maitresse Dana le dit. En revanche je dirais à ma fille que les femmes sont supérieur et qu'elle ne doit pas se rabaisser devant un homme.
Maintenant quand je lis l'opinion d'Emily je suis moins catégorique peut être qu'alors vers les 16 18 ans je lui dirais la vérité si je pense qu'elle peut le supporter.
En tout cas ce n'est pas a prendre à le légére comme décision.
J'aimerais répondre à Maîtresse Céline en lui citant ma propre expérience. J'ai 52 ans et j'ai vécu un grand bonheur sous la domination de mon épouse Catherine, qui nous a quittés malheureusemnt, suite à une longue maladie, il y a maintenant 10 ans déjà. Notre fille Diane avait alors 18 ans et, pendant toute son enfance, Catherine a tenu à ce que je remplisse pleinement mon rôle de père, c'est-à-dire que Diane me devait obéissance pour tout ce qui concerne l'éducation, les études, la conduite. Cependant il était déjà très clair que je ne pouvais donner d'ordre qui soit en contradiction avec ceux de Catherine. Pour être très clair, c'est ma femme qui décidait, et si je voulais me faire obéir de Diane, il fallait d'abord que je soumette la question à Catherine. Il va sans dire que celle-ci a vite compris que je n'étais que le "second" sur ce navire dont Catherine était le "capitaine". Et Catherine ne s'est jamais gênée pour me donner des ordres en présence de Diane, celle-ci comprenant alors très bien qui était "en charge". je pense qu'elle a très bien compris la leçon et, dès la mort de ma femme, on peut dire que Diane a "pris le relais". Dirais-je aujourd'hui queelle me domine comme sa mère me dominait ? Non, sans doute. Diane a aujourd'hui 28 ans et elle vient de se marier. Je pense qu'elle est la personne dominante dans son couple. Quand nous sommes ensemble, elle donne des ordres à son mari et... elle me donne aussi des ordres devant lui. Cela ne va pas beaucoup plus loin, mais je sens ainsi qu'elle est une merveilleuse dominatrice, comme l'était sa mère. Et je mense que ça pourrait aller plus loin. Pourquoi pas, puisque nous sommes adultes ! Aldo