le blog suprematiefeminine
Bonjour, Une expérience mise en ligne il y a quelques temps, me questionnait. Il s'agissait d'un homme qui avec une caractéristique de belle assurance vous livrait son gout pour la domination féminine. Il ne s'était visiblement jamais engagé dans cette voie, mais il y pensait de temps en temps.
Il faut bien préciser que ce mode de fonctionnement ne peut-être que sans retour.
Dit comme ça, cela n'a l'air mais ce n'est pas si simple. Selon les moments, chez nous, hommes, il y a très pressante cette envie d'être pris en main par une toute puissance féminine qui n'est pas si étrangère à ces instants vécus et à jamais perdus de la première Femme que nous ayons côtoyé et qui était notre mère.
Ces désirs pressants de soumission se manifestent souvent lors de moments ou notre savoir y faire avec les contingences de la vie fait un peu défaut. A d'autres moments le bon sens de l'adulte que nous sommes reprend son allant et fait que notre désir de soumission est moins présent.
C'est quand même schématisé pour bien comprendre ce qu'il se passe chez la plupart. Nous sommes par nature ambivalents, il faut en avoir conscience. C'est pour ça qu'il n'est pas simple de s'engager dans cette voie sans mure réflexion des 2 complices dans l'affaire.
Personnellement nous avons choisi de vivre ainsi depuis 25 années et ça n'a pas réussi tout de suite. Le contexte a joué en notre faveur : Mon épouse a un fort caractère et moi aussi, d'où le côté compliqué de l'affaire, elle a une profession (chef d'entreprise) qui a fait qu'il a mieux valu que je lui sois disponible et non l'inverse. Elle a su avec beaucoup d'intelligence gérer cette ambivalence que je n'identifiais pas aussi précisément à l'époque, elle y a mis beaucoup de fermeté et m'a présenté ceci comme des défis à dépasser chaque fois, sans quoi notre vie commune aurait été ré-envisagée. Il faut admettre qu'il n'est pas tous les jours rigolo de devoir veiller au bien-être de sa Maîtresse, mais globalement, à 50 ans, je me dis que je suis très heureux de cette condition avec cette Femme. Peut-être qu'avec une autre cela n'aurait pas forcément fonctionné. En résumé, il faut 2 symptômes qui s'accrochent bien ensemble pour que ça marche. Amicalement
Réponse Ms.Dana :
Vous soulevez là un point particulièrement intéressant et assez peu abordé jusqu’ici : La variabilité des désirs de soumission de l’homme.
Quelle maitresse ne s’est pourtant jamais heurté à ce soucis !!! Comme vous l’expliquez très bien, un soumis à envie de servir parfois et moins à d’autre moments.
Et pourtant ce mode de vie, qui veut que l’homme se mette au service de la femme, implique qu’il soit totalement tournée vers elle, et réponde à toutes ses exigences.
C’est finalement pour cela que :- Les femmes voulant développer la permanence de la soumission des hommes ont tout intérêt à les garder frustré sexuellement parlant. C’est un des fondamentaux pour la dominante.
- Que l’éducation du soumis, tant au niveau comportemental qu’au niveau des services qu’il doit rendre, prend tant de temps et d’énergie. Eduquer un soumis, ce n’est pas simplement faire une session de dressage, mais surtout lui inculquer de manière à ce qu’il s’en souvienne et qu’il apprenne, que la maitresse à le pouvoir. Qu’elle peut utiliser son savoir faire qu’elle montre en dressage, pour le punir et l’amener là où elle veut qu’il aille. Il doit comprendre qu’il n’a plus le choix (et en fait c’est toujours ce que désir un soumis, ne plus avoir de choix), et qu’il doit obéir et servir sa maitresse, de manière humble, permanente et cela docilement.
L’ « éducation » d’un soumis est une affaire de longue haleine . On ne change pas si vite que cela les mauvaises habitudes, mais petit à petit le soumis qui vie en permanence avec sa maitresse, évolue et ressent de moins en moins ces « variations de désir dans sa soumission ». (Un soumis qui en vie pas en permanence avec sa maitresse sera bien plus difficilement éduqué, mais c’est un autre sujet).
Evidement la maitresse doit le dresser progressivement, faire preuve d’attention et de subtilité, pour apprendre à connaître ses réactions, les prévoir et lui montrer le droit chemin. C’est donc un art subtil que la domination, et tout en éduquant son soumis, la maitresse apprend elle même cet art.
Tout est mental et éminemment cérébral.Au début une jeune maitresse, même talentueuse aura tendance à dominer physiquement. C’est finalement le plus simple.
Mais avec le temps, elle va connaître son soumis, et déterminer les ficelles qui le font réagir et entrer dans le sous-espace ; elle saura l’y conduire dès qu’elle le souhaite, quelque soit l’envie du soumis de se soumettre à un instant « t ». Elle va prendre possession de lui en anticipant ses réactions et en lui montrant que c’est elle qui à tout pouvoir, non seulement sur son corps en le punissant, mais aussi sur son mental en sachant ce qui le touche et comment l’amener à perdre ses défenses et se rendre totalement à elle. Si elle maitrise cet art, elle est devenue une grande dominatrice.
Tant de soumis écrivent et réclament une dominatrice qui les domine « vraiment ». Qui les dépasse et envers laquelle ils « ne peuvent que se rendre », sont nus et désarmés. Les hommes sont si impatient d’avoir « trouvé leur Maitre ». Ils la trouve, quand un jour, elle prend possession d’eux au delà de ce qu’ils voulaient, et qu’ils ne maitrisent plus leur vie et la situation. Qu’ils perdent le contrôle. Quand l’équilibre de l’amour et du pouvoir s’est totalement renversé au profit de la femme dominante. Là elle le domine et il se soumet car il sait qu’il ne peut plus faire autrement.
C’est un sujet passionnant sur lequel nous pourrions débattre bien longtemps. Je suis obligée cependant d’y répondre brièvement pour ne pas lasser le lecteur.
Les détracteurs crieront à la manipulation mentale. Cela peut certes y ressembler mais ce n’en est pas puisque le soumis qui se proclame souvent « esclave » de lui même, n’attend que cela pour connaître la paix, la sérénité et le bonheur de servir sa maitresse.
Les soumis réclament cet asservissement, par Amour et par désir de soumission profonde. Il faut les y mener, c’est leur donner le bonheur en échange de ce qu’ils apportent eux comme amour et comme servilité.
Ce chemin pour les deux est fort long. On passe par des doutes, des remises en question, des peurs, des rebellions, des périodes d’accalmie ou de régression … que ce soit pour le soumis ou la dominante. Mais si on prend son temps, et que l’on avance ensemble, c’est ce chemin qui constitue l’aventure d’une vie et qui en lui même est si passionnant.
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