le blog suprematiefeminine

 Q . Bonjour Ms Dana. il n'est pas toujours facile de savoir si les dominatrices sont intéressées par notre argent ou par nous. Qu'en pensez-vous, est ce normal qu'elles utilisent leur pouvoir sur nous pour en profiter ?

Réponse Ms.Dana :

Voilà un sujet "tabou" pour beaucoup, qu'il ne faut pourtant pas négliger ou ignorer, car même dans une relation D&s il a son importance. Il faut en effet bien comprendre la place de l'argent au sein du couple D&s. Tant de soumis doivent  avoir été rassuré pour pouvoir se donner totalement  et c'est souvent un cap difficile à franchir pour les hommes. 

N'oublions jamais qu'il y a mainte façon de donner.... d'offrir à l'autre au sein d'une relation et que la confiance se mérite.   

La femme aux yeux de l'homme reste souvent un mystère, car lui ne raisonne pas de la même façon, et  n'a pas nécessairement les mêmes attentes, il ne "donne"  pas comme elle donne, même si souvent il a l'impression qu'il n'y a que sa façon de donner qui existe. Et évidement il se confronte à des peurs dont celle d'être abusé. C'est une question normale que tous soumis rencontre un jour ou l'autre.

Que cherche une dominatrice... ? Un homme qui lui plait avant tout. Avant même d'aborder l'aspect financier, il faut comprendre que tous les échanges  qui se tissent dans la relation D&s, conscients ou inconscients, matériels ou mentaux, font que la magie et l'équilibre se trouvent dans l'autre et avec soit même. 

Il est peu de couples D&s qui se construisent par pur intérêt pécunier que la dominante aurait d'une telle relation. C'est non seulement rare, mais non pérenne. Le film "hors de prix", reste une comédie, qui même si elle peut correspondre à la démarche de certaines aventurières, reste une exception qui de plus n’a rien de D&s, mais évoque d’autres types de femmes qui ne sont pas spécialement dominantes.  

Rassurez-vous messieurs et sachez que la femme trouve avant tout en son compagnon  un être avec qui elle se sent bien et dont elle sent qu'il peut lui donner du bonheur dans bien des domaines. Elle trouve en  lui un apport immatériel qui correspond à la satisfaction d'un certain nombre de ses attentes, qu'elles  soient intellectuelles, humaines, physiques, familiales ou et affectives.  Au départ c'est un couple classique qui se bâtit, même si dès le début le rôle de chacun peut être clairement définit dans un cadre de D&s. Cela reste la première approche de la Femme, tout comme on pourrait dire que la première approche de l'homme est souvent d'être attiré physiquement par sa compagne, elle cherche avant tout les sentiments, le respect et le bonheur. Même si la relation peut être dès le départ celle d'une dominatrice expérimentée avec un soumis, l'attrait le "charme" et l'attirance sont essentiels dans le choix d'une dominatrice pour son soumis. L’inverse pour le soumis est j’imagine totalement vrai, même s’il attend d’elle qu’elle soit en plus dominante.

Ensuite les choses se tissent au rythme de chaque couple. On a ressentit en l'autre qu'il avait potentiellement ce qui nous plait, reste à développer la connaissance de l’autre et à lancer la dynamique de l'évolution du couple. Au sein de la relation en construction apparaissent certains vecteurs permanents, certaines constantes récurrentes, qui sont des balises de l'équilibre de la relation en devenir  dans le cadre de ce mode de vie. 

 1/ Vecteur premier, la grande majorité des hommes, déjà par le désir qu'ils ont de la femme, et par leur histoire d'enfance où La Femme via leur mère régnait sur eux, tend à avoir le besoin de se soumettre à la  femme. 

2/ Second vecteur, la femme bien souvent  a acquis une certaine maturité pour avoir compris que le prince charmant était un mythe. Bien souvent les femmes ont une nature plus pragmatique que les hommes dans le cadre de la relation, et sentent que de développer leur coté autoritaire sur un compagnon qui ne demande que cela, peut leur apporter beaucoup de plaisirs, de bonheur, de satisfactions non seulement à elles, mais aussi à leurs soumis.  Ce coté leur donne des armes pour façonner un homme selon leurs désirs, tout en leur offrant par conséquent la possibilité de vivre toujours plus sa soumission.  Nous  réalisons qu'un homme idéal peut être un homme que nous  éduquerons à nous servir et que pour cela nous devons nous doter de tous les moyens, y compris le contrôle monétaire, qu'il soit partiel ou total, tout comme nous utilisons la frustration, ou les punitions.

Peut’ on dire pour autant que nous devenions intéressées financièrement au point de manipuler notre soumis pour en tirer des intérêts purement financiers ?

De coutume, dans une relation standard, on trouve tous les cas de figure ;  Comptes communs ou séparés... modus vivendi correspondant à la multiplicité des couples. Mais dans un couple qui a pour mode de vie la D&s, il est courant qu'après un certain temps, la  femme dominante prend le contrôle des finances surtout si nous vivons sous le même toit (mais ne l'a t'on pas aussi d'une certaine façon dans les couples standards ?) et nous finissons par avoir le contrôle complet sur le soumis en ce domaine. 

Il faut mesurer le poids du pouvoir que procure la possession de l'argent au sein d'un couple, pour mieux comprendre.  A mon sens c'est bien plus un moyen qu'une fin. 

Un moyen pourquoi : Quel intérêt que d'avoir le contrôle des finances ?

- Déjà pour satisfaire les désirs très fort des soumis, qui sont en demande d'être totalement sous contrôle et de ne plus avoir de liberté.  

- Mais aussi par le pouvoir que cela offre à la dominante, et le plaisir qu'elle peut en avoir autant matériellement et mentalement parlant. Pourquoi se priver sans abuser pour autant, alors que le fait même de contrôler les finances offre le plaisir au soumis de se sentir plus soumis encore et à nous de concrétiser aussi en ce domaine notre pouvoir ?

Il ne faut pas oublier que l’essentiel de l'échange au sein de la relation se situe sur bien d'autres dimensions. La dominante offre au soumis la vie d'esclavage et d'obéissance dont il a besoin pour s'épanouir, être heureux et avoir une Déesse à adorer, tout en s'améliorant lui-même. Elle donne donc de l'énergie, du temps, du pouvoir féminin... et plus elle deviendra dictatoriale, plus le soumis recevra la "contrepartie" de ce qu'il donne lui par son obéissance, ses services matériels  et financiers. C'est un échange permanent et qui évolue toujours. .. elle donne tout cela et trouve elle tout le plaisir et les intérêts d'une vie où elle a tous les pouvoirs et l'homme qui lui plait d'avoir.

la dimension affective est la première des choses. Nous devenons dominante pour le plaisir de nos compagnons, il est tout naturel que nous prenions le pouvoir en tous les domaines. Ce sont nos compagnons, et ils le reste, la seule différence c'est que nous décidons quoi faire de l'argent du couple. Utilisez l'argent pour les récompenser ou les punir est un moyen de plus pour en faire de bon soumis, des hommes meilleurs. La façon de le faire varie bien sur, et va de l'approche la plus soft que la simple obligation faites au soumis de demander l'autorisation avant d'acheter, jusqu'au contrôle total des revenus et des biens du soumis. Chaque couple et chaque dominante à sa façon de faire.

Contrôler, utiliser, diriger, ne veut pas dire abuser. On devient simplement la personne qui gère les finances du couple, comme on devient la personne qui controle  TOUTE la vie du soumis, dans TOUS les domaines. Et cela pour le soumettre plus et lui oter toute liberté et le plonger ainsi plus loin dans la soumission et l'appartenance; Il faut qu'il n'ait plus rien et dépende totalement de vous. C'est leur plus grande attente, c'est leur bonheur si vous les ecoutez bien. En ce domaine qu'est l'argent comme ailleurs, il faut gagner la confiance du soumis, et lui prouver qu’il peut s’abandonner totalement à nous.

Finalement on peut dire que c'est la nature féminine, qui protège le soumis sans défense d'être abusé dans bien des cas. 

Reste que  nous devons être à même d'assumer ce pouvoir financier de manière sage et positive pour  notre bien être et celui de  nos soumis. Certaines sont économes, d’autres dépensières, tout comme les hommes peuvent l’être. Pour une dominante dépensière, je conseillerai que le couple s’entende pour une gestion transparente tout en laissant le pouvoir à la Femme, pour les autres, et bien … il n’y a pas de raison que le soumis ait son mot à dire.
De toute façon il faut en parler avec le soumis avant même d'en arriver là, et savoir qu'il faut compréhension dialogue et patience, même si bien des soumis réclament de suite de ne plus rien avoir à eux. 

On pourrait faire là une analogie avec le fait qu'une dominatrice peut parfois avoir des amants... car la démarche reste la même... il faut sagesse et compréhension des enjeux. Mais c'est un autre sujet.
Le contrôle financier doit donc être comprit  dans le contexte de ce mode de vie, tout comme ce mode de vie doit être comprit dans le contexte d'une relation affective de couple.

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Dim 5 fév 2006 2 commentaires
Je suis absolument d'accord avec l'article ci-dessus. Le bonheur d'un soumis et son but est d'appartenir totalement à son épouse/Maîtresse/propriétaire; il faut qu'il n'ait plus rien à lui. Cela a une utilité psychoogique majeure:dans les moments de doute sur sa condition servile et sur sa soumission (et tous les soumis en connaissanet), le fait de pouvoir se dire "de toutes les façons, je ne puis revenir en arrière, car je ne possède plus rien" confirme l'esclave dans sa condition.De plus, cela tue dans l'oeuf totue ellétié de l'esclave pour vouloir recouvrer sa liberté, démarche qu'il regretterait évidemment sans cela. C'est surtout pour cette raison que la Maîtresse doit avoir tout pouvoir financier. Mais la Maîtresse doit user de ce pouvoir avec sagesse (par exemple prendre des dispositions en cas de disparition). Enfin, l'esclave doit être reconnaissant à sa Maîtresse de bien vouloir se charger de tout: c'est horriblement ennuyeux et très contraignant.
jerome87 - le 23/02/2007 à 12h39

Je ne suis pas tout à fait d'accord, même si la maîtresse contrôle tout, elle doit à mon avis laisser la possibilité au soumis de s'échapper même en la quittant ou elle en le faisant partir.


Rappelons tout de même qu'il s'agit d'être humains et non d'animaux, une certaine liberté est nécessaire.


Lorsque j'étais en harem, ma maîtresse n'a jamais cherché à abuser de mon argent (et pour cause, je n'en ai pas) . Certes je devais lui faire des cadeaux mais elle n'a jamais cherché à me mettre en danger financièrement ou socialement.


Elle était parfois très sévère et elle voulait me contrôler de tout en tout mais pas d'ici à me mettre en danger. D'ailleurs, lorsqu'elle a cessé de m'utiliser en tant qu'esclave, elle m'a congédié.


Je devais lui dire combien je l'aime, accepté mes punitions à voix haute, répéter tout haut ma condition. C'est une maîtresse merveilleuse et je l'adore toujours.


 

soumis alfred - le 22/03/2007 à 16h17